tag:blogger.com,1999:blog-40797379909874653162024-03-09T21:02:25.580+01:00Rida Lamrini<p><strong><a href="https://ridalamrini.blogspot.com/2021/12/bibliographie-de-rida-lamrini.html">BIBLIOGRAPHIE DE RIDA LAMRINI</a></strong></p><p>
</p>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comBlogger151125tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-8649447663171933362023-03-06T23:18:00.008+01:002024-02-01T11:38:43.647+01:00J'IMAGINE QUE TU M'AIMES : Page d'Or<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI6fbMO-ZI9OiWup5sJthWgbq9NhWVXdoO_bKpOWb0bVMpONirLvYNFE8PvXbZ5I1W1bqyjaEcqrFssqPsarX_l1PnvsKlTXX-xLfphl6vaCIDc3V1Fs26k8j-vBzZsbXXgWnuvTMifBru040b19330DdgkC7IAj8HWfJ7Z8tBmGntjsWPwYD5RQZp/s740/Couv%20Beta.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; font-family: Calibri, sans-serif; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="720" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI6fbMO-ZI9OiWup5sJthWgbq9NhWVXdoO_bKpOWb0bVMpONirLvYNFE8PvXbZ5I1W1bqyjaEcqrFssqPsarX_l1PnvsKlTXX-xLfphl6vaCIDc3V1Fs26k8j-vBzZsbXXgWnuvTMifBru040b19330DdgkC7IAj8HWfJ7Z8tBmGntjsWPwYD5RQZp/w194-h200/Couv%20Beta.jpg" width="194" /></a><b><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Hachem Benhachem : 05 mars 2023<br /></span></b><span style="color: #0c343d; font-family: Calibri; text-align: justify;">Un plaisir de lire ce deuxième roman d'une série passionnante dont le lecteur est déjà en attente de la suite.<br /></span><span style="color: #0c343d; font-family: Calibri; text-align: justify;">Contrairement au roman "Tant que je peux te dire je t'aime", la fin voulue par l'auteur dans ce roman est juste mystérieuse et annonciatrice d'épisodes époustouflants.</span></p>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-77149208763801455832022-10-01T11:20:00.007+01:002022-10-01T11:22:19.455+01:00Tant que je peux te dire je t'aime : Note de lecture de l'écrivain Adil Boutda<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKxjUAsx79osVanjDZOUG7KPMxilFeupmclQgr6vN3LKLk5aZanXyFlhSwBIkyfllyVQioz6BCbEeBIMwPybfcgIolbkJhnDEzkRKeEXv7mdOu9ZSK3-nz_48atA7gd2iNuy58WD2tGQ4wgaLce2H6haXEcI3Ped6nqSoIN48UqgvX69tPXB4E5Mkb/s960/Adil%20Boutda.jpg" style="clear: right; display: inline !important; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="959" data-original-width="960" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKxjUAsx79osVanjDZOUG7KPMxilFeupmclQgr6vN3LKLk5aZanXyFlhSwBIkyfllyVQioz6BCbEeBIMwPybfcgIolbkJhnDEzkRKeEXv7mdOu9ZSK3-nz_48atA7gd2iNuy58WD2tGQ4wgaLce2H6haXEcI3Ped6nqSoIN48UqgvX69tPXB4E5Mkb/w179-h179/Adil%20Boutda.jpg" width="179" /></a></p>Je publie ci-dessous l'affiche de la dernière œuvre de Rida Lamrini. J'ai écrit "oeuvre" car c'est un roman à tiroirs où s'entremêlent fiction, autobiographie et témoignage.<div><br /></div><div>Rayan, le personnage principal est un "jeune senior" qui doit affronter le revirement et la vénalité soudaine de sa femme. En vivant les soubresauts d'une douloureuse séparation, Rayan aura le temps de fréquenter plusieurs femmes. L'occasion pour Rida de conter subtilement les difficultés d'une vie de célibataire, pour des femmes matures, au sein d'une société patriarcale comme la nôtre.<p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiajYu-SikwnWm55iz2rKlBe4qZ-hiiGWSrXnCQwojs1fX_KsFLdqiqmyJLDt7vC2bkqoP5A1PPJHCVffVDVADVO4e9uKHL3P1y3KRT_UN7NtJ8vh3ppL-Cacs7qW8bHfSGLhzlPy1Sr842Sx840QmehZvPj92oKz6NnmOjtt44gHMHj5flbqGdnfT/s1600/Affiche%20IF.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiajYu-SikwnWm55iz2rKlBe4qZ-hiiGWSrXnCQwojs1fX_KsFLdqiqmyJLDt7vC2bkqoP5A1PPJHCVffVDVADVO4e9uKHL3P1y3KRT_UN7NtJ8vh3ppL-Cacs7qW8bHfSGLhzlPy1Sr842Sx840QmehZvPj92oKz6NnmOjtt44gHMHj5flbqGdnfT/s320/Affiche%20IF.jpg" width="144" /></a></div><p></p>Tout cela n'empêche pas l'auteur de nous raconter des episodes romantiques et sensuels, vécus par notre "senior" au milieu de la gente feminine. Et c'est quand il réussit à nous installer dans ce "confort livresque", en nous contant fleurette, que l'auteur nous porte l'estocade! Un véritable coup de théâtre ébranle le récit en son beau milieu.<br />Un drame avait frappé sa famille! Une affaire qui remonte à une dizaine d'années dans l'histoire intime de Rayan. Commence alors une "gestion" asymétrique de ce souvenir tragique, entre le "fils-victime", qui exige réparation de la part de son père, et la difficulté pour ce dernier de comprendre et de se rallier complètement à son fils. En effet, Rayan prêche la réconciliation et le pardon car il est d'abord un père, et pour la victime et pour le bourreau! Mais avec une grande maestria, l'auteur réussit à faire rapprocher les points de vue du fils et du père et à imaginer un compromis inédit afin de rendre justice à la victime. <br />La dernière partie du roman est d'une architecture complexe et subtile à la fois, où l'auteur et ses personnages s'échangent les rôles et où le rêve et le réel s'entremêlent! <br />Une fiction dense, captivante et agréable à lire, doublée d'un témoignage poignant sur un drame vécu par plus de monde qu'on ne le pense. Rida Lamrini a fait preuve d'un courage indéniable en mettant le doigt sur un des maux-tabous qui continuent de ronger silencieusement notre société. Chapeau bas l'artiste!</div><div><br /></div><div>Adil Boutda</div><div>30 septembre 2022</div>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-86877287705775310752022-09-22T21:59:00.006+01:002022-09-23T06:54:04.106+01:00CASABLANCA 1907-1956, LA DEMESURE D'UN URBANISME <p><span style="font-size: medium;">Essai de Ahmed Hamid Chitachni</span></p><p><span style="font-size: medium;">CASABLANCA 1907-1956, LA DEMESURE D'UN URBANISME</span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtYoSgS8lzHgib2GTtWCE7MXv91ns2OVx4YhjYR7_G_afThVOEBHfvOXFqiIwiJNybVZMytW1J9XHQi3Iptg1aCAge5BiNUyUKrqm0KaGRLG5l_76l0sacn-_lQ2REHCeyKXS1NhvRBWu8996xRQ6hNqWtoC0owJZelrJbcR9ZuCEKaRSj4fLS9yiW/s3264/20220908_163127.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="1836" data-original-width="3264" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtYoSgS8lzHgib2GTtWCE7MXv91ns2OVx4YhjYR7_G_afThVOEBHfvOXFqiIwiJNybVZMytW1J9XHQi3Iptg1aCAge5BiNUyUKrqm0KaGRLG5l_76l0sacn-_lQ2REHCeyKXS1NhvRBWu8996xRQ6hNqWtoC0owJZelrJbcR9ZuCEKaRSj4fLS9yiW/s320/20220908_163127.jpg" width="320" /></span></a></div><p></p><p><span style="font-size: medium;">La rencontre au CRM, le 21 septembre 2022, fut un grand moment où, devant une audience avertie et <br /> de grande qualité et en réponse à mes interrogations, l'essayiste a précisé son but derrière l'écriture de "1905-1956, Casablanca, la Démesure d'un urbanisme", un titre auquel il substituerait volontiers l'intitulé "QUAND CHEZ SOI ÉTAIT CHEZ L’AUTRE". De même, il a relaté dans quelles conditions il a écrit cet essai, les recherches qu’il a effectuées, les mythes sur Casablanca qu’il a déconstruits, les assertions remontant à l'époque coloniale qu’il a démystifiées, les vérités qu’il a réhabilitées.</span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaznI61DwtHovxEWh-dHoHq7goFdfkYWN4qnE8UhgvssLwX7E7NkHYiD736-hx3ebS0O6zM9D2ptirmtFJj_Xj_1A_r4Cytt6LPsW8u-4_XuNlaB8dPKTX4THxfwc9Tz4tcELhEqlbbYkvu9DaP9vDXLICBF9KKlp4kdcc6YAvj0ep2mYE_ZilIuhE/s1560/Rencontre%20au%20CRM.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="1560" data-original-width="1170" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaznI61DwtHovxEWh-dHoHq7goFdfkYWN4qnE8UhgvssLwX7E7NkHYiD736-hx3ebS0O6zM9D2ptirmtFJj_Xj_1A_r4Cytt6LPsW8u-4_XuNlaB8dPKTX4THxfwc9Tz4tcELhEqlbbYkvu9DaP9vDXLICBF9KKlp4kdcc6YAvj0ep2mYE_ZilIuhE/s320/Rencontre%20au%20CRM.jpg" width="240" /></span></a></div><span style="font-size: medium;">Son essai est un travail colossal qui a nécessité des années de travail, des recherches approfondies, et une remise à plat d’une histoire héritée d’une époque, jamais confrontée à une analyse critique menée à travers à une mise en perspective multidisciplinaire. Les notes, les sources et les références dont foisonne l’essai témoignent de l’engagement de l’auteur qui, dans une démarche scientifique, révèle l’histoire d’une ville à laquelle nous sommes attachés dans une étrange relation de "Je t’aime moi non plus". </span><p></p><p></p><span style="font-size: medium;">L’essai de Hamid Chitachni et sa collection considérable de références non seulement éclairent Casablanca d’un nouveau jour, mais balisent le chemin à des chercheurs en herbe désireux d’apporter davantage de lumière sur l’histoire de cette ville mythique.</span><p></p><p><span style="font-size: medium;">De par la qualité des intervenants, le débat qui s’était ensuivi a apporté son lot d’idées, d’informations et de thèses, venant enrichir davantage l’apport de l’essai, démontrant la pertinence du sujet traité par l’auteur, tant il répond à une soif de mieux connaître une ville finalement méconnue, objet de toutes les falsifications héritées d’une littérature aux yeux de laquelle ne comptaient que les intérêts des lobbies coloniaux.</span></p><p><span style="font-size: medium;">Et quel plus bel hommage rendre à Hamid Chitachni que ce vœu exprimé unanimement et avec insistance par l’assistance du CRM afin qu’il continue à porter le flambeau de ce travail de pionnier, et donner à son opus une suite, tant au terme de sa lecture nous restons avides d’en connaître davantage sur la ville blanche et sur son histoire de 1956 à nos jours. Gageons que Hamid est conscient de l’appétit qu’il a suscité chez ses lecteurs et qu’il y répondra sans nul doute dans un proche avenir.</span></p><p><span style="font-size: medium;">"1905-1956, Casablanca, la Démesure d'un urbanisme", un ouvrage à lire, à découvrir, à garder comme référence.</span></p><p><span style="font-size: medium;">Dernier conseil : ne ratez pas la prochaine rencontre avec Hamid Chitachni. Son ouvrage se lit avec délectation. Une source de savoir et de connaissance inédits.</span></p><p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p><br /></p>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-54747105671003227912022-09-11T21:31:00.004+01:002022-09-11T21:43:48.562+01:00Délectations philo-scientifiques<p></p><span style="background-color: white; color: #050505; font-family: inherit; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg028vkpWDghmckwgWBVBBe1ATH1Bz2U6yd9cFc9FIkQLMI8_0t5tzLDtu0cklD2X_ZF2kMJqrcu-izAUtdNP0P2Rc1aCRzdIaKF1d7E98qsWyZt7-cJcFZL59a0DxjkU8p6TwuTgzt_rN7YM20SuhByrVnlK5fzBWhVKTtE89BqCxlItSItL-6tKsI/s800/Hicham%20at%20Axel.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="689" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg028vkpWDghmckwgWBVBBe1ATH1Bz2U6yd9cFc9FIkQLMI8_0t5tzLDtu0cklD2X_ZF2kMJqrcu-izAUtdNP0P2Rc1aCRzdIaKF1d7E98qsWyZt7-cJcFZL59a0DxjkU8p6TwuTgzt_rN7YM20SuhByrVnlK5fzBWhVKTtE89BqCxlItSItL-6tKsI/w173-h200/Hicham%20at%20Axel.jpg" width="173" /></a></div><br /><br /></span><div><div class="l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk gh25dzvf jikcssrz n3t5jt4f" style="animation-name: none; background-color: white; color: #050505; margin: 0.5em 0px 0px; overflow-wrap: break-word; transition-property: none; white-space: pre-wrap;"><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Le titre annonce la couleur. <br /></span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">L’ouvrage tient en effet toutes ses promesses, sa lecture se révélant un réel délice. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">La couverture sobre, le petit format, la calligraphie moderne nous préparent à une concentration sereine et une lecture nourricière.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">L’ouvrage est écrit par deux auteurs, Justine Barbier, agrégée en philosophie et enseignante de cette matière dans une école d’ingénieurs, et Hicham Lamrini, Docteur en sciences spécialisé en génétique et immunologie. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidMNkWO3avBNm_raFct5aWdlD0vIIyIB0EWqhVZ7z9mDY2-LzioDrdkoTiw_shiSn5YALXDwtY32VZpk7EYJQ_Lm6M14L3yz3Ez2futB4sVDd-lcI7zJR75n0n5AQDKBU4AGGdl4H2_GuowxDRUw5JrVSonh8huwuSkSQ8mt_TRH23f4I1W33RqYsw/s483/D%C3%A9lectations.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><img border="0" data-original-height="483" data-original-width="290" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidMNkWO3avBNm_raFct5aWdlD0vIIyIB0EWqhVZ7z9mDY2-LzioDrdkoTiw_shiSn5YALXDwtY32VZpk7EYJQ_Lm6M14L3yz3Ez2futB4sVDd-lcI7zJR75n0n5AQDKBU4AGGdl4H2_GuowxDRUw5JrVSonh8huwuSkSQ8mt_TRH23f4I1W33RqYsw/w240-h400/D%C3%A9lectations.jpg" width="240" /></span></a></div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">L’on se demande comment ces deux esprits s’y sont pris pour l’écrire. Ils expliquent leur démarche d’emblée. Ils l’ont conçue comme un dialogue entre une philosophe et un scientifique. Philosophe d’abord, la philosophie étant la discipline des questions. Scientifique ensuite, la science lui offrant parfois des réponses, après avoir observé dans un premier temps, décrit ensuite, expliqué enfin. Ils se sont tout de même permis quelques libertés en laissant la science poser des questions, et permettant à la philosophie d’y répondre. Parfois, ils ont pris le parti pris de laisser à la philosophie le dernier mot. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Ainsi, au gré du dialogue, l’on chemine dans les multiples sillons tracés par la rencontre des deux disciplines, dans une promenade rêveuse, nonchalante, tout en étant exigeante. Tout le long, on accompagne les deux auteurs dans leurs réflexions sur des sujets aussi divers que les rapports entre la science et la société, l’égalité, la médecine comme art, le masculin et le féminin, le temps qui passe, le virus, les cancers, la cellule comme vous ne l’avez peut-être jamais imaginée, l’interprétation dans la science, l’exaptation…</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Dans un style simple, pédagogique et accessible, les auteurs insufflent sans le dire expressément chez le lecteur l’envie d’approfondir par lui-même les sujets abordés.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; transition-property: none;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Conversation passionnante et passionnée, "Délectations philo-scientifiques" est une partition jouée à deux voix qui s’emmêlent, se font écho l’une de l’autre, creusent des labyrinthes, s’y perdent. On sort de cet ouvrage avec le sentiment de s’être intellectuellement enrichi, mais également avec l’envie d’en savoir plus, se prenant à espérer que les deux auteurs poursuivent leur dialogue, un dialogue que l’on suit avec délectation.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; font-family: inherit; font-size: 14px; transition-property: none;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="animation-name: none; font-family: inherit; transition-property: none;"><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq cxfqmxzd d1w2l3lo tes86rjd" href="https://www.facebook.com/hashtag/extraitprochainroman?