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🔹 Refrain
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
1.
Dans l’ombre d’un départ, j’erre à Kuala Lumpur,
Un homme qui s’efface, un amour sans détour.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Un homme qui s’efface, un amour sans détour.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
2.
Salim me dit : “Parle, ou je raye ton nom”,
Il exige un récit pour briser l’abandon.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Il exige un récit pour briser l’abandon.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
3.
Les silences de l’enfance pèsent comme un cri,
Un frère devenu ombre, un secret meurtri.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Un frère devenu ombre, un secret meurtri.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
4.
Entre Moscou glacée et les rues de Casa,
Je fuis mes rendez-vous avec le trauma.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Je fuis mes rendez-vous avec le trauma.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
5.
À Paris, les bombes, le chaos dans les cœurs,
Et nos liens familiaux se déchirent en pleurs.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Et nos liens familiaux se déchirent en pleurs.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
6.
Bouznika me recueille, refuge en retrait,
Là, j’ose écrire enfin ce que l’on se tait.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Là, j’ose écrire enfin ce que l’on se tait.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
7.
L’écriture est blessure, mais aussi pardon,
Un fil entre les cendres, un fragile pont.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Un fil entre les cendres, un fragile pont.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
8.
Il termine ma phrase, je commence la sienne,
Deux voix qui se rejoignent pour panser la haine.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
Deux voix qui se rejoignent pour panser la haine.
Tant que je peux te dire : je t’aime sans fard,
J’écris pour recoudre ce monde en décalque.
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