Quand les déchirures de la vie ne
se referment plus avec le temps. Quand les blessures du temps ne se cicatrisent
plus normalement. Quand les douleurs restent lancinantes jour après jour. Quand
la peine continue de tarauder sans espoir qu’elle s’adoucisse un jour.
Quand l’espoir de rétablir la communication s’estompe au fil du temps. Quand la perspective de restaurer l’échange s’est éloignée il y a bien longtemps. Quand l’idée de retrouver un rapport apaisé disparaît lentement. Quand le bonheur de partager les joies simples de la vie s’évanouit doucement.
Quand s’éternise l’attente de revoir l’être cher. Quand dure la frustration de ne plus voir le proche d’hier. Quand s’installe la certitude d’avoir à jamais perdu une partie de sa chair.
Quand grandit la hantise d’avoir enterré un pan de sa vie. Quand s’affirme la certitude d’avoir tourné une page de son vécu. Quand s’impose la réalité d’un univers vide de celui qui en a occupé une partie.
Quand échouent les tentatives de construire des ponts vers l’être aimé. Quand avortent les dialogues que l’on a vainement essayé de nouer. Quand faillent les ouvertures vers cette partie de soi-même.
Quand les explications demeurent incomprises. Quand les éclaircissements restent inintelligibles. Quand les évidences sont indéfiniment imperceptibles.
Quand les actes ne font que se perdre dans les méandres du non sens. Quand les gestes ne parviennent jamais à leur finalité. Quand les abords sont condamnés à échouer sur des écueils acérés.
Quand il ne reste plus que l’espoir pour vivre. Quand on n’a plus que les rêves pour exister. Quand il n’y a plus que les prières pour subsister.
Quand on a envie de parler, mais ne peut proférer mot. Quand on a envie de hurler, mais ne peut émettre que silence. Quand on a envie de communiquer, mais ne peut que contempler.
Quand on pense que la flamme de l’affection s’est éteinte. Quand on croit que la chaleur des sentiments s’est refroidie. Quand on estime que le froid de la désillusion a tout glacé.
Quand on a épuisé tous les mots pour rendre intelligible l’abscons. Quand on a employé toutes les phrases pour dévoiler l’intime tréfonds. Quand on a utilisé toutes les locutions pour atteindre le cœur de l’autre.
Quand on a plus que le silence pour parvenir à l’être proche. Quand on manque de vocables pour accéder à son cœur. Quand il ne reste qu’un mot pour espérer retisser les liens.
Quand l’espoir de rétablir la communication s’estompe au fil du temps. Quand la perspective de restaurer l’échange s’est éloignée il y a bien longtemps. Quand l’idée de retrouver un rapport apaisé disparaît lentement. Quand le bonheur de partager les joies simples de la vie s’évanouit doucement.
Quand s’éternise l’attente de revoir l’être cher. Quand dure la frustration de ne plus voir le proche d’hier. Quand s’installe la certitude d’avoir à jamais perdu une partie de sa chair.
Quand grandit la hantise d’avoir enterré un pan de sa vie. Quand s’affirme la certitude d’avoir tourné une page de son vécu. Quand s’impose la réalité d’un univers vide de celui qui en a occupé une partie.
Quand échouent les tentatives de construire des ponts vers l’être aimé. Quand avortent les dialogues que l’on a vainement essayé de nouer. Quand faillent les ouvertures vers cette partie de soi-même.
Quand les explications demeurent incomprises. Quand les éclaircissements restent inintelligibles. Quand les évidences sont indéfiniment imperceptibles.
Quand les actes ne font que se perdre dans les méandres du non sens. Quand les gestes ne parviennent jamais à leur finalité. Quand les abords sont condamnés à échouer sur des écueils acérés.
Quand il ne reste plus que l’espoir pour vivre. Quand on n’a plus que les rêves pour exister. Quand il n’y a plus que les prières pour subsister.
Quand on a envie de parler, mais ne peut proférer mot. Quand on a envie de hurler, mais ne peut émettre que silence. Quand on a envie de communiquer, mais ne peut que contempler.
Quand on pense que la flamme de l’affection s’est éteinte. Quand on croit que la chaleur des sentiments s’est refroidie. Quand on estime que le froid de la désillusion a tout glacé.
Quand on a épuisé tous les mots pour rendre intelligible l’abscons. Quand on a employé toutes les phrases pour dévoiler l’intime tréfonds. Quand on a utilisé toutes les locutions pour atteindre le cœur de l’autre.
Quand on a plus que le silence pour parvenir à l’être proche. Quand on manque de vocables pour accéder à son cœur. Quand il ne reste qu’un mot pour espérer retisser les liens.
Alors, il suffit de dire pardon.
Dire pardon, pour effacer les
malentendus.
Dire pardon, pour regagner l’amour
perdu.
Dire pardon, pour apaiser les
tensions.
Dire pardon, pour gommer les
incompréhensions.
Dire pardon, pour refermer les
déchirures.
Dire pardon, pour cicatriser les
blessures.
Dire pardon, pour soulager les
meurtrissures.
Dire pardon, pour réchauffer les
cœurs tourmentés.
Dire pardon, pour oublier les maux
infligés.
Dire pardon, pour faire oublier
les mots de trop.
Dire pardon, pour reconstruire
l’univers brisé.
Dire pardon, pour restaurer la
confiance éprouvée.
Dire pardon, pour raccommoder les
relations malmenées.
Dire pardon, pour dégeler le
désenchantement glacé.
Dire pardon, pour raviver
l’affection vacillante.
Dire pardon, pour faire renaître
la tendresse évanescente.
Dire pardon, pour dire je regrette.
Dire pardon, pour dire tu me
manques.
Dire pardon, pour dire je t’aime.
Rida Lamrini - 03 octobre 2012