__eep__=6&__cft__[0]=AZUay3mWJLJ9U66_bXgJm7ov2WzNTsBeFt_7ACqFVji2kEY9l4_F-S1UJSQ1o9QvGVIkl_I1mfiIIGm82on-K397mqJ23UlGsieeR3dvSJ7fKdRy4pjWmn1Jf3gb7Ks6rEOjuits4GgjSJMdlIp7BlWC&__tn__=*NK-R" role="link" style="-webkit-tap-highlight-color: transparent; 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font-family: inherit;"><b style="color: #0c343d; font-family: inherit;"><span style="font-size: x-large;"><a href="https://www.maroc-hebdo.press.ma/tant-je-peux-te-dire-je-taime-rida-lamrini" target="_blank">Maroc Hebdo</a> : 27 janvier 2023</span></b><b style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-size: xx-large;"> </b></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /><span style="background-color: #f7f7f7;"><div class="separator" style="clear: both; color: #444444; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 19.125px; font-style: italic;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.maroc-hebdo.press.ma/tant-je-peux-te-dire-je-taime-rida-lamrini" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="612" data-original-width="943" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6neXWdh3qWze4N4ykOhce8eF6J4lOAA7i9qYwH5XotYkJI8bElB_UGkZpI7M6r94BXC_nSd-MImHnfwG0-GpdzQ094HnTql7363qCXZDuCDBCocEHEnKAIX8qMkJY7M2YqAUXfoVuwsM3BPvFgU2za5h6UQsdayBo_-kqk7KCmm2XcGvfk1iR0OM4cKw/w289-h188/Article%20sur%20Maroc%20Hebdo.JPG" width="289" /></a></div>C’est avec la chanson « La quête » de Jacques Brel que Rida Lamrini introduit « Tant que je peux te dire je t’aime ». À partir de ce somptueux poème, son roman nous emmène dans d’époustouflantes péripéties en quête d’un amour. <br />Il s’agit d’un livre exceptionnel. Avec un style simple et captivant, et un sens du détail pointu, parfois technique. Le lecteur est bercé dans plusieurs univers : aérien, culinaire, géopolitique, touristique, scientifique, sociologique et plus encore. Le récit est imprégné d’une fibre humaniste très présente, de beaucoup d’amour et de force de détails qui renseignent sur les différentes vies de son auteur. Cela se manifeste par un courage, peu commun, celui de tout dire, de tout partager, de dénoncer plusieurs phénomènes de société. parle au cœur et à l’esprit, capte dès la première page. </div><div class="separator" style="clear: both; color: #444444; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 19.125px; font-style: italic;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia8iqfkdQRx4mdsEbzvmrITMrgREvtwxbcGRVOv67IQySJH6GevZMlWLoEcPYmvciGOpQg1OZY1ZpDLMX9xEAWADThqS97N4dztuuguZEtaI6RTYVKWxdCnn5VTsZkpQug5G2bsbW_oHjCpzyG4Hi6nJ_CYnSX7j8I4HH6FSq_hNiwdjEOUwPtxqdcZzE/s875/Photo%20promo.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="536" data-original-width="875" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia8iqfkdQRx4mdsEbzvmrITMrgREvtwxbcGRVOv67IQySJH6GevZMlWLoEcPYmvciGOpQg1OZY1ZpDLMX9xEAWADThqS97N4dztuuguZEtaI6RTYVKWxdCnn5VTsZkpQug5G2bsbW_oHjCpzyG4Hi6nJ_CYnSX7j8I4HH6FSq_hNiwdjEOUwPtxqdcZzE/w400-h245/Photo%20promo.JPG" width="400" /></a>Le roman est une véritable avalanche d’émotions. La douleur et la sincérité transpirent du texte. L’auteur a eu le courage de s’être mis à nu pour traiter des sujets sensibles avec intelligence. Les émotions prennent le lecteur aux tripes, l’envahissent, le submergent pour l’engloutir jusqu’à lui couper le souffle. </div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 19.125px; font-style: italic;"><span style="color: #444444;">Elles ne sont nullement fabriquées, créées, imaginées pour les besoins du livre, mais vraies, réelles, véritables, authentiques. L’amour tant recherché, tant voulu, tant désiré est sublimé et se retrouve entrelacé, imbriqué dans la douleur du vécu du héros, dans ses expériences passées et actuelles. « Tant que je peux te dire je t’aime » est l’histoire d’un homme qui, après s’être évertué à sauver son couple chancelant, s’est retrouvé face à des fantômes surgis du passé, de mystérieux cadavres déterrés de leur éternel repos, de sinistres spectres dont il ne soupçonnait pas l’existence. Hippie invétéré, écrasé par son destin, il part en quête d’amour, allant de bras en bras, voguant de Casablanca à Kuala Lumpur, Moscou, Paris, Nairobi, Venise, Marrakech, Ouarzazate. C’est une invitation à un voyage par le biais des émotions et des sentiments, de la souffrance, de la douleur. Une inlassable quête d’amour, via le passé, le présent et le futur. <br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; color: #444444; font-family: Roboto, sans-serif; font-size: 19.125px; font-style: italic;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBeB_MT9Nm_usFcv1iOoYoFFhyaesyAEMPeLQbOU2dMoZP7Fs5c4IfYd4RcMTdxA8_E3PapkrxHXqpnt_gviXKDnkLLRR8e-6qwnWZSrXjdJSRClO8P13XQB_mz9cSHgx-i8SeKlUmI1ud7UgomXHH0Tfi_Bnt0BigRxYtNCedj-DiXXWlEs_sYhqRMrU/s4032/IMG_2196.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBeB_MT9Nm_usFcv1iOoYoFFhyaesyAEMPeLQbOU2dMoZP7Fs5c4IfYd4RcMTdxA8_E3PapkrxHXqpnt_gviXKDnkLLRR8e-6qwnWZSrXjdJSRClO8P13XQB_mz9cSHgx-i8SeKlUmI1ud7UgomXHH0Tfi_Bnt0BigRxYtNCedj-DiXXWlEs_sYhqRMrU/s320/IMG_2196.jpeg" width="320" /></a>Durant son errance, le héros confie à des mots sa peine, ses amours éphémères. Et pendant que les phrases s’alignent, que les chapitres s’enchaînent, des personnages émergent, s’animent dans un roman de la vie dans lequel il est projeté dans la quatrième dimension d’un monde de rêves, de visions, de fantasmagories, dans lequel il finit par trouver l’être auquel il peut dire je t’aime.<br /><br /><i>Surréel, captivant, émouvant, le genre est nouveau. La trame du roman est bâtie autour de faits historiques chronologiquement documentés. L’auteur a conjugué péripéties imaginaires et événements réels, basculant entre palpable et chimérique, allant et revenant entre passé et présent. Il a eu le courage d’écrire un roman criant de vérité et de sincérité sidérantes. Par-delà la quête sans fin de l’amour, il a abordé des sujets qui minent en silence les sociétés humaines.</i></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="background-color: transparent; font-size: 19.125px;"><span style="color: #444444; font-family: Roboto, sans-serif;"><i><br />On passe subtilement et avec douceur d’une émotion à l’autre, avec la nostalgie en trame de fond. Des morceaux de musique parsèment le roman. Par bien des aspects, il est une comédie musicale. Un beau roman qui, au-delà de l’émotionnel, l’imaginaire, le créatif, nous interpelle sur nous-mêmes, sur nos rapports à la famille, à l’éducation, à la société. Le roman fait vibrer les sens entre des sentiments de haine et d’amour pour dessiner une fresque humaine..</i></span></span></div></span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit;"><b style="color: #0c343d; font-family: inherit;"><span style="font-size: x-large;">Habiba Amal Laalou Lamrani : 2 octobre 2023</span></b><b style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-size: xx-large;"> </b></div><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">Je viens de terminer votre roman qui a traîné à mon chevet presque une année par manque de temps !</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">Votre roman m’a époustouflé tant par la narration que par ce mélange subtil entre réalité et fiction qui oblige le lecteur à se relire pour suivre l’auteur.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">Ce qui m’a le plus intrigué ce sont les dates mentionnées avec les événements, la plupart d’entre elles me parlent si bien que j’avais l’impression de me lire …</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">2013 le départ de mon fils de 17 ans pour sa prépa à Paris, l’ébranlement que ça a provoqué dans ma vie. </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">2015 les attentats de janvier que j’ai suivis avec émoi, accrochée au téléphone pour avoir mon fiston tous les jours. </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">Le 13 novembre j’étais à Paris chez mon fiston qui venait d’intégrer son école d’ingénieur. Le soir je lui ai reproché de ne pas m’avoir emmenée au Stade de France, alors qu’il a fait l’objet d’attaques terroristes…</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">Par ailleurs , je peux vous dire que vous avez merveilleusement écrit ce livre. La Défense des causes justes comme celles de l’abus des enfants, l'inceste … </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #444444; font-family: Calibri;">Merci beaucoup, continuez de nous émerveiller par vos écrits, vous avez beaucoup de talent.</span></div></div></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit;"><b style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-size: xx-large;"><a href="https://www.e-taqafa.ma/dossier/rida-lamrini" target="_blank">Fondation Hassan II pour les MRE</a> : </b></div><div class="separator" style="clear: both; color: black; font-family: inherit; font-size: medium; font-weight: 400;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space-collapse: preserve;">Tant que je peux te dire je t'aime, l'oeuvre de ma vie.</span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;"><span><span style="color: #050505; font-size: medium;"><span style="white-space-collapse: preserve;">Interview à lire sur le </span></span><span style="color: #0b5394; font-family: inherit; font-size: large; white-space-collapse: preserve;"><b><a href="https://www.e-taqafa.ma/dossier/rida-lamrini" rel="nofollow" target="_blank">Centre Culturel Virtuel de la Fondation Hassan II pour les MRE</a> </b></span><span style="font-family: inherit;"><span style="white-space-collapse: preserve;">: </span></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; color: black; font-family: inherit; font-weight: 400;"><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-size: x-large; font-weight: bold;">Chafiq EL Mernissi : 16 février 2023 </span></div><div class="separator" style="clear: both; color: black; font-family: inherit; font-size: medium; font-weight: 400;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space-collapse: preserve;">J’adore votre style d'écriture... tu t'attaches vite à l'histoire du roman. Bon vent.</span></span></div></div></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; color: black; font-family: inherit; font-size: medium; font-weight: 400;"><span style="color: #0c343d;"><span><span style="font-family: inherit; font-size: x-large; font-weight: bold;">Cardot Patrice : 13 février 2023 </span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space: pre-wrap;">Franchement mon cher Rida, ton écriture me transporte .... et le plus fantastique encore, c'est que je me reconnais en elle ! Ta langue est vivante, chaleureuse, musicale ! Tu es vraiment un écrivain francophone magnifique </span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit;"><span style="color: #0c343d;"><span><span style="font-family: inherit; font-size: x-large; font-weight: bold;">Mohammed Ziati : 13 février 2023 </span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space: pre-wrap;">Souviens-toi que tant que tu peux écrire on t'aime et on te suivra. </span></span></div></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;"><span style="font-size: x-large;">Charaf Oumnay : 7 février 2023</span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;"><span><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-weight: 400; white-space: pre-wrap;">Mon ami Charaf Oumnay a eu la délicatesse de partager avec moi son ressenti :
Le par</span><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-weight: 400; white-space: pre-wrap;">agraphe suivant et la lettre adressée à Salim est une vraie leçon de vie : le destin est la résultante de nos actes 👌. </span></span></span><span style="color: #0c343d; font-weight: bold;"><span><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-weight: 400; white-space: pre-wrap;"><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5EYqvwJ9iyUVi3Ff_xnMpH2HQNinoMyQoNmVXKVF4mE63GTs8wcxEJUOhXQ1JFHZJ3qWuUrRKKkDH1eWjZaReKx6Vy9-yRh1Iy7AHmsCvUA5FXJCuFJWMddtfWIPeRRp6IThJAO9Z8nd1j82bOkyvBgCgD73-N_4O1iJUKGP1YiRSXZqFsQAB5vG5/s1560/Charaf%20Oumnay%20%C3%A0%20la%20terrasse%20de%20Caf%C3%A9%20de%20France_Marrakech.jpg" style="clear: left; display: inline; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1560" data-original-width="1170" height="249" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5EYqvwJ9iyUVi3Ff_xnMpH2HQNinoMyQoNmVXKVF4mE63GTs8wcxEJUOhXQ1JFHZJ3qWuUrRKKkDH1eWjZaReKx6Vy9-yRh1Iy7AHmsCvUA5FXJCuFJWMddtfWIPeRRp6IThJAO9Z8nd1j82bOkyvBgCgD73-N_4O1iJUKGP1YiRSXZqFsQAB5vG5/w187-h249/Charaf%20Oumnay%20%C3%A0%20la%20terrasse%20de%20Caf%C3%A9%20de%20France_Marrakech.jpg" width="187" /></a></div>Vos mots sortis du fond du cœur avec la douleur et de la peine vous soulagent en quelque sorte et arrivent à toucher les émotions de nous lecteurs . Merci 🙏 car à travers vous , vos peines et sentiments nous aident à supporter et </span></span></span><span style="background-color: white; color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-weight: 400; white-space: pre-wrap;">surmonter les différents obstacles et aléas que la Vie met dans notre chemin. </span><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-weight: 400; white-space: pre-wrap;">Hamdolilah et avec l'aide de Dieu on reste confiant et soulagé d avoir fait notre devoir et essayer de céder le flambeau à nos enfants dans la limite de nos capacités et des possibilités.</span></span><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;"><span><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-weight: 400; white-space: pre-wrap;"></span></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;">Patrice Cardot : 8 février 2023</span><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;"> </span></span></div></span></span></span></div></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space: pre-wrap;">Mon cher Rida ! Quel régal que de te lire ! Quel voyage dans la vie ! Sois remercié comme il se doit pour l'humanité et la force de tes écrits qui touchent le coeur autant que l'esprit, l'âme se chargeant de leur reconnaître la source de votre amour d'Autrui ! </span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space: pre-wrap;">Avec toute mon amitié ! Patrice</span></span><span style="background-color: white; color: #050505; font-family: Calibri; font-size: large; white-space: pre-wrap;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #0c343d; font-family: inherit; font-weight: bold;"><span style="font-size: x-large;">Mohammed Mohattane : 6 janvier 2023 </span></span></div></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="color: #050505; font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="white-space: pre-wrap;">Tant que nous pouvons te dire que nous aimons ta plume et tes publications.
Bravo et nous aurons toujours faim de te lire.
Fidèle amitié</span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><b style="color: #0c343d; font-family: inherit;"><span style="font-size: x-large;">Latifa Benamour : 27 novembre 2022</span></b></div></div></div><div><span style="color: #990000;"><span style="color: #073763; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d;"><span style="color: #073763;"><span><span><span style="color: black; text-align: left;"><span style="color: #0c343d;"><span><div dir="auto" style="animation-name: none; background-color: white; color: #050505; transition-property: none; white-space: pre-wrap;"><div class="separator" style="clear: both; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo4aNAK_WYXRely19sSrNdP_Z2lGjgO8K3alNkED4hASk4ISNvI_rLjzxSA2Hh_lEQNL4T2jF1O9LgOMZQOZs9yyP3AA8WA_Gr9azLZzHMAbnEYBK9aLgl_xgQVJ-sn1imlfwmRwajRKkkdLk-papG11du1p6T005NnramI_SJyEXU6tQ9WoROEtkK/s4464/All%20photos%20in%20one.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="4464" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgo4aNAK_WYXRely19sSrNdP_Z2lGjgO8K3alNkED4hASk4ISNvI_rLjzxSA2Hh_lEQNL4T2jF1O9LgOMZQOZs9yyP3AA8WA_Gr9azLZzHMAbnEYBK9aLgl_xgQVJ-sn1imlfwmRwajRKkkdLk-papG11du1p6T005NnramI_SJyEXU6tQ9WoROEtkK/w640-h286/All%20photos%20in%20one.jpg" width="640" /></a></div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><span face="Segoe UI Historic, Segoe UI, Helvetica, Arial, sans-serif">"Tant que je peux te dire je t'aime" Une œuvre qui parle au cœur et à l'esprit. Une œuvre qui te capte depuis </span><span>la première page et c'est le plus important comme dirait Éric-Emmanuel Schmitt! </span></span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; background-color: white; color: #050505; transition-property: none; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Une œuvre très singulière qui te laisse en même temps dans une nostalgie, une romance, une poésie, un rêve et une réalité parfois amère. </span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; background-color: white; color: #050505; transition-property: none; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Singulière par toutes ses facettes dont les côtés s'arrondissent avec le temps et la lecture et ceci, dans la fluidité. Ainsi, on passe subtilement et <span style="animation-name: none; transition-property: none;"><a style="animation-name: none; color: #385898; cursor: pointer; transition-property: none;" tabindex="-1"></a></span>avec douceur d'une émotion à l'autre et la nostalgie est une trame de fond; il ya du vécu là-dedans chez nous tous.</span></div><div dir="auto" style="animation-name: none; background-color: white; color: #050505; transition-property: none; white-space: pre-wrap;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Merci mon ami Rida</span></div></span></span></span></span></span></span></span></span></span></div><div><span style="color: black; font-family: inherit;"><span style="color: #0c343d;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><b>Houssaine Oubrim</b></span></span></span><span style="color: #0c343d;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><b> : 28 octobre 2022</b></span></span></div><div><span style="color: #990000;"><span style="color: #073763; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d;"><span style="color: #073763;"><span><span><span style="color: #0c343d; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Témoignage de Houssaine Oubrim après la rencontre a la librairie Bloom Books, 25 Octobre 2022, Casablanca.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Mon cher ami si Rida Lamrini, je te remercie de m’avoir invité à la rencontre de mardi dernier, organisée à la Librairie Bloom Bookd, pour la discussion de ton roman « Tant que je peux te dire je t’aime ». Ce fut pour moi un grand plaisir d’y avoir participé.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;"><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz0MVTeR4DCQOH3e1ki9ZmoUIMM82h3a0aem6hF4DhEssbqcouWsB2CRjGiEqzwHtKJ3KFOJT91IKhfjMiIyVJLgZoGhRK5CNG3cvpHoIcvP2SeSOqwKcvRfCZNmHoMKDt9CYbkNuDhMLJ6EOoZc5H6wEjXhDHL0vp6hpnDIYKosbStHxtYRnW0Kud/s4032/IMG_2184.jpeg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz0MVTeR4DCQOH3e1ki9ZmoUIMM82h3a0aem6hF4DhEssbqcouWsB2CRjGiEqzwHtKJ3KFOJT91IKhfjMiIyVJLgZoGhRK5CNG3cvpHoIcvP2SeSOqwKcvRfCZNmHoMKDt9CYbkNuDhMLJ6EOoZc5H6wEjXhDHL0vp6hpnDIYKosbStHxtYRnW0Kud/w279-h209/IMG_2184.jpeg" width="279" /></a></div>Je reviens à cette agréable journée en répondant à la dame qui a été, apparemment, surprise en entendant qu’un homme de mon âge dise avoir eu les larmes aux yeux par deux fois en parlant de ton roman. Oui j’ai eu les larmes aux yeux dans deux passages du roman, je ne vais parler que du premier, le deuxième étant à mon avis, celui que j’avais qualifié en publiant un post sur ma page Facebook de « Bombe », je laisse les lecteurs découvrir ce passage et d’autres qui va les entrainer dans un autre monde. <br />Le premier, imaginer un garçon de onze ans parlant de son frère qui l’arrache à son oncle pour l’inscrire dans un nouvel établissement scolaire pour enfants de militaires. Il faut imaginer le contexte, l’amour du frère ainé soucieux de l’avenir de son jeune frère, en l’absence du père qui n’est plus.</div><div class="separator" style="clear: both;"></div><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiwk_3Aor8Pga8jnAGH7R55cW42tioaM8CONSz-cnORmHNgMkEjraU-L-7ESM2f8hV30HQQo6Kq2HiNCfUqZZKWJi8BvLBglApP2-dPaEvexDTtRZfdZnii2WylWLZuJL0AivBPypJAR5WRLAEq2OTgvX8SackX002TfdA3djavo3dSBVgijNDIwgZ/s1529/3.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1009" data-original-width="1529" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiwk_3Aor8Pga8jnAGH7R55cW42tioaM8CONSz-cnORmHNgMkEjraU-L-7ESM2f8hV30HQQo6Kq2HiNCfUqZZKWJi8BvLBglApP2-dPaEvexDTtRZfdZnii2WylWLZuJL0AivBPypJAR5WRLAEq2OTgvX8SackX002TfdA3djavo3dSBVgijNDIwgZ/w279-h184/3.jpg" width="279" /></a></div>Je tiens absolument à dire, avant de terminer, à ceux qui n’ont pas encore lu le roman de Si Rida Lamrini « Tant que je peux te dire je t’aime », que ce n’est absolument pas un roman à « l’eau de rose », comme le laisserait, peut-être, croire le titre du roman. Imaginer l'état d'esprit d'un père parlant de ses trois enfants disant " mes enfants se détestent entre eux", ça n'a rien à voir avec le style d'un "roman à l'eau de rose".<br />Merci cher ami pour ces moments de lecture qui me rappellent ces deux vers d’Alfred de Musset :</div><div class="separator" style="clear: both;">"Le seul bien qui me reste au monde" "Est d’avoir quelquefois pleuré."</div></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: black; text-align: left;"><span style="color: #0c343d;"><span style="font-size: x-large;"><b>Abderrahmane Karmane</b></span></span></span><span style="color: #0c343d; text-align: left;"><span style="font-size: x-large;"><b> : 28 octobre 2022</b></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Témoignage de Abderrahmane Karmane après la rencontre a la librairie Bloom Books, 25 Octobre 2022, Casablanca.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc426Ff70ZELkawWOI2qmlsv3YD8b-uUSgbqroxgpCdACpgCZ3VHowpv9SKr2ODxDCdPTaKeYjtA8mSVD8QmLdO5iWucXr6JUnIPU9Qs_LMxeTcFFUMrph24Yyol3jNZA6w7FqbqafFcCtOlfqFepC6ZUl4UTFB97M9x_yr20_mLkzp2TiUEu0J3zt/s4032/IMG_2174.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="3024" data-original-width="4032" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc426Ff70ZELkawWOI2qmlsv3YD8b-uUSgbqroxgpCdACpgCZ3VHowpv9SKr2ODxDCdPTaKeYjtA8mSVD8QmLdO5iWucXr6JUnIPU9Qs_LMxeTcFFUMrph24Yyol3jNZA6w7FqbqafFcCtOlfqFepC6ZUl4UTFB97M9x_yr20_mLkzp2TiUEu0J3zt/w297-h223/IMG_2174.jpeg" width="297" /></a></div>Merci à toi mon cher ami, pour avoir pensé à moi, à échanger avec toi et l’assistance de cet excellent roman, autant dans sa structure que sa composition, son style, ses histoires et surtout, les émotions qu’il procure au lecteur. <br /></span><span style="font-family: Calibri;">Ces émotions-là, te prennent aux tripes, t’envahissent, te submergent pour t’engloutir à te couper le souffle. </span><span style="font-family: Calibri;">Ces émotions ne sont nullement fabriquées, créées, imaginées pour les besoins du livre, mais réelles, véritables, vraies, authentiques ! <br /></span><span style="font-family: Calibri;">C’est pour cela que l’amour tant recherché, tant voulu, tant désiré est sublimé et se retrouve entrelacé, imbriqué dans la douleur du vécu du héros, dans ses expériences passées et actuelles !</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Le « tour du monde » à travers les quatre coins de la planète, entraînent le lecteur dans un voyage « de quatrième type », où se mêlent actualités, analyses, rencontres, histoires, amour, passion, anxiété, angoisse et autres rapports familiaux, rapports humains, sociaux …</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Bref, un beau roman qui, au-delà de l’émotionnel, l’imaginaire, le créatif, nous interpelle sur nous-mêmes, sur nos rapports à la famille, à l’éducation, à la société ….</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJkO3H9r58G4EomFcql3cnZb0Gdi1VWH-WAoH3Fy6S75OF0MOf-T6iT9Vgqnd8HPbH3gpErMPKK-vw9h_aMLaOk7MXnQoHtjLNjd0o5AAo9bG5AbONn2MMWipGo7XSjRTOWb3CjwMb7U0OULIz1eq1uBQl3aCcYD5i3i8agTwlcj-PLvp9Xi9o4Asl/s1529/3.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1009" data-original-width="1529" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJkO3H9r58G4EomFcql3cnZb0Gdi1VWH-WAoH3Fy6S75OF0MOf-T6iT9Vgqnd8HPbH3gpErMPKK-vw9h_aMLaOk7MXnQoHtjLNjd0o5AAo9bG5AbONn2MMWipGo7XSjRTOWb3CjwMb7U0OULIz1eq1uBQl3aCcYD5i3i8agTwlcj-PLvp9Xi9o4Asl/w400-h264/3.jpg" width="400" /></a><span style="font-family: Calibri;">Lors de cette rencontre, j’ai eu un flash en me rappelant, une phrase magnifique de l’une des personnages de Marcel Proust, dans son roman « Ala recherche du temps perdu ». <br /></span><span style="font-family: Calibri;">Lors d’une soirée mondaine qu’elle organisait, subjuguée par la musique jouée par le pianiste hôte, et submergée par l’émotion que cela lui a procuré, s’exclama ainsi à l’adresse du virtuose pianiste, en substance bien évidemment : « il n’est pas permis de jouer du Wagner de cette façon » !</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Alors il n’était pas permis d’écrire un roman de cette façon ! </span><span style="font-family: Calibri;">Beaucoup essuieront des larmes !!</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Que Rayan, retrouve paix, sérénité et amour, et qu’il soit apaisé dans les futures romans InchaAllah !😉</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Longue vie heureuse mon ami.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">So sorry for being so prolix !!</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Bien à toi mon cher!</span></div></div></span></span></span></span></span></span></span></div><div><span style="color: #990000; font-size: medium;"><b style="color: #073763; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d;"><span style="color: #073763; font-weight: 400;"><span><span style="font-family: inherit;"><b><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Sophia Ammor : </span><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">23 octobre 2022</span></b></span></span></span></span></b></span></div><div><span style="color: #990000; font-size: medium;"><b style="color: #073763; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d;"><span style="color: #073763; font-weight: 400;"><span><span style="font-family: inherit;"><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL3dyY-JuzL047hG3ZmAfy8FRfUOPgLYa5lEd1Ps03tuHheJmSAFgmgCgfPFycV0egDmjjvDMTLP4BGWBPm0C5G10Fcl4J_iSHspP2dskG0r5GlLMcFiq63kvyPaCRErIrPzLABkHNCoXmqG3FFuBu4a9OtXDh2XTaoa_tZ6N02vsJyv0ZXFd-wxM1/s1197/Sophia%20Ammor.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="871" data-original-width="1197" height="466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL3dyY-JuzL047hG3ZmAfy8FRfUOPgLYa5lEd1Ps03tuHheJmSAFgmgCgfPFycV0egDmjjvDMTLP4BGWBPm0C5G10Fcl4J_iSHspP2dskG0r5GlLMcFiq63kvyPaCRErIrPzLABkHNCoXmqG3FFuBu4a9OtXDh2XTaoa_tZ6N02vsJyv0ZXFd-wxM1/w640-h466/Sophia%20Ammor.jpg" width="640" /></a></div></b></span></span></span></span></b></span></div><div><span style="color: #990000;"><b><span><span style="font-family: verdana; font-size: medium;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://ridalamrini.blogspot.com/2022/05/tant-que-je-peux-te-dire-je-taime-la.html" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="706" data-original-width="773" height="299" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2wOiyHdvKoaiXvQMqPpN2aVXmTcfv1AxCRgAHCteWRrDoC_VxmhwMUVm_JySyBDPTzhF-p20lR-biwQ1eRMwlTv0O8IyHnTk5qscnXlKCyaKxqdqTQ1EL6XH4JuRwqThw_Eya4q94GS_hi5vCMi6iaCpDnxLERP5HIDven-hCimHGvI_6nrWs8IzB/w327-h299/Les%20T%C3%A9moignages_courte.jpg" width="327" /></a></div></span></span></b></span></div><div><b style="color: #073763; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d;"><span style="color: #073763; font-weight: 400;"><span><span><b><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Adil Boutda : </span><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">30 sept. 2022 </span></b></span></span></span></span></b></div><div><span style="color: #073763; font-size: medium; text-align: justify;">Je publie ci-dessous l'affiche de la dernière œuvre de Rida Lamrini. </span></div><div><span style="color: #073763; font-size: medium; text-align: justify;">J'ai écrit "oeuvre" car c'est un roman à tiroirs où s'entremêlent fiction, autobiographie et témoignage. </span></div><div><b style="color: #073763; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d; font-size: medium;"><span style="color: #073763; font-weight: 400;">Lire la suite en cliquant sur</span><span style="color: #073763; font-weight: 400;"> </span><a href="https://ridalamrini.blogspot.com/2022/10/tant-que-je-peux-te-dire-je-taime-note.html " style="font-weight: 400;" target="_blank">ma note de lecture</a><span style="color: #073763; font-weight: 400;">. </span></span></b></div><div><b style="color: #073763; font-size: xx-large; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Amal Zaz : 8 juin 2022</span></b></div><div><span style="color: #073763; font-size: medium; text-align: justify;">Je viens juste de terminer ton merveilleux livre. Comme toujours, je suis fière de toi. Chaque personne se retrouvera dans cet ouvrage. Tu m’as fait pleurer à plusieurs reprises. </span></div><div><b style="color: #073763; font-size: xx-large;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Meryam Emmanuelle Bennani : 27 juin 2022</span></b></div><div><span><span><div><div style="color: #073763;"><b style="text-align: justify;"><span style="color: #0c343d;"><div style="color: #073763; font-size: medium; font-weight: 400; text-align: left;"><div style="text-align: justify;"></div></div><div style="color: #073763; font-weight: 400; text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0zM-S0d_Z2QBskWYVxPyJdnqRQKKW0ccfZSlD85cO3q6I8OH0Tne-MSC2NJThAJcGgRgOFmTHuuriZTM1EMVMbhAGhd2G-wC8V3aq8eEMGFUPYTAe122IPGhFCrNbZOTNuw0g3dTO5smbGeEZcMJENR3JgW4TJIpeMRXfP7vtZcjaSHRC-L2VJ01t/s523/Couverture%20simple.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="523" data-original-width="359" height="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0zM-S0d_Z2QBskWYVxPyJdnqRQKKW0ccfZSlD85cO3q6I8OH0Tne-MSC2NJThAJcGgRgOFmTHuuriZTM1EMVMbhAGhd2G-wC8V3aq8eEMGFUPYTAe122IPGhFCrNbZOTNuw0g3dTO5smbGeEZcMJENR3JgW4TJIpeMRXfP7vtZcjaSHRC-L2VJ01t/w209-h304/Couverture%20simple.jpg" width="209" /></a></div><span style="font-size: medium;"><span>J’ai lu ton roman et j’ai passé un excellent moment trois jours de suite ! </span><span>Très bien ficelé, le rythme, le suspens, l’inattendu en pilote automatique, un romantique incroyable…. </span></span></div></div><div style="color: #073763; font-size: medium; font-weight: 400;"><b style="font-size: xx-large;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Brahim Eljoudani : 24 juin 2022</span></b></div><div style="color: #073763; font-weight: 400; text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><div style="font-size: medium;"><div></div></div><div><span style="font-size: medium;">Cher ami</span></div><div><div><span style="font-size: medium;"><span>Je me permets de parodier le titre de ton ouvrage en te disant : </span><span>Tant que je peux lire je me délecterai de ton œuvre (mon livre de chevet) qui m a permis de retrouver le plaisir de la lecture et d apprécier ce que le Divin a donné en exclusivité à l'Humain le noble sentiment qu'est l Amour... </span><b><span style="color: #0c343d;"><span style="color: #073763; font-weight: 400;">Avec toute mon admiration.</span></span></b></span></div></div></div></div></span></b></div><div><span style="text-align: justify;"><span><div style="color: black; font-weight: 400; text-align: left;"><span><div style="font-size: medium; text-align: justify;"><b style="font-size: xx-large; text-align: left;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Dounia Tourak Chraibi : 05 juin 2022</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; text-align: left;">Merci à Rida Lamrini d'avoir eu le courage d'écrire un roman aussi criant de vérité et de sincérité sidérante.</span></div></span></div><div style="color: black; font-size: medium; font-weight: 400; text-align: left;"><b style="font-size: xx-large;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Abdel Elmrini : 05 juin 2022</span></b></div><div style="text-align: left;"><span><span style="color: #0c343d; font-family: Calibri; font-size: medium;">J'ai lu ton livre. C'est un voyage extrêmement agréable, comme comme une chanson de Cat Stevens qu'on a envie d'écouter en boucle !!!!</span></span></div><div style="color: black; font-weight: 400; text-align: left;"><b><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Najib Raihani : 27 mai 2022</span></b></div><div style="color: black; font-weight: 400; text-align: left;"><span style="font-size: medium;">Fin de lecture. Excellent roman. Un de mes préférés.<br />Je te félicite mon cher Rida.</span></div><div style="color: black; font-weight: 400; text-align: left;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #0c343d;"><b>Faicel Chraibi</b></span><b style="color: #0c343d;"> : 28 avril 2022</b></span></div><div style="color: black; text-align: left;"><div style="font-weight: 400;"><div><span style="font-size: medium;">Je viens de terminer ton roman. Je te félicite pour avoir osé parler d’un sujet tabou familial et je te tire mon chapeau pour la manière du récit et pour ton imagination. Tu restes un grand écrivain.</span></div></div><div style="font-weight: 400;"><b style="color: #0c343d;"><span style="font-size: x-large;">Ghita Mantrach : 28 avril 2022</span></b></div><div><span><div style="font-weight: 400;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><span>J'ai fini ton roman. </span>L'histoire est touchante. J'en suis encore bouleversée. C'est une avalanche d'émotions. J'ai ressenti ta douleur mais aussi et surtout beaucoup de sincérité. Tu as su aborder un sujet très sensible avec bcp d'intelligence. C'est un exercice d'une extrême complexité. </span></div><div style="font-weight: 400;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Ce fut un magnifique voyage où le réel se mêlait à l'irréel. Une excellente plume.<br />Bravo!!</span></div><div style="font-size: medium; font-weight: 400;"><b style="font-size: xx-large;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Housni Sbai Idrissi : 02 juin 2022</span></b></div><div><span><div style="font-weight: 400;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><div><div style="text-align: justify;"><div>Emouvant, Captivant, Passionnant…</div><div>Et encore, ce serait peu dire.. C'est une invitation à un voyage via les émotions et les sentiments, via la souffrance, la douleur et l’inlassable quête d’amour, via le passé, le présent et le futur. Dans une narration impressionnante au détail prés à la hauteur du talent de l’auteur.</div><div>Un livre qui fait vibrer les sens entre des sentiments de haine, mais surtout d’amour pour dessiner à la fin une fresque humaine.</div><div>Un livre qui mêle subtilement le vrai et l’imaginaire. Un livre mirifique .. à lire et à relire</div></div></div></span></div><div><div style="font-size: medium; font-weight: 400; text-align: justify;"><b style="text-align: left;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Hachem Benhachem : 02 juin 2022</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="color: #0c343d; font-family: Calibri;"><div style="text-align: justify;">Un livre exceptionnel, voire un genre nouveau dans la littérature marocaine.</div><div style="text-align: justify;">Cet ouvrage, qu’il m’est difficile de qualifier de roman, car alliant un mix entre plusieurs genres littéraires. Avec un style simple mais surtout captivant, et un détail pointu, parfois technique, le lecteur est bercé dans plusieurs univers: aérien, géopolitique, culinaire, touristique, scientifique, sociologique et plus encore.</div><div style="text-align: justify;">Un récit, imprégné d'une fibre humaniste très présente, de beaucoup d'amour et d'une force de détails, qui renseignent sur les différentes vies de son auteur. Cela se manifeste par un courage, peu commun, celui de tout dire et de tout partager, de dénoncer plusieurs phénomènes de société que les autres plumes nationales évitent au nom d'un certain "code" à respecter... il s'agit du harcèlement en milieu professionnel, de l’adultère, de la pédophilie et même de la pauvreté !</div><div style="text-align: justify;">Bravo également pour cette couverture savamment recherchée et qui marque une rupture avec le « paysage artistique » de nos romans.</div></span></span></div><div style="font-size: medium; font-weight: 400;"><span><div style="text-align: justify;"><b style="text-align: left;"><span style="color: #0c343d;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;">Amina Taghi : 21 mai 2022 & 10 juin 2002</span></span></b></div></span></div><div style="font-weight: 400;"><span style="font-size: medium;">Très cher Rida<br />Vous êtes et vous resterez un grand écrivain. Toutes mes félicitations à l'auteur que vous êtes de "Tant que je peux te dire je t'aime". </span><span style="font-size: medium;">J'ai fini de lire votre roman et j'ai été bouleversée par l'histoire de Rayan. Rayan ce personnage bienveillant, aimant, d'une grande sensibilité et qui est en grande souffrance de par ce qui lui arrive dans la vie. L'amour qu'il porte à sa femme et surtout à ses enfants est incompris. Il veut sauver son foyer mais malheureusement il n'y parvient pas. Beaucoup d'émotions. J'en ai versé des larmes tout au long du roman, j'ai partagé avec Rayan sa souffrance et sa tristesse mais un passage à la page 301 donne une note d'espoir à Rayan : " j'attends un ange qui me réapprendra l'Amour, serait une délicate alliance d'esprit, de douceur, de constance. Je lui offre une éponge pour estomper le passé, une fleur pour édulcorer le présent et un baiser pour célébrer le futur". Magnifique extrait du roman</span></div><div style="font-weight: 400;"><div><span style="font-size: medium;"><span>La dernière phrase du roman prononcée par Salim est belle : "oui... j'ai retrouvé l'inspiration...la paix...et l'amour. Je renais". </span>Le Pardon permet de retrouver la Paix et l'Amour.</span></div><div><span style="font-size: medium;"><span>Merci infiniment Monsieur Rida Lamrini pour ce très beau roman qui est captivant, poignant et bouleversant. </span>Bravo et toutes mes félicitations au grand écrivain que vous êtes.</span></div><div><span style="font-size: medium;"><span>Très belle plume. </span>On attend la suite dans le prochain</span></div></div></div></span></div></span></div><div style="font-weight: 400;"><b style="color: #073763; font-size: xx-large; text-align: justify;"><span style="color: #0c343d; font-size: x-large;">Houssaine Oubrim : 12 août 2022</span></b></div></div></span></span></div><div style="color: #073763;"><span><span><span style="font-size: medium;"><div style="text-align: justify;"><div></div></div><div style="text-align: justify;"><span>Je reproduis ci-après mon témoignage à propos de l’auteur Rida Lamrini *, auteur du roman « Tant que je peux te dire je t’aime ». </span></div><div style="text-align: justify;"><div><span>- Voir Photo du livre.</span></div><div><span>- Capture d’écran de mon post du 26 avril 2022.</span></div><div><span>Le titre du roman « Tant que je peux te dire je t’aime » cache un terrible conflit familial. Au fur et à mesure que RAYAN, le personnage principal raconte son histoire personnelle et familiale, je me dis ce titre, est-il le bon pour ce roman ? Ce n’est que quand je suis arrivé à la 249 page, en publiant sur ma page fb « UNE BOMBE » ! que j’ai compris l’importance du titre du roman.</span></div><div><span>Quand RAYAN raconte : </span>« Mon frère Abdellah m’arracha à mon oncle et m’y inscrivit (au lycée militaire royale ndlr). L’enseignement me permit d’avoir une éducation d’excellence. Je réussis brillamment mes études, me retrouvai en lice pour les concours aux Grandes écoles d’ingénieurs, convoitées par les lycéens les plus remarquables du pays ». </div><div><span>Je ne sais pas comment en lisant ce passage j’avais les yeux humides en pensant à ce « Frère Abdellah arrachant » son jeune frère à son oncle… </span></div><div><span>J’ai eu également les larmes aux yeux au moment où le docteur Salim a donné une conférence devant des sommités scientifiques. </span>Plus loin RAYAN dit que ce roman est « un peu de moi, un peu de mon imagination », et dit-il plus loin « N’oublions pas que c’est juste un roman ». </div><div><span>C’est un roman certes et donc une fiction mais ceci n’empêche pas le lecteur de lire entre les lignes et de donner libre cours à son imagination. </span>UN ROMAN QUI M’A ENORMEMENT TOUCHE ET SOUHAITE QU’IL SOIT LU PAR TOUS LES PERES, MERES, EPOUSES ET MARIS.</div><div><span>HO, le 12/08/2022.</span></div><div><span>PS/</span></div><div><span>• Pour ceux qui l’ignore voici une biographie de Rida Lamrini tirée Wikipédia : </span></div><div><span>• Biographie </span></div><div><span>• Né en 1948 à Marrakech, Rida Lamrini a effectué ses études secondaires au lycée militaire de Kénitra1.</span></div><div><span>• Ingénieur en informatique de l'ENSEEIHT de Toulouse, juriste en droit public de l'Université Mohammed V de Rabat, diplômé du Cycle Supérieur de Gestion de l’ISCAE, Rida Lamrini revient au Maroc en 1991 après un séjour au Canada au cours des années 80 en tant que Conseiller économique près l'Ambassade du Royaume du Maroc.</span></div><div><span>• Depuis 2001, il préside l'association INMAA et la Fédération Nationale des Associations de Microcrédit (FNAM) qui regroupe l'ensemble des Associations de Microcrédit.</span></div><div><span>• Depuis 2007, il gère et coordonne pour le compte de bailleurs de fonds nationaux et internationaux un programme de promotion de l’emploi et d’assistance des jeunes à la création de leurs entreprises dans les Provinces du Sud du Royaume.</span></div><div><span>• Source Wikipédia.</span></div></div></span></span></span></div></div><div style="color: #073763;"><div style="text-align: justify;"><h2><span style="font-size: x-large;"><span>Imane Benzarouel sur Chaîne Inter : </span><span>20 juin 2022</span></span></h2><div><div><span style="font-size: medium;">En signant sa dédicace pour moi, Rida Lamrini avait parié qu'une fois commencé, je n'allais pas lâcher son livre et m'a recommandé de prévoir un mouchoir pour sa lecture. Effectivement, je ne l'ai pas lâché et l'ai terminé en 3 jours avec des yeux embués.</span></div><div><span style="font-size: medium;">"Tant que je peux te dire je t'aime", c'est l'histoire de Ryan un "jeune" sexagénaire qui vit un tournant dans sa vie, sa femme le quitte après 30 ans de mariage, pour des considérations matérielles surtout. Rayan tente d'abord de recoller les fragments de leur couple. Las, il cherche consolation et réponses à ses questions auprès d'autres personnes qu'il rencontre au gré de ses déplacements et de sa navigation sur le net. Du jour au lendemain, il se retrouve sans rien, sans épouse, sans foyer et surtout sans ses 3 garçons. Après ses efforts pour regagner son épouse, il va se livrer à un autre challenge encore plus difficile, celui de regagner ses enfants et les rassembler autour de lui. Cette quête va l'obliger à déterrer d'anciens souvenirs douloureux, des souvenirs qu'il a cru enterrés à jamais. Il va s’acharner, jusqu’au bout, tant qu’il peut dire je t’aime.<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dxgzyvarVTcosTp6k2KTN0GrEunPT8OWAGMCpqKMJbUDDbzcGVnNkjbfF1rYOsWaKsQappAXg0bDatCuhnQrg' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></span></div><div><span style="font-size: medium;">A travers Rayan, l'auteur Rida Lamrini nous interpelle sur la relation dans le couple, la relation parents-enfants, les secrets de famille, le viol et l’inceste, l'amitié, la famille, l'entraide, la bienveillance, la colère et surtout le pardon ... C'est un roman actuel (sorte de chronique sociale), reliant la fiction à des évènements qui ont fait l'actualité internationale et nationale (les attentats de Paris, la disparition de l’avion de Malaysia Airlines, la tragédie du petit garçon assassiné à Tanger et bien d'autres ... On retrouve la minutie de l'auteur et son esprit de partage, dans la description des personnages, des espaces et des lieux à travers les rencontres et les déplacements de Rayan entre Casablanca, Bouznika; Kuala Lumpur, Paris, Venise, Moscou, Marrakech, Cap de l'eau, Oued Laou ... </span></div><div><span style="font-size: medium;">Un roman frais et moderne à partir de la couverture (on dirait une série américaine) avec beaucoup de références, notamment musicales, puisque le, Rayan est un romantique fan des années soixante, de la culture hippie et du "peace and love". </span></div><div><span style="font-size: medium;">Je ne vous en dis pas plus et vous laisse le découvrir par votre propre lecture. </span></div><div><span style="font-size: medium;">Portez-vous bien les amis !</span></div></div><div><b style="color: #0c343d; text-align: left;"><span style="font-size: x-large;">Khalid Lazrak : 30 avril 2022</span></b></div></div></div></span></span></div><div><div><div><span><div style="color: black; font-weight: 400; text-align: left;"><span style="font-size: medium;">Ravi et enchanté de partager avec vous le talent de notre cher Ssi Rida Lamrini grand ami du 1er Lycée Militaire Royal qui a publié un nouveau roman. Je vous en souhaite très bonne lecture : https://web.facebook.com/1818107501/videos/1395433447559156/</span></div><div style="color: black; font-size: medium; font-weight: 400; text-align: left;"><b style="color: #0c343d;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #0c343d;"><b>Houssaine Oubrim</b></span><b> : 26 avril 2022</b></span></b></div></span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Cher Rida Lamrini je vais apporter mon modeste témoignage, à l’honneur que t'ont réservé les anciens élèves du Lycée Militaire Royal de Kénitra samedi dernier, celui de l’ancien répétiteur durant 3 années du 26 janvier 1966 à fin juin 1968, après ton obtention du Baccalauréat série Mathématiques.</span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Je me rappelle parfaitement du chétif élève Rida Lamrini entrant dans le bureau du surveillant général, se mettant au garde-à-vous, chaussant des sandales en cuir, ce qui attirait le plus mon attention, lequel fut le Major de sa promotion et Major de la matière de philosophie des trois classes réunies, BCD, économie, sciences expérimentales et la terminale « C » mathématiques élémentaires. Je me rappelle toujours d’un samedi après midi où j’ai été chargé par le surveillant général, l’Adjudant-chef Bouchet (avec toutes réserves quant au nom), de distribuer et de surveiller un sujet d'un simili d’examen en philosophie aux trois classes réunies, série économie, sciences expérimentales et mathématiques et que l’élève Rida Lamrini fut le premier à me rendre sa copie.</span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Je me rappelle des professeurs discutant dans la salle des professeurs du travail des élèves et de leur unanimité quant il s’agit de « l’excellent élève Rida Lamrini ». </span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Je me rappelle des bulletins de notes que je remplissais toutes les quinzaines, destinés aux parents d’élèves. </span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Je me rappelle de l’appréciation du professeur de philosophie, c’était une dame dont j’ai oublié le nom, mentionnant sur le livret, je cite : « Le » Bon élève. </span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Tous les professeurs étaient des Français, sauf évidemment le professeur d’arabe Monsieur Kassimi. </span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">HO, le 26/04/2022.</span></div></div><div><span style="font-size: x-large;"><b><span style="color: #0c343d;"><span style="font-family: inherit;">Abderrahamne Karmane</span></span></b><b style="color: #0c343d;"> : 26 avril 2022</b></span></div><div><div><span style="font-size: medium;">Un pur bonheur de lire ce roman ! Si poétique et si romantique, limite sensuel.</span></div><div><span style="font-size: medium;">Une grande plume se révèle au fur et à mesure que l'on chemine dans ce jardin fleuri, de sentiments exacerbés, de verbes, de qualificatifs, d'actions et de l'amour pur, gratuit, sans exigence de retour aucune!</span></div><div><span style="font-size: medium;">Un amour vrai, sortant d'un cœur vrai, connaissant l'auteur au grand cœur, ce roman est "presque" que dis-je, est autobiographique !! Je n'ai parcouru que 151 pages, j'ai honte d'en parler, mais je ne peux m'empêcher de saluer autant le style que l'histoire, l'imagination et la composition d'un pur cru intellectuel!</span></div><div><span style="font-size: medium;">Celui qui ne l'aura pas lu, aura raté un formidable voyage dans le temps, l'espace où le réel se confond avec l'imaginaire, et aura raté l'occasion d'être transporté ailleurs et à en oublier les tracas de sa propre vie!!</span></div></div><div><span style="font-size: medium;">Vivement que je le finisse ! Et .... Vivement le suivant !!</span></div><div><span style="font-size: x-large;"><b><span style="color: #0c343d;"><span style="font-family: inherit;">Amina</span> </span></b><span style="font-family: inherit;"><b><span style="color: #0c343d;">Alaoui : 19 mai 2022</span></b> </span></span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Sur nos opinions qui deviennent des jugements, je n’ai pas le droit de juger...dixit Marcel Pagnol au festival de Cannes en 1955. Ai-je le droit de juger, O que non, ai-je le droit de dire, de décrire, de ressentir, de déblatérer, de ressortir toutes mes émotions violentes ou en douceur. O que oui.</span></div><div><span><div><span><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Je viens de terminer il n’y a pas si longtemps de cela un ouvrage qui s’intitule : « Tant que je peux te dire je t’aime», d’un grand romancier et un grand humaniste, Mr Rida LAMRINI. Et ce roman, qui n’en est pas un réellement, puisque la première impression que j’ai ressentie, est plus un Vécu quotidien qui vous plonge dans un monde parfois si réaliste mais aussi et souvent plein de fantasmes et de scènes fantasques et allégoriques !</span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Que dire de cet ouvrage sans être de parti pris, tout en étant objective. Un seul mot : Captivant ! Oui, il est vrai, captivant, romancé, fantasque, réaliste, humain... Pétri d’humanisme car l’auteur donne à son héros un Personnage bouleversant d’amour envers sa Femme, ses enfants, toutes les femmes, toutes les personnes démunies, tous les êtres oubliés de la Société, marginalisés et méconnus ! </span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Des scènes et des passages bouleversants et pétries d’amours incomprises ... Sans être mièvre mais avec lucidité, l’auteur donne une musicalité du travail accompli par le héros pour son dernier requiem ! D’autres êtres le suivent, Salim peinent à les reconnaître. Il n’est pas au bout de sa sidération. Les silhouettes marchent en file indienne sur les eaux du lac, avancent le long des ondes rouges qui animent sa surface. Sur une rive du lac, entourés de leurs amis, les Beatles entament avec leurs amis All you need is love.</span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Ainsi va l’ouvrage, agréable, accrochant, envoûtant, déroutant , poignant et plein de rebondissements. </span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><br /></span></div><div><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">A lire assurément !</span></div><div style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div></span></div></span></div><div><span style="font-size: medium;"><br /></span></div></div><div><p><br /></p></div><div id="mciapp-exclusion-container"></div><mci-extension data-role="overlay" id="overlay-root"></mci-extension><div id="mciapp-exclusion-container"></div><mci-extension data-role="overlay" id="overlay-root"></mci-extension>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-55602552889765158262022-04-05T20:15:00.007+00:002022-05-16T21:49:16.102+01:00Ecrire<p><span style="font-size: x-large;"><b><i>Ecouter le Podcast : <a href="https://www.google.com/url?rct=j&sa=t&url=https://podcast.ausha.co/lodj-8emejour/ecrire-par-rida-lamrini&ct=ga&cd=CAEYACoSMTkwNzY3NjkwNDQ2NDQwMDg3MhljOWVhOWYyOTIwOGI2YWQ1OmZyOmZyOkZS&usg=AOvVaw2dGN4Pt_g_kkih6X54DcF1" target="_blank">Écrire</a></i></b></span><span style="font-size: large;"> </span> <span style="font-size: large;"> </span> <br /></p><p>Écrire pour soi. </p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfSaruJ2VH-hRd95wgg48pbV34ndX6IwqZggATXlUDsidVsv7Qw3nVLFXd0HqTHEZPgNTHFH0xw4af8ZuE9trDnvWi4kPW95KA6VwKapFbmhYknsM5aLf2z62MvmwnmNcEcfdPT95by6bM-KX_SyfK-K15c8gUHgLBlwiwChnPFzW9xnWxVx8hVb3W/s225/67509020_10219660247357672_3278916615181172736_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="224" data-original-width="225" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfSaruJ2VH-hRd95wgg48pbV34ndX6IwqZggATXlUDsidVsv7Qw3nVLFXd0HqTHEZPgNTHFH0xw4af8ZuE9trDnvWi4kPW95KA6VwKapFbmhYknsM5aLf2z62MvmwnmNcEcfdPT95by6bM-KX_SyfK-K15c8gUHgLBlwiwChnPFzW9xnWxVx8hVb3W/s1600/67509020_10219660247357672_3278916615181172736_n.jpg" width="225" /></a></div>Écrire pour se retrouver en soi, se retrouver avec soi. <p></p><p>Écrire pour fixer le vécu, peindre le rêve, donner corps à une émotion fugace. Par des mots, par des phrases, perpétuer l’instant éphémère, l’empêcher de s’évanouir dans les abysses de l’oubli.</p><p>Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d’indicibles sensations, les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, les partager. </p><p>Avec des lettres, donner âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l’on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.</p><p>Écrire pour revisiter l’évidence, remodeler le réel. À travers l’agencement de phrases, en renvoyer l’image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.</p><p>Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s’aventurer dans les abîmes du quotidien, et cueillir l’insignifiant enfoui dans l’intimité de vies ordinaires.</p><p>Écrire dans la sérénité de l’intimité, ou dans la frénésie des foules. Pénétrer l’univers de l’autre, lui tendre la main, lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances.</p><p>Puiser dans l’exubérance d’une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, les phrases de l’universel, offrir une vision, présenter une réflexion, suggérer un retour sur soi.</p><p>Écrire pour exorciser, se libérer, donner, s’offrir, dénoncer, partager, convaincre, étancher sa soif de savoir. </p><p>Écrire, encore écrire… jusqu’à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.</p><p>Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l’histoire dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.</p><p>Et si, au bout des tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu’une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour peut-être enfin assouvir l’inextinguible quête de vérité, l’insatiable appétit de communier.</p><p><br /></p>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-61938840725396561762021-12-09T08:11:00.026+01:002022-01-18T21:42:52.382+01:00Bibliographie de Rida Lamrini<p style="background-color: white; color: #292929; font-family: Calibri; font-size: 14px;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEglpzKU6qOphCTEA18axV8asXDg-b1HM6S99l3jCEqOe3cPpOQEcjaUSvTzIPy5OZk7k9X61YxlFh_c1SXWJ0TqERGMUOjQjn4i_VSoyn0xfkN-eF32DRV5Wuj4kx-6dCODzsSlh-EGuesRPfrz6-dNExmp7wNWERqrH5F0QRuc9DL6t1gq9X6LLJ1g=s2048" style="clear: right; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1348" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEglpzKU6qOphCTEA18axV8asXDg-b1HM6S99l3jCEqOe3cPpOQEcjaUSvTzIPy5OZk7k9X61YxlFh_c1SXWJ0TqERGMUOjQjn4i_VSoyn0xfkN-eF32DRV5Wuj4kx-6dCODzsSlh-EGuesRPfrz6-dNExmp7wNWERqrH5F0QRuc9DL6t1gq9X6LLJ1g=w111-h167" width="111" /></span></a></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg1rDJXbqflbNBCxkARq1jyncgCCzWDbxm1o1sOJdOyMxB2ChXB0npIbId1O4bkaeQjZhYmBsJdTOWzUz03INr6kT8RU2JMccuUMyyv99zTRrtAEEvHwr1jpRzLNXHMJ95HoMx7_fdnPnSL3OFNUrmI_JOqwY_0JS4xjKrQiVJkkd0uQXozYuXilvFx=s2048" style="background-color: white; clear: right; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg1rDJXbqflbNBCxkARq1jyncgCCzWDbxm1o1sOJdOyMxB2ChXB0npIbId1O4bkaeQjZhYmBsJdTOWzUz03INr6kT8RU2JMccuUMyyv99zTRrtAEEvHwr1jpRzLNXHMJ95HoMx7_fdnPnSL3OFNUrmI_JOqwY_0JS4xjKrQiVJkkd0uQXozYuXilvFx=w123-h166" width="123" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfKeZE7ND1db7bZCXMHOCR8wxFs5NklGqnwFlvfgHFJZvisNf9fAuk8HnqGMOVFaiV_9Y5l4UYxc8N6eQp0dJnWGfHXSV7uMceX-9coFnT6scIi3R_h9l0GDw_ZWVF1iBD2KxjaoXVQ3a3D2mSGJnJHAVIlkPrqdBoKqhOwKtSbdaKjqPhorWESwt4=s2048" style="background-color: white; clear: right; font-size: 14px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfKeZE7ND1db7bZCXMHOCR8wxFs5NklGqnwFlvfgHFJZvisNf9fAuk8HnqGMOVFaiV_9Y5l4UYxc8N6eQp0dJnWGfHXSV7uMceX-9coFnT6scIi3R_h9l0GDw_ZWVF1iBD2KxjaoXVQ3a3D2mSGJnJHAVIlkPrqdBoKqhOwKtSbdaKjqPhorWESwt4=w122-h162" width="122" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiFTO019QGhd84atDEf2RcAm3tyyYfxaQE3P8ESft8nsiogSJXE50rwxBGpvflXSfqEe8YjtxOD7yt5vn0LIN5WLgXrCJRPop7a5wu8aEGAQ_Rxetq-F3-Io7yX0l5xEj5WdcJYIlvfqSszg5wkq4-VP3qgnArGaEgHjLWzyRqEkF2MkQKzMZlLwGMe=s2048" style="clear: right; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="164" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiFTO019QGhd84atDEf2RcAm3tyyYfxaQE3P8ESft8nsiogSJXE50rwxBGpvflXSfqEe8YjtxOD7yt5vn0LIN5WLgXrCJRPop7a5wu8aEGAQ_Rxetq-F3-Io7yX0l5xEj5WdcJYIlvfqSszg5wkq4-VP3qgnArGaEgHjLWzyRqEkF2MkQKzMZlLwGMe=w122-h164" width="122" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjz9HJ99Z1IKBrxSC2iLAXYrc30WlEhsXwYJ5APnCPIQhpIwLhqVoXEsWX7Re6syYkrcUV_SCmOrklHe_SGf226KhSt8waVwx4TUO_dcAxkBpAT3OaR1FZCQMXfxKdxRYvLSPAUciif7Lspuzn2rU3gGhnCye0R1cxuiXvbb_ngTktqDpOvE-TkJT7_=s2048" style="background-color: white; clear: right; font-size: 14px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjz9HJ99Z1IKBrxSC2iLAXYrc30WlEhsXwYJ5APnCPIQhpIwLhqVoXEsWX7Re6syYkrcUV_SCmOrklHe_SGf226KhSt8waVwx4TUO_dcAxkBpAT3OaR1FZCQMXfxKdxRYvLSPAUciif7Lspuzn2rU3gGhnCye0R1cxuiXvbb_ngTktqDpOvE-TkJT7_=w121-h162" width="121" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiQnvkCZ7VKvOqC-ceKhpzB7R2-ubIcxt0DJPfYuiY9dla06RxKDcMM60eUG8qAZeMpo8Pq2v8hfaaupdcnONQbpmtxIkgopcAmMYkGx4S2heBe0hXNopI1hVieGfkMTkFbzV8JO0oRjH0NwOGnXul1ADfpvt0yj8TLYYtkJLPH7acIKsQhvXOQdtOu=s2036" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2036" data-original-width="1400" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiQnvkCZ7VKvOqC-ceKhpzB7R2-ubIcxt0DJPfYuiY9dla06RxKDcMM60eUG8qAZeMpo8Pq2v8hfaaupdcnONQbpmtxIkgopcAmMYkGx4S2heBe0hXNopI1hVieGfkMTkFbzV8JO0oRjH0NwOGnXul1ADfpvt0yj8TLYYtkJLPH7acIKsQhvXOQdtOu=w96-h141" width="96" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhMtLvG59meAHckUg9gdWyB1q_imAPD5Rjd7zropCCm48yqb9gLfH5YGDVIPQHGhXcqjoJOLdoDT6cZViYG6NZqJDisoqE-sTqZKYfVUfSKsev6ExA2uTDqFHZiyx97Y2CUFB1jYtBnvTRR-Ry5VrrByRmtlDJNPjfzVSPbGLPk5IGKk7XMK0lDZfOU=s2048" style="clear: right; font-family: Calibri; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhMtLvG59meAHckUg9gdWyB1q_imAPD5Rjd7zropCCm48yqb9gLfH5YGDVIPQHGhXcqjoJOLdoDT6cZViYG6NZqJDisoqE-sTqZKYfVUfSKsev6ExA2uTDqFHZiyx97Y2CUFB1jYtBnvTRR-Ry5VrrByRmtlDJNPjfzVSPbGLPk5IGKk7XMK0lDZfOU=w138-h184" width="138" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4yxRxeV268I4w2GvQ2Fr8WOxdlcm91UHsSFjg9Lc_5jTPk6DX1nKEn0RipVE69QlG1dDi4iF5aSqqxznYMHv9faMQ2ufDIrfHeVPJGyGHU3ks1OwBRLPiojzE7H-ubpdk8qCaSgwwsZYaqYDamC1IDsR1K36iuRCJsK_pqPLVrRoXRHpBeMJPM8WE=s1698" style="clear: right; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="1698" data-original-width="1210" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4yxRxeV268I4w2GvQ2Fr8WOxdlcm91UHsSFjg9Lc_5jTPk6DX1nKEn0RipVE69QlG1dDi4iF5aSqqxznYMHv9faMQ2ufDIrfHeVPJGyGHU3ks1OwBRLPiojzE7H-ubpdk8qCaSgwwsZYaqYDamC1IDsR1K36iuRCJsK_pqPLVrRoXRHpBeMJPM8WE=w123-h172" width="123" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgAhCFzRMMkWbZIEF9acfi4r-eypswnTslwHOgctJK6q2PWqjmgvfPa2QODAIb35nvzdWtuFU9QIlVDl22EC8xbCgKgJSge03OnewaB8gh0Z4KLE1W4_48wDmqBCE5TRRZC62LIO-48GyEg-hDnmdjJQ8M8LUJt_6Tyww66e-SND48vULRJkI4Ohq1E=s2835" style="clear: right; font-family: Calibri; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2835" data-original-width="1943" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgAhCFzRMMkWbZIEF9acfi4r-eypswnTslwHOgctJK6q2PWqjmgvfPa2QODAIb35nvzdWtuFU9QIlVDl22EC8xbCgKgJSge03OnewaB8gh0Z4KLE1W4_48wDmqBCE5TRRZC62LIO-48GyEg-hDnmdjJQ8M8LUJt_6Tyww66e-SND48vULRJkI4Ohq1E=w114-h166" width="114" /></a></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">_____________________________________________________________</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Début été 1999. </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Un an après « Le Maroc</span><span style="font-family: Calibri;"> de nos enfants ». </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://external-content.duckduckgo.com/iu/?u=https%3A%2F%2Ftse1.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.si_oJ_eK4U34lUXljJ1mYwHaE6%26pid%3DApi&f=1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="314" data-original-width="474" height="142" src="https://external-content.duckduckgo.com/iu/?u=https%3A%2F%2Ftse1.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.si_oJ_eK4U34lUXljJ1mYwHaE6%26pid%3DApi&f=1" width="240" /></a><span style="font-family: Calibri;">Un feuilleton débute dans un </span><span style="font-family: Calibri;">quotidien. À l’instar des grands quotidiens français du début du</span><span style="font-family: Calibri;"> 20ème siècle. Captivant. Décapant. Une première au Maroc. On était loin de s’en douter, c’était le premier tome de La saga des Puissants de Casablanca, et le début d’une longue carrière littéraire pour Rida Lamrini qui, depuis, s’est essayé à tous les genres : romans, essais, récits, mémoires…</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"><span style="font-family: Calibri;">Attention ! Une fois entre les mains, les ouvrages de Rida Lamrini ne vous lâchent plus ! Rassurez-vous, ils font beaucoup de bien.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://external-content.duckduckgo.com/iu/?u=https%3A%2F%2Ftse3.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.2rK422eiMv_ULDnRJZAxoQHaDv%26pid%3DApi&f=1" style="clear: left; float: left; font-family: Calibri; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="239" data-original-width="474" height="125" src="https://external-content.duckduckgo.com/iu/?u=https%3A%2F%2Ftse3.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DOIP.2rK422eiMv_ULDnRJZAxoQHaDv%26pid%3DApi&f=1" width="214" /></a><span style="font-family: Calibri;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">Ci-après, un rapide survol de son œuvre. </span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-family: Calibri;">_____________________________________________________________</span></div></div></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><b><span style="color: #990000; font-family: Calibri;">Le Maroc de nos enfants</span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEglpzKU6qOphCTEA18axV8asXDg-b1HM6S99l3jCEqOe3cPpOQEcjaUSvTzIPy5OZk7k9X61YxlFh_c1SXWJ0TqERGMUOjQjn4i_VSoyn0xfkN-eF32DRV5Wuj4kx-6dCODzsSlh-EGuesRPfrz6-dNExmp7wNWERqrH5F0QRuc9DL6t1gq9X6LLJ1g=s2048" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1348" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEglpzKU6qOphCTEA18axV8asXDg-b1HM6S99l3jCEqOe3cPpOQEcjaUSvTzIPy5OZk7k9X61YxlFh_c1SXWJ0TqERGMUOjQjn4i_VSoyn0xfkN-eF32DRV5Wuj4kx-6dCODzsSlh-EGuesRPfrz6-dNExmp7wNWERqrH5F0QRuc9DL6t1gq9X6LLJ1g=w166-h252" width="166" /></span></a><span style="font-family: Calibri;">« Un ouvrage audacieux qui dénonce toutes les formes d’abus qui menacent le progrès et le développement du Maroc. C’est un essai précis, généraliste (social, économique, politique…), audacieux et pertinent qui mêle les statistiques au récit et aux contes ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: right;"><b><span style="font-family: Calibri;">Le Reporter (21 avril 1998)</span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">« Rida Lamrini, se révèle un analyste, qui constate, analyse, ennemi de l’attentisme, du déterminisme, de l’éducation par obéissance veule et la contrainte asservissante. Il faut lire ce livre, le relire, y réfléchir même si l’on n’est pas d’accord avec tout ce qui est exprimé, pour relever sa manche, en ces jours d’alternance et rejoindre les chantiers en attente… Cette "diatribe", cette "chevauchée" contre des faits où, il faut le reconnaître, bien des choses ont été oubliées, est la preuve de l’amour de l’auteur pour son pays et son peuple et la métaphore même de ses préoccupations quant à l’avenir ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: right;"><b><span style="font-family: Calibri;">Al Bayane (2 avril 1998)</span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">« Enfants d’aujourd’hui, adultes de demain, avons-nous répondu à vos attentes ? Seriez-vous fiers de votre héritage dans le monde des nations civilisées ?… ». Ce sont là quelques-unes des questions qui ont poussé Rida Lamrini à écrire "Le Maroc de nos enfants". À travers de multiples situations, l’auteur développe deux axes principaux : l’éducation des enfants et les usages du monde politique. Avec tendresse et humour, l’auteur soulève dans le "Maroc de nos enfants" des enjeux majeurs de société.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: right;"><b><span style="font-family: Calibri;">L’Économiste (16 avril 1998)</span></b></p><div style="text-align: justify;"><b style="color: #990000; font-family: Calibri; mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p> </o:p></span></b><b style="color: #990000; font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Les Puissants de Casablanca</span></b></div>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg1rDJXbqflbNBCxkARq1jyncgCCzWDbxm1o1sOJdOyMxB2ChXB0npIbId1O4bkaeQjZhYmBsJdTOWzUz03INr6kT8RU2JMccuUMyyv99zTRrtAEEvHwr1jpRzLNXHMJ95HoMx7_fdnPnSL3OFNUrmI_JOqwY_0JS4xjKrQiVJkkd0uQXozYuXilvFx=s2048" style="background-color: white; clear: right; float: right; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg1rDJXbqflbNBCxkARq1jyncgCCzWDbxm1o1sOJdOyMxB2ChXB0npIbId1O4bkaeQjZhYmBsJdTOWzUz03INr6kT8RU2JMccuUMyyv99zTRrtAEEvHwr1jpRzLNXHMJ95HoMx7_fdnPnSL3OFNUrmI_JOqwY_0JS4xjKrQiVJkkd0uQXozYuXilvFx=w196-h265" width="196" /></span></a><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">« Les Puissants de
Casablanca » débute à Derb Talian. Ba Lahcen, marchand ambulant de son état, est
pris dans</span><span style="font-size: 11pt;"> une rafle pour non port de pièces d’identité. Cela lui vaut un séjour
de trois jours en prison. Sa fille Aïcha, assiste au meurtre de son amie par un
fils de puissant. Elle s’enfuit, effrayée par une justice qu’elle sait faite
pour les puissants. Jour après jour, l’auteur, Rida Lamrini, nouveau venu sur
la scène littéraire après son essai « Le Maroc de nos enfants », nous a tenu en
haleine.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Avec un style léger,
épuré, il nous entraîne dans les péripéties de la société schizophrénique
casablancaise. Ses personnages ressemblent à notre voisin de palier ou au
gardien du coin. Amine l’entrepreneur, revenu du Canada avec sa famille, des
projets plein la tête et des rêves au creux de la main, est happé par la
terrible campagne d’assainissement. Youssef, le journaliste, poursuit l’idéal
d’une société de justice. Yamani, magnat de la finance, règne sur un empire,
au-dessus des lois et des règles. Il est la loi. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Haletant, le roman
nous laisse en pan, avec un meurtrier impuni, un Amine, écœuré, sur le point
d’embarquer pour Montréal et un Youssef qui tente de le retenir.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Les Puissants a été porté à l'écran. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=3_QK75CMCOI" target="_blank">Voir le film.</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><b style="color: #990000; font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Les Rapaces de Casablanca</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfKeZE7ND1db7bZCXMHOCR8wxFs5NklGqnwFlvfgHFJZvisNf9fAuk8HnqGMOVFaiV_9Y5l4UYxc8N6eQp0dJnWGfHXSV7uMceX-9coFnT6scIi3R_h9l0GDw_ZWVF1iBD2KxjaoXVQ3a3D2mSGJnJHAVIlkPrqdBoKqhOwKtSbdaKjqPhorWESwt4=s2048" style="background-color: white; clear: right; float: right; font-size: 14px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfKeZE7ND1db7bZCXMHOCR8wxFs5NklGqnwFlvfgHFJZvisNf9fAuk8HnqGMOVFaiV_9Y5l4UYxc8N6eQp0dJnWGfHXSV7uMceX-9coFnT6scIi3R_h9l0GDw_ZWVF1iBD2KxjaoXVQ3a3D2mSGJnJHAVIlkPrqdBoKqhOwKtSbdaKjqPhorWESwt4=w187-h250" width="187" /></span></a><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">Un an plus tard,
entraîné selon ses propres aveux par ses personnages et les événements, Rida
Lamrini récidive</span><span style="font-size: 11pt;"> en 2000 avec « Les Rapaces de Casablanca ».</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il nous fait revivre l’atmosphère de l’année
1997, une année de grandes espérances, mais également, selon ses termes, de
grandes désillusions. Talabi, l’arrogant député et président de commune, prend
le devant de la scène avec ses magouilles politiciennes et électorales. Le
système est mis à nu, la voracité de notre personnel politique dévoilée. Au
milieu des intrigues, émerge sa fille, la douce Yasmina, totalement dévouée aux
enfants de la rue. Son histoire d’amour avec Youssef, farouche adversaire de
son père, campe un drame cornélien et donne une charge émotionnelle et une
dimension humaine à une trame romanesque toujours captivante qui nous mène
jusqu’à l’avènement de l’alternance, moment politique qui a cristallisé tous
les espoirs d’une société assoiffée de justice, avide d’un mieux-vivre.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="color: #990000; font-family: Calibri;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p> </o:p></span></b><b><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Le Temps des Impunis</span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiFTO019QGhd84atDEf2RcAm3tyyYfxaQE3P8ESft8nsiogSJXE50rwxBGpvflXSfqEe8YjtxOD7yt5vn0LIN5WLgXrCJRPop7a5wu8aEGAQ_Rxetq-F3-Io7yX0l5xEj5WdcJYIlvfqSszg5wkq4-VP3qgnArGaEgHjLWzyRqEkF2MkQKzMZlLwGMe=s2048" style="clear: right; float: right; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiFTO019QGhd84atDEf2RcAm3tyyYfxaQE3P8ESft8nsiogSJXE50rwxBGpvflXSfqEe8YjtxOD7yt5vn0LIN5WLgXrCJRPop7a5wu8aEGAQ_Rxetq-F3-Io7yX0l5xEj5WdcJYIlvfqSszg5wkq4-VP3qgnArGaEgHjLWzyRqEkF2MkQKzMZlLwGMe=w187-h251" width="187" /></span></a><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">2004. « Le temps des
impunis », troisième de la Saga, s’inscrit dans la même veine. De son exil
italien,</span><span style="font-size: 11pt;"> Aïcha </span><span style="font-size: 11pt;">apprend la nomination d’un gouvernement d’alternance conduit par
un opposant qui incarnerait le changement. Elle reprend espoir de voir justice
rendue à la mémoire de son amie Lamia. Les enquêtes sur une série de meurtres
menées par Bachir, l’intègre inspecteur de police, et Oussama, le sémillant
enfant de la rue, s’entrelacent pour se rencontrer dans les méandres de réseaux
occultes.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Abdeslam, opposant
farouche, quitte rapidement son statut de militant de la première heure et se
glisse dans son nouvel habit de ministre insipide et docile de l’alternance, au
grand dam d’une société devenue subitement orpheline de porteurs de projets et
d’inspirateurs d’espérance. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Youssef, fidèle à ses
engagements jusqu'à la limite du tragique, incarne le combat de générations
avides de dignité, assoiffées de vérité, incrédules devant une justice
curieusement muette face aux privilégiés du pouvoir qui continuent d’évoluer
impunément au-dessus des lois. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Avec un talent de
conteur, Rida Lamrini nous fait revivre avec son style captivant les événements
majeurs de notre pays, depuis 1998 jusqu’à un certain vendredi du printemps
2003. De façon crue, sans détours.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Analyse profonde et
sans concession de notre société entre la fin d’un règne et le début du
suivant, la Saga des Puissants de Casablanca, une première dans le genre, est
une œuvre fruit d’un travail de longue haleine. Témoin de son temps, tel un
peintre impressionniste, traquant avec patience les détails des comportements,
à l’affût des traits de caractères secrets, Rida Lamrini, à travers une fiction
romanesque palpitante, procède par petites touches et explore une société
traversée par ses espérances, déchirée par ses antagonismes. La Saga
aura-t-elle une suite ? L’auteur répond : «<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Ce n’est pas moi qui décide. Ce sont les événements qui décident pour
moi. »<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p> </o:p></span></b><b><span face=""Calibri",sans-serif" style="color: #990000; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Y a-t-il un avenir au Maroc, me demanda
Yasmina</span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjz9HJ99Z1IKBrxSC2iLAXYrc30WlEhsXwYJ5APnCPIQhpIwLhqVoXEsWX7Re6syYkrcUV_SCmOrklHe_SGf226KhSt8waVwx4TUO_dcAxkBpAT3OaR1FZCQMXfxKdxRYvLSPAUciif7Lspuzn2rU3gGhnCye0R1cxuiXvbb_ngTktqDpOvE-TkJT7_=s2048" style="background-color: white; clear: right; float: right; font-size: 14px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjz9HJ99Z1IKBrxSC2iLAXYrc30WlEhsXwYJ5APnCPIQhpIwLhqVoXEsWX7Re6syYkrcUV_SCmOrklHe_SGf226KhSt8waVwx4TUO_dcAxkBpAT3OaR1FZCQMXfxKdxRYvLSPAUciif7Lspuzn2rU3gGhnCye0R1cxuiXvbb_ngTktqDpOvE-TkJT7_=w207-h278" width="207" /></span></a><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">Les événements décident
pour lui lorsqu’une jeune fille lui pose la question : « Monsieur, Y a-t-il un
avenir au</span><span style="font-size: 11pt;"> Maroc ». Question anodine, qui hante les Marocains.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Tentant d’y répondre,
cet ouvrage, publié en même temps qu’est rendu public le rapport sur cinquante
années de développement humain, explore pourquoi le système de gouvernance
politique n’a pas permis d’apporter de solutions aux problèmes d’ordre
économique, social et politique du Maroc. Clé de toute solution, le système de
gouvernance détermine la nature, la cadence et l’audace des mesures exigées par
le Maroc souhaitable. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Quel rôle doit jouer
le gouvernement ? Selon quel mode de scrutin élire les représentants de la
nation ? Qu’attendre des partis politiques ? Comment assurer l’accès au pouvoir
d’une majorité forte, démocratiquement choisie ? L’examen de ces questions
existentielles, déclinées de l’interpellation de Yasmina, aboutit à des
propositions concrètes de nature à alimenter le débat auquel les Marocains sont
invités.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Rida Lamrini livre sa
réflexion, sous une forme où le substantiel s’entremêle à l’imaginaire. Les
personnages sont tout sauf fictifs. C’est vous, c’est elle, ce sont les
Marocains, face à leur destin, appelés à se mobiliser au service d’un projet
national partagé.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: justify;"><b style="color: #990000; font-family: Calibri; text-align: left;">L’Université marocaine, autrement</b></p><div><div><span style="color: #990000; font-family: Calibri;"><b><i>A World Class University</i></b></span></div><div><span style="font-family: Calibri;"><br /></span></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiQnvkCZ7VKvOqC-ceKhpzB7R2-ubIcxt0DJPfYuiY9dla06RxKDcMM60eUG8qAZeMpo8Pq2v8hfaaupdcnONQbpmtxIkgopcAmMYkGx4S2heBe0hXNopI1hVieGfkMTkFbzV8JO0oRjH0NwOGnXul1ADfpvt0yj8TLYYtkJLPH7acIKsQhvXOQdtOu=s2036" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="2036" data-original-width="1400" height="246" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiQnvkCZ7VKvOqC-ceKhpzB7R2-ubIcxt0DJPfYuiY9dla06RxKDcMM60eUG8qAZeMpo8Pq2v8hfaaupdcnONQbpmtxIkgopcAmMYkGx4S2heBe0hXNopI1hVieGfkMTkFbzV8JO0oRjH0NwOGnXul1ADfpvt0yj8TLYYtkJLPH7acIKsQhvXOQdtOu=w170-h246" width="170" /></span></a><span style="font-family: Calibri;">L’on sait depuis longtemps que le temps et l’argent sont parmi les ingrédients essentiels pour créer “A World Class University”. Souscrivant à cette exigence, le Maroc a consacré dès l’indépendance des sommes colossales pour ne recueillir comme résultat que ce paradoxe d’entreprises à la recherche de compétences introuvables et de rues gorgées de diplômés en désespoir d’un emploi hypothétique !</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Avec le temps, la problématique a gagné en complexité, le temps et l’argent n’étant plus les seuls facteurs nécessaires pour l’université idéale. Nombre de marocains ont désespéré de voir se réaliser ce haut lieu de transmission du savoir et d’acquisition des compétences. Pourtant… une réforme du système d’éducation et de formation est en cours. Pour l’essentiel, les ingrédients sont réunis. Du moins sur le papier. Avec de l’imagination et une vision, saurons-nous donner un contenu concret à cette réforme et verrons-nous bientôt émerger la “World Class University” tant rêvée ? </span></div><div><span style="font-family: Calibri;">Fidèle à sa démarche, critique du présent et porté vers l’avenir, Rida Lamrini revient à l’essai, le genre qui l’a fait connaître. Préoccupé par la réforme en cours du système d’éducation et de formation, il livre sa réflexion sur les espérances suscitées par l’université, un sujet qui peine à figurer dans les priorités de l’agenda politique.</span></div></div><div><span style="font-family: Calibri;"><br /></span></div><div><b style="color: #990000; font-family: Calibri;">Les Chevaliers de l'Infortune</b></div><div><div><span style="color: #990000; font-family: Calibri;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhMtLvG59meAHckUg9gdWyB1q_imAPD5Rjd7zropCCm48yqb9gLfH5YGDVIPQHGhXcqjoJOLdoDT6cZViYG6NZqJDisoqE-sTqZKYfVUfSKsev6ExA2uTDqFHZiyx97Y2CUFB1jYtBnvTRR-Ry5VrrByRmtlDJNPjfzVSPbGLPk5IGKk7XMK0lDZfOU=s2048" style="clear: right; float: right; font-family: Calibri; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1530" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhMtLvG59meAHckUg9gdWyB1q_imAPD5Rjd7zropCCm48yqb9gLfH5YGDVIPQHGhXcqjoJOLdoDT6cZViYG6NZqJDisoqE-sTqZKYfVUfSKsev6ExA2uTDqFHZiyx97Y2CUFB1jYtBnvTRR-Ry5VrrByRmtlDJNPjfzVSPbGLPk5IGKk7XMK0lDZfOU=w169-h226" width="169" /></a><span style="font-family: Calibri;">Comment, d’épiphénomène au début des années 90, la microfinance marocaine est-elle devenue une</span><span style="font-family: Calibri;"> </span><span style="font-family: Calibri;">activité socio-économique consacrée ? </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Qu’est-ce qui a valu au Maroc d’être primé par les Nations Unies en 2005 ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Quels sont ces femmes et ces hommes, pionniers de la première heure, doux rêveurs de la lutte contre la pauvreté qui finirent par réaliser l’impensable : les pauvres sont en mesure d’emprunter ! En retour, ils honorent leurs engagements et remboursent leurs dus ! Leurs réalisations, ont-elles suivi un long fleuve tranquille, ont-elles vu le jour dans la douleur ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">À travers les portraits de femmes et d’hommes, souvent méconnus, Les chevaliers de l’infortune, la genèse relate la première décennie du microcrédit, nous fait vivre les émotions de celles et de ceux qui en furent les précurseurs, jette des lumières inhabituelles sur des péripéties ignorées.</span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt;"><b><span style="font-family: Calibri; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="color: #990000;">Le monde n’est pas facile à croquer dans une
chronique</span><o:p></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4yxRxeV268I4w2GvQ2Fr8WOxdlcm91UHsSFjg9Lc_5jTPk6DX1nKEn0RipVE69QlG1dDi4iF5aSqqxznYMHv9faMQ2ufDIrfHeVPJGyGHU3ks1OwBRLPiojzE7H-ubpdk8qCaSgwwsZYaqYDamC1IDsR1K36iuRCJsK_pqPLVrRoXRHpBeMJPM8WE=s1698" style="clear: right; float: right; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;"><img border="0" data-original-height="1698" data-original-width="1210" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4yxRxeV268I4w2GvQ2Fr8WOxdlcm91UHsSFjg9Lc_5jTPk6DX1nKEn0RipVE69QlG1dDi4iF5aSqqxznYMHv9faMQ2ufDIrfHeVPJGyGHU3ks1OwBRLPiojzE7H-ubpdk8qCaSgwwsZYaqYDamC1IDsR1K36iuRCJsK_pqPLVrRoXRHpBeMJPM8WE=w179-h250" width="179" /></span></a><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">Rida Lamrini tint durant deux ans pour le quotidien <i>Aujourd’hui le Maroc </i>une chronique chaque mercredi</span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;"> sur ses colonnes. </span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">Pour éviter le piège
du chroniqueur docte, détenteur de la science infuse, l’auteur créa des
personnages fictifs, acteurs d’histoires imaginaires qui se chargent de
véhiculer les réflexions, formuler les interrogations, porter les inquiétudes.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">Plusieurs fois, l’auteur
a connu la panne sèche, est resté figé devant l’écran noir. Mais le rendez-vous
avec les lecteurs ne peut pas attendre. Ainsi fut née <i>Le monde n’est pas
toujours facile à croquer</i>. </span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">Des fois, il fallait
trouver le temps de coucher la chronique résultat d’une subite inspiration : </span><i style="font-size: 11pt;">Les
clés du bonheur</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">, d’un coup de cœur : </span><i style="font-size: 11pt;">L’héritage des géants</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">, d’un
moment rare : </span><i style="font-size: 11pt;">La ville où l'on écoute le silence</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">, ou d’une forte émotion
: </span><i style="font-size: 11pt;">Et puis vint ton tour de partir</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">Bien des fois, la
chronique est inspirée d’un vécu : <i>Les lutins du bonheur</i> ou <i>Non, tu
n'es pas seule</i>, par un personnage particulier : <i>Mon coiffeur,</i> ou
suite à une rencontre : <i>Mon chauffeur de taxi</i>. </span><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">Les bizarreries de la
vie ont dicté des textes tels </span><i style="font-size: 11pt;">Exister… mais sur papiers</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">, ou encore </span><i style="font-size: 11pt;">Tribulations
d’un cycliste en ville.</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;"> Des fois, c’est un trop plein d’émotion qui
déclenche le flot des mots : </span><i style="font-size: 11pt;">Quand il ne reste qu’un seul mot, Zahira,
Khaoula</i><span face="Calibri, sans-serif" style="font-size: 11pt;">.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">L’état du monde et
les inquiétudes qu’il suscite ont été à l’origine de <i>Un monde à comprendre</i>,
ou <i>Le temps des incertitudes</i>, ou <i>Illisibles incertitudes</i>. Des
moments de doute ont surgi <i>Un jour…</i>, ou <i>M’as-tu vraiment aimée un
jour ?</i><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Et c’est ainsi que,
suivant le cours de la vie et des événements, au gré des situations vécues et
des personnes rencontrées, en fonction de l’air du temps et de l’humeur
ambiante, les chroniques se sont insensiblement enfilées les unes après les
autres, pour former Le chapelet de jours<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Durant deux années qu’avait
duré cet exercice, l’auteur a tenté d’appréhender un monde qui ne se laisse
facilement croquer… en une chronique.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><b><span face=""Calibri",sans-serif" style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><span style="color: #990000; font-family: Calibri;">Tant que je peux te dire je t’aime</span></span></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgAhCFzRMMkWbZIEF9acfi4r-eypswnTslwHOgctJK6q2PWqjmgvfPa2QODAIb35nvzdWtuFU9QIlVDl22EC8xbCgKgJSge03OnewaB8gh0Z4KLE1W4_48wDmqBCE5TRRZC62LIO-48GyEg-hDnmdjJQ8M8LUJt_6Tyww66e-SND48vULRJkI4Ohq1E=s2835" style="clear: right; float: right; font-family: Calibri; font-size: 14.6667px; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2835" data-original-width="1943" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgAhCFzRMMkWbZIEF9acfi4r-eypswnTslwHOgctJK6q2PWqjmgvfPa2QODAIb35nvzdWtuFU9QIlVDl22EC8xbCgKgJSge03OnewaB8gh0Z4KLE1W4_48wDmqBCE5TRRZC62LIO-48GyEg-hDnmdjJQ8M8LUJt_6Tyww66e-SND48vULRJkI4Ohq1E=w219-h320" width="219" /></a><span style="font-family: Calibri;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;">À l’autre bout du
monde, un homme en souffrance se motive pour sauver son foyer à son retour au </span></span><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Maroc.</span><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;"> À </span><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">son grand désarroi, la vie a libéré d'insaisissables fantômes, déterré
de mystérieux cadavres, révélé de sinistres spectres dont il ignorait
l’existence.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Hippie invétéré,
écrasé par son destin, il part en quête d’amour de bras en bras, de ville en
ville, allant de Casablanca à Kuala Lumpur, Moscou, Paris, Nairobi, Venise,
Marrakech, Ouarzazate. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: 11pt;">Pour apaiser son âme,
il confie à des mots sa peine, ses amours éphémères, son errance sans fin. Les
phrases s’alignent, les chapitres s’enchaînent, les personnages prennent vie.
Un roman de la vie naît de son vécu avec une crudité saisissante.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;">
</p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 2pt;"><span face=""Calibri",sans-serif" style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: Calibri;">Quel est cet amour à
la recherche duquel il est parti aux quatre coins de la terre ? Fallait-il
qu’il passe dans la quatrième dimension d'un monde surréel de rêves, de visions
et de fantasmagories, pour qu'il rencontre cet être auquel il peut enfin
dire je t’aime, écrire avec lui à quatre mains le dernier chapitre de leur vie,
transcender l’infinitude du temps par l’amour ?</span><o:p></o:p></span></p></div><div><br /></div>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-7259526994754074572021-11-20T23:01:00.016+01:002021-11-26T20:45:28.920+01:00Hommage à Ahmed Snoussi<p style="text-align: left;"></p><p style="text-align: left;"></p><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhikaqsy4N5gKfhmChrYYTEwWy5kbWmK-KzAb8wGAvTnuSLlAIC_95NaenZFu1BiCd5VfPXwltPLE00yOlUZGeVRFvLmyI0H5MIpFDMBuf77KfItA8Gm7DvMremdF_QgkhUYgdwmzsGCCU/s700/ahmed-snoussi.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div></div><div style="text-indent: 18.9333px;"><span style="letter-spacing: -0.266667px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg9h_i3xhuDW06tihhjXUrjBYdfSouBSvpBlS0WWtWc0Zc4fK5fqFhJgvK9Jsi4DRkU1XopRzd7t81a0nh9BO1DSrnEaK8JEpIA7QiNZHkrvSjP2rJ5mIvFaMiEAQkpm-duOeWoNPlI1Q/s700/ahmed-snoussi.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="467" data-original-width="700" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg9h_i3xhuDW06tihhjXUrjBYdfSouBSvpBlS0WWtWc0Zc4fK5fqFhJgvK9Jsi4DRkU1XopRzd7t81a0nh9BO1DSrnEaK8JEpIA7QiNZHkrvSjP2rJ5mIvFaMiEAQkpm-duOeWoNPlI1Q/w320-h213/ahmed-snoussi.jpg" width="320" /></a></div>À New-York, de l’autre côté de l’Atlantique, pendant qu’au Maroc le mouvement du microcrédit continuait à être ponctué de créations d’associations nouvelles, un homme d’É<br />tat dans ses bureaux de la Représentation permanente du Royaume du Maroc aux Nations Unis songeait à comment venir en aide aux démunis de sa ville de Meknès.</span> </div><div style="text-indent: 18.9333px;">Personnage haut en couleur, brun de teint, le geste raffiné, Ahmed Snoussi a un regard qui scintille selon les moments d’un humour d’une inimitable finesse, ou des éclats d’une vive intelligence. Ce que l’on sait moins, en raison d’une discrétion presque maladive de cet homme, c’est qu’il est un peintre à l’art consommé et un poète d’une rare sensibilité. Sa carrure de gros nounours cache un cœur tendre qu’il tient en permanence au creux de la main, à portée d’autrui. Homme d’engagement, au franc-parler, il vibre d’une profonde fibre sociale. Les facultés qui ont fait de lui un brillant diplomate lui ont permis de se frayer sans trop de dommages un chemin dans les hautes sphères du régime et, d’esquiver, sinon d’amortir, les inévitables coups de Jarnac de courtisans avides de pouvoir. Homme du sérail, Ahmed Snoussi finit sa carrière en tant que Représentant du Royaume aux Nations Unies et Président du Conseil de Sécurité, après avoir assumé les plus hautes charges de l’État. Ses qualités humaines exceptionnelles expliquent la sollicitude dont l’avait entouré Hassan II, dont il fut l’un des plus fidèles confidents et francs conseillers. </div><div style="text-indent: 18.9333px;">L’on comprend mieux ce qui fait vibrer ce personnage à la lecture de son recueil de poèmes et de tableaux Rêves et fantaisies, à partir desquels furent confectionnés des tapis vendus au profit de l’enfance handicapée de Meknès :</div></div><p></p><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;">« <i>Pendant les quarante années de ma carrière diplomatico-économique, … j’ai pu esquisser, pour ne pas dire gribouiller, quelques dessins qui sont plus des fantaisies et des fantasmes que ce qu’on pourrait appeler avec prétention des œuvres et encore moins des œuvres d’art… Si je n’ai pas signé de mon nom, c’est parce que c’était l’unique occasion qui m’était donnée de rendre un modeste hommage à ma mère, Hajja Kheira, qui fut cette dame merveilleuse, extraordinaire, qui m’a élevé et a ouvert mes yeux dès le plus jeune âge à la vie.</i></div><div style="text-align: justify;"><i>Je crois bien que c’est elle qui m’aura inculqué tout ce que j’avais commencé à savoir de la générosité, de l’amour du prochain, de la fidélité et sans aucun doute aussi, de la grandeur de Dieu, le Tout-Puissant, le Miséricordieux… Elle m’a répété tant de fois qu’il fallait aller vers ceux qui ont besoin de notre aide. Et jusqu’à la veille de sa disparition elle insistait encore et toujours : "Mon fils, ne méprise jamais les petits, demeure fidèle à ta parole et à tes amis, et ne te trompe jamais sur toi-même.</i> »</div></div><p>Jovial, Ahmed Snoussi est mieux décrit par sa poésie :</p><div style="text-align: left;"><i>Troubadour d’un autre siècle<br />Ou clown à la recherche de son rôle et de son personnage<br />Rire pour faire rire<br />Rire pour cacher sa peine et soulager sa douleur<br />Rire pour affronter ceux qui croient tout savoir<br />Rire pour désarmer ceux qui sont convaincus de tout pouvoir<br />Rire pour rire, n’est donné qu’à ceux qui sont bénis</i></div><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Cet homme, à la
tête de l’Association du Grand Ismaïlia, alerta un jour de New York ses amis de
Meknès et leur demanda d’envoyer un représentant pour participer à la première
rencontre du <i>Microcredit Summit</i>, tenue les 2, 3 et 4 février 1997 à
Washington DC, à l’instigation d’une ONG américaine. L’objet était de
rassembler les praticiens du microcrédit, les avocats, les institutions éducatives,
les </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">bailleurs de fonds, les
institutions financières internationales, </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">les ONGs, en vue de soulager la pauvreté par la microfinance. Ouvert par
Hillary Clinton, le Sommet réunit 3.000 participants provenant de 137 pays et
décida le </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">lancement d’une campagne
pour faire bénéficier 100 millions</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"> des familles les plus pauvres du monde du microcrédit, particulièrement
les femmes, avant 2005.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Convaincue par l’intérêt
du microcrédit, l’Association du Grand Ismailia décida de créer en 1998 une
institution de microcrédit, entièrement financée les membres et des militants
Meknassis. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt;">De retour au
Maroc après sa mission à New-York, Ahmed Snoussi consacra le restant de ses
jours aux pauvres de sa ville Meknès, et ceux du reste du pays, œuvrant de
concert avec ses confrères dans le microcrédit, auxquels il apportait sa large
expérience, son riche relationnel, son aura incomparable. Durant les années où
j’avais présidé au sort du microcrédit au Maroc, </span><span style="letter-spacing: -0.266667px;">j’avais </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt;">trouvé en lui le confrère
sincère, le conseillé avisé, l’ami fidèle. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 14.2pt;">Ahmed Snoussi
nous a quitté un lundi 11 octobre 2021, à l’âge de 92 ans. L’histoire retiendra
qu’il fut un des précurseurs de la diplomatie marocaine.</span> </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Dans son message de
condoléances à la famille, S.M. le Roi Mohammed VI l’a décrit comme un grand
patriote et un homme d’État connu pour son abnégation et son altruisme au
service des intérêts de la Nation dans les différentes hautes responsabilités
qui lui avaient été confiées, un brillant ambassadeur et un digne représentant
de la diplomatie marocaine lors des rassemblements internationaux et dans
plusieurs pays, de même qu’il incarnait un exemple d’ouverture, de dévouement
sincère et de défense des justes causes de la Nation et de ses constantes et
sacralités.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-prop-change: "Utilisateur Windows" 20211121T2241; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Ahmed Snoussi fut un homme exceptionnel. Il m'a marqué
par son intelligence pénétrante, sa gentillesse débordante, son humour
incomparable. <o:p></o:p></span></p><p style="text-align: justify;">
</p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Il vit toujours dans
mon cœur... il est présent dans mes souvenirs.<o:p></o:p></span></p><div style="text-align: center;">*</div><p style="text-align: left;">Une autre facette de Ahmed Snoussi :</p><p style="text-align: left;"><i>Formes martiennes ou créatures de nulle part.<br />Elles sont venues nous montrer dans leur équilibre et leur sérénité<br />que le bonheur, sans aller bien loin, est là, devant nous.<br />Elles sont venues nous dire aussi, <br />que la générosité est un don et une bénédiction de Dieu. <br />L’extase est plus que le plaisir. <br />Et voir un homme sourire parce que vous avez soulagé<br />sa peine ou son angoisse, <br />c’est déjà la félicité.</i><br /><br /></p><p style="text-align: left;">Ahmed Snoussi, Président d’Ismailia Microcrédit<br />in Rêves et fantaisies</p><div style="text-align: left;"><br /></div>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-49385595745742162712021-08-25T15:03:00.000+01:002021-08-25T15:03:26.810+01:00Je me souviens… The sweet sixties<p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.6pt; text-indent: 14.2pt;"><b><u>Extrait du roman "Tant que je peux te dire je t'aime"</u></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><u><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOYzHqwjhN8CCPKb89r74FjtDhwb66DOyCWKhkjijcDfzRMbiyaBggssjCrZZRRMbk4WJHNZ97Lc94mS4ICrjbwpqXHaEShuKJ3vbbsFktj5g9l26SUdVgmkfXfSYylvWV82FIFy9SGOI/s1200/5-1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1197" data-original-width="1200" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOYzHqwjhN8CCPKb89r74FjtDhwb66DOyCWKhkjijcDfzRMbiyaBggssjCrZZRRMbk4WJHNZ97Lc94mS4ICrjbwpqXHaEShuKJ3vbbsFktj5g9l26SUdVgmkfXfSYylvWV82FIFy9SGOI/s320/5-1.jpg" width="320" /></a></u></b></div><b><u><br /></u></b><p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.6pt; text-indent: 14.2pt;">La caserne était calme, le parc
désert. Les rayons du soleil se </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 14.2pt;">faufilaient entre les feuilles
des arbres. La chaleur</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 14.2pt;"> </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 14.2pt;">de juillet </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.6pt; text-indent: 14.2pt;">poussait les créatures vers la
pénombre. J’étais assis sur un banc sous </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; text-indent: 14.2pt;">un arbre, dans le parc abritant
l’alignement des maisons </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.6pt; text-indent: 14.2pt;">d’officiers de la garnison. Mes neveux jouaient non
loin, heureux </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; text-indent: 14.2pt;">d’être en vacances. Mon frère allait bientôt rentrer pour
le déjeuner. </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 14.2pt;">Il commandait la caserne. Je n’en étais pas peu fier.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">J’étais fébrile. Demain je
connaîtrais mon baptême de l’air.</span><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> <span style="letter-spacing: -.4pt;">Pour les miens,
j’allais à Paris passer les </span><span style="letter-spacing: -.5pt;">épreuves
orales d’accès</span> <span style="letter-spacing: -.4pt;">aux grandes écoles
d’ingénieurs après avoir réussi les examens écrits. Pour moi, j’irais retrouver
mes condisciples hippies. </span><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">J’avais ouvert mes yeux d’adolescent sur la philosophie
hippie,</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">comme Obélix était tombé dans la marmite de potion
magique </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">à </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">sa naissance. Nous voyions le monde sans pays ni frontières.
Nous vivions la révolution menée par Bill Haley, Chuck Berry,</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Elvis
Presley, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Rudy Valens, Little </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Richard,
Eddie Cochran. Je chantais Bob Dylan, fredonnais Joan Baez, </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">planais
avec The Doors, vibrais aux riffs d’Eric Clapton. Je criais </span><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">She
Loves</span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">You, Yé Yé Yeah !</span></i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> Je dansais
aux cuivres de </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Aretha </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Franklin, Percy Sledge, Chubby Checker, Wilson
Pickett, James</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Brown, Otis Redding. Peu savent que notre
mouvement était </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">nommé d’après le vocable africain <i>hip</i>, dérivé du
wolof <i>hipi</i>, qui signifie <i>ouvrir ses yeux</i>. </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Je
portais ses apparats, arborais ses </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">signes. Ma chemise était ornée
de fleurs, mon pantalon avait </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">des pattes d’éléphant, ma chevelure tombait sur mes
épaules,</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> au </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">grand dam de mon frère, officier militaire, et d’une
société qui nous avait affublé de <i>scarabées</i> à cause de notre chevelure
qui </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">ne cessait de s’allonger, symbolisée le mieux par The Beatles.</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Baby-boomers idéalistes, nous suivions Timothy
Leary, Ken Kesey, chantres de la contre-culture hippie, la sexualité libre, la musique
psychédélique. Nous rejetions traditions, ordre établi, </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.7pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">société
de consommation. Nous étions ouverts à d’autres cultures, d’autres perceptions
sensorielles. Nous voulions vivre libres, </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">authentiques. Nous rêvions d’amour,
compassion, entraide, bonheur, </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.7pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">humilité, empathie. Nous rejetions </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">l’égoïsme,
l’orgueil, l’envie, la guerre. Nous voulions un monde où la religion ne divise
pas les hommes, mais réunit les âmes. Un monde où l’on vaut </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">par son
concours au bien-être de sa </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">communauté, sans être </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">discriminé
pour sa peau, son ethnie, sa religion, son sexe. Un monde que Thomas Jefferson
avait défini en 1776 : </span><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">par le
Créateur de </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">certains droits inaliénables ; parmi ces droits se
trouvent la vie, la</span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">liberté et la recherche du bonheur.
Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et
leur juste</span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> pouvoir émane du consentement des </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">gouvernés.
Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient</span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">
destructive de ce but, le </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">peuple a le droit de la changer
ou de l’abolir et d’établir un nouveau </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">gouvernement. <o:p></o:p></span></i></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.6pt;">En ce juillet 1969, je voulais juste
vivre le bonheur décrit par</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> John Lennon : <i>Quand j’avais 5 ans, ma mère me
disait que le </i></span><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">bonheur était la clé de la vie. À l’école, ils m’ont
demandé ce que je voulais être quand je serai grand. J’ai répondu
"heureux". Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question. J’ai
répondu qu’ils ne </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">comprenaient pas la vie.</span></i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Mon frère Abdallah arriva. Nous passâmes le reste
de la journée à préparer mon voyage. Mes neveux virevoltaient autour de moi,
fiers de voir leur oncle devenir le premier ingénieur de la famille. Fatma,
leur tendre maman, m’aidait à faire ma valise, me </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">conseillait
sur comment me prendre en charge, moi qui avais </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">toujours vécu dans les
internats. Mon frère s’assurait que j’avais </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">mes documents et mon argent, me
soufflait les astuces pour vivre à Paris. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Cette nuit-là, une Caravelle décollait de
Casablanca, m’emmenait </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">vers <i>Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band</i>.</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Le soir
suivant, je communiais avec mes <i>coreligionnaires</i> dans </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">les </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">boîtes
de la rue Mouffetard aux sons de la pop et soul music. Quelques jours plus
tard, je traversai la Manche et, en compagnie de Mhamed, un être cher qui a
marqué de façon indélébile mon séjour chez les britishs, je traînai </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">dans </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.5pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">les
bars underground de Carnaby Steet, aux sons de The Stones, The Small Faces, The
Who, The Beatles. John et Paul m’ensorcelaient avec </span><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">A </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Hard </span></i><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.7pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">day’s
night</span></i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.7pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">. Jimi Hendrix, Joe Cocker, Richie Havens</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.5pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> m’entraînaient
dans la magie de Woodstock. Peu importe i<i>f</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">I can’t get no </i></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">satisfaction</span></i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">. Pèlerinage
ultime, je rêvais de répondre à l’invitation </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">de Scott McKenzie : </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: 6.0pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p> </o:p></span></p>
<div style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; page-break-after: avoid; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">If you’re going to San
Francisco,</span></i></div><div style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; page-break-after: avoid; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Be sure to wear some
flowers in your hair,</span></i></div><div style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; page-break-after: avoid; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><i><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">You’re gonna meet some
gentle people there.</span></i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;"> </span></div>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Depuis, je suis habité par la ferveur du <i>Peace
and love </i>de </span><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">ma
jeunesse, aspiration éternelle à un monde d’amour. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.7pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Aujourd’hui encore, pour débarbouiller de couleurs
l’affligeante </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.6pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">grisaille de la réalité, je puise avec mes pinceaux dans
la palette</span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.7pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">arc en ciel de l’utopie hippie, pour peindre un
monde où les hommes </span><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.5pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">accèdent au bonheur évanoui des <i>sweet sixties</i>.
</span><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p></o:p></span></p><br /><p></p>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-85158981414797761102021-07-21T00:04:00.032+01:002022-10-27T14:37:52.095+01:00Tant que je peux te dire je t'aime<p style="text-align: center;"><b><span style="color: #cc0000; font-size: x-large;">Passionnant, émouvant, surréel !</span></b></p><p></p><p class="text-build-content" style="margin-bottom: 7.5pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 7.5pt; margin: 7.5pt 0cm; text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhR1o3N-tD8OjmNBTlqRi-EiZI2NBf0AGW3HdynESm1ikfu4iJIscVIEje2pvBsvUeTO_IxRFKp3pysFtcLUUXVpnRxu-WxoZ7_hMt13XDsCrx2f8axdyD8aIspFtk14QfHOb0KuG1lCaPKegi5tMANaOpZgmBweYFJxQxBRTauXjBzd3YahA-jNSaQ=s2835" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2835" data-original-width="1943" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhR1o3N-tD8OjmNBTlqRi-EiZI2NBf0AGW3HdynESm1ikfu4iJIscVIEje2pvBsvUeTO_IxRFKp3pysFtcLUUXVpnRxu-WxoZ7_hMt13XDsCrx2f8axdyD8aIspFtk14QfHOb0KuG1lCaPKegi5tMANaOpZgmBweYFJxQxBRTauXjBzd3YahA-jNSaQ=w248-h362" width="248" /></a></div><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6pt; margin-top: 0cm; mso-add-space: auto; mso-margin-bottom-alt: 8.0pt; mso-margin-top-alt: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 15.3333px; letter-spacing: -0.266667px;">En souffrance à l’autre bout du monde, un homme est désemparé de voir la vie libérer soudain d’insaisissables fantômes, déterrer de mystérieux cadavres, révéler de sinistres spectres dont il ignorait l’existence. Dans sa peine, il s’évertue à trouver le moyen de sauver son couple à son retour au pays. </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6pt; margin-top: 0cm; mso-add-space: auto; mso-margin-bottom-alt: 8.0pt; mso-margin-top-alt: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 15.3333px; letter-spacing: -0.266667px;">Écrasé par son destin, hippie invétéré, il part en quête d’amour de bras en bras, allant de Casablanca à Kuala Lumpur, Moscou, Paris, Nairobi, Venise, Marrakech, Ouarzazate. </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6pt; margin-top: 0cm; mso-add-space: auto; mso-margin-bottom-alt: 8.0pt; mso-margin-top-alt: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 15.3333px; letter-spacing: -0.266667px;">Pour trouver le repos, il confie à des mots sa peine, ses amours éphémères, son errance sans fin. Et pendant que les phrases s’alignent, que les chapitres s’enchaînent, que les personnages s’animent dans un roman de la vie, il s’aventure dans la quatrième dimension d’un monde surréel de rêves, de visions et de fantasmagories, et trouve l’être auquel il peut enfin dire je t’aime, écrivant avec lui à quatre mains le dernier chapitre d’un roman d’une vie transcendée par l’amour, livrant l’histoire de la main d’un être éprouvé dans son âme tendue à un être aimé marqué dans sa chair.</span></p><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<p class="text-build-content" style="margin-bottom: 7.5pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 7.5pt; margin: 7.5pt 0cm; text-align: justify;"><b style="color: #134f5c; font-size: xx-large;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Rida Lamrini</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6pt; margin-top: 0cm; mso-add-space: auto; mso-margin-bottom-alt: 8.0pt; mso-margin-top-alt: 0cm; text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwgXf80l7daWFOrJDHI6aPrfds56HRBVJUdrqcdpEFunqogNJz71O_nXFUM-sO7iYz2KIEd65tG9kvsNcmvDm3wUrPublCs7Gu7azVfrWs9-Dj7r6TaVv4jfA-hP2TfCJGEycv39jbtQc5UBiwIQdJS8xtGidGLqztNyxSsOrfjYAFFDlnpNne6yLi/s1529/3.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1009" data-original-width="1529" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwgXf80l7daWFOrJDHI6aPrfds56HRBVJUdrqcdpEFunqogNJz71O_nXFUM-sO7iYz2KIEd65tG9kvsNcmvDm3wUrPublCs7Gu7azVfrWs9-Dj7r6TaVv4jfA-hP2TfCJGEycv39jbtQc5UBiwIQdJS8xtGidGLqztNyxSsOrfjYAFFDlnpNne6yLi/s320/3.jpg" width="320" /></a></div>Natif de Marrakech,
ingénieur, juriste, manager, Rida Lamrini a occupé divers postes de
responsabilités, dont Conseiller économique près l’Ambassade du Maroc au
Canada. De retour au pays en 1991, il se dédie à la cause des démunis et
préside la Fédération du Microcrédit. Sous sa présidence, le Maroc a été primé
par l’ONU en 2005, Année Internationale du Microcrédit.<o:p></o:p><p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0cm; mso-add-space: auto; mso-margin-bottom-alt: 8.0pt; mso-margin-top-alt: 0cm; text-align: justify;">Expert de la Banque Mondiale, il est expert en croissance verte et
promotion des métiers verts pour le compte du Plan d'Action pour la
Méditerranée.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6pt; text-align: justify;">Membre du Conseil
Consultatif des Droits de l’Homme, expert de la Banque Mondiale, il a géré
des programmes de promotion de l’emploi et créé sa fondation dédiée aux jeunes
porteurs de projets. <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 1.0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; margin: 0cm 0cm 6pt 1cm; text-align: justify;">
</p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; margin-top: 0cm; mso-add-space: auto; mso-margin-bottom-alt: 8.0pt; mso-margin-top-alt: 0cm; text-align: justify;">Rida Lamrini a publié plusieurs romans et essais.<br /><i><o:p></o:p></i></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 1.0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 0cm; margin: 0cm 0cm 6pt 1cm; text-align: justify;"><br /></p><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le Maroc de nos enfants, </span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">essai, 1998<i> <o:p></o:p></i></span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Les Puissants de Casablanca, </span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">roman, 1999, porté à l’écran<i> <o:p></o:p></i></span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Les Rapaces de Casablanca</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-style: italic;">, roman, </span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">2000<i><o:p></o:p></i></span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le Temps des Impunis</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-style: italic;">, roman, 2004<i>,</i></span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Y a-t-il un avenir au Maroc, me
demanda Yasmina</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-style: italic;">, essai, 2006<i>, <o:p></o:p></i></span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">L’Université Marocaine, Autrement</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-style: italic;">, essai,</span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">2007<i><o:p></o:p></i></span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Les Chevaliers de l’Infortune</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-style: italic;">, essai,</span><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;"> 2009</span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri; text-indent: -10.95pt;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><i style="text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%;">Le monde n’est pas facile à croquer dans une chronique</span></i><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; text-indent: -10.95pt;">, recueil, 2014</span></div><div style="margin-left: 63.8pt; mso-add-space: auto; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -10.95pt;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 107%; text-indent: -10.95pt;"><br /></span></div><div><a href="https://ridalamrini.blogspot.com/2021/12/bibliographie-de-rida-lamrini.html" target="_blank">Accéder à la bibliographie de Rida Lamrini</a></div><p></p>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-49797019517825511202021-02-18T22:03:00.003+01:002021-02-19T14:04:04.829+01:00Samia, mon amour<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcAOwJIDLQRf2x7TVsTTPhsStLD-6xcGI47C_PcvqxKeTfNGj_gF6HJeSgRaHxIuRAD6XwAR3NJkqA_Xsm4mQktEky-t1zOf-yIc1jR3dzrrTlndGTX5TFOlaANQjjAk25pFISMlhyphenhyphenTxo/s206/FJ.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="206" data-original-width="155" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcAOwJIDLQRf2x7TVsTTPhsStLD-6xcGI47C_PcvqxKeTfNGj_gF6HJeSgRaHxIuRAD6XwAR3NJkqA_Xsm4mQktEky-t1zOf-yIc1jR3dzrrTlndGTX5TFOlaANQjjAk25pFISMlhyphenhyphenTxo/w151-h200/FJ.jpg" width="151" /></a></div><div style="text-align: justify;">Le soleil se couche, le ciel rougit. Rayan ouvre une cannette de soda, s’installe à la terrasse, regarde la campagne environnante. Dans sa vie, il lui semble marcher sur des sables mouvants, ne s’accrocher à rien de solide. Il n’encaisse pas d’avoir perdu Samia. Peut-il la récupérer ? Désorienté, il ouvre son PC, reprend le texte qu’il lui a écrit, qu’il n’arrive pas à envoyer :</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><i><div style="text-align: justify;"><i>Samia, mon amour, </i></div></i><div style="text-align: left;"><span style="text-align: justify;"><i>Je continue à t’appeler mon amour. Un mot que je semble ne pouvoir dire qu’à toi. Out of the Blue, tu es entrée dans ma vie, une femme de plus dans mon itinéraire solitaire, que j’oublierais dans des étreintes furtives, des rencontres éphémères. Erreur. Tu t’es installée dans ma vie. Tu m’as aimé pour ce que j’étais. J’ai pris goût à tes vertiges amoureux, ton univers de tendresse. Depuis, chaque jour je pense à toi, chaque nuit mes rêves vont vers toi. Après une semaine d’un amour fou, tu es retournée à ton Paris trépidant, nous promettant de nous revoir, ne plus nous quitter. </i></span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Plus tard, alors que tu allais me rejoindre, le destin t’en avait empêché. Et lorsque j’allais m’envoler vers toi, mes soucis s’accumulèrent, mes peurs m’embrouillèrent. Je n’avais pas su exprimer mon désarroi. Devant mon téléphone, je suis resté figé dans ton souvenir. N’aurais-tu été qu’un fantôme ?</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Pour sauvegarder notre amour, il nous fallait surmonter l’éloignement, vaincre l’adversité. Devant mes hésitations et l’acharnement du destin, tu as fini par renoncer à notre amour. </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Pour apaiser ma peine, j’écris. Chaque jour, je compose un texte que je veux le plus beau qu’un homme n’ait écrit à une femme. Hélas, les mots dénaturent mes sentiments. Les phrases trahissent mes émotions. Chaque jour, le texte reste dans les limbes de mes pensées. Dans ma solitude, je continue de t’aimer. L’intonation de ta voix est toujours au fond de moi ! </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Loin de toi, j’erre de bras en bras, d’étreinte en étreinte. Je te cherche dans l’immensité d’un désert sentimental. Où es-tu ? Que fais-tu ? Que deviens-tu ? M’aurais-tu remisé dans les oubliettes de ta mémoire ? </i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><i>Alors, j’attends un signe du destin, un signe de toi. Notre amour n’est pas mort. Un jour tu émergeras des brumes du souvenir pour revêtir la parure de la réalité. Ce jour-là, je te retrouverai, tu me reviendras, mon errance se terminera.</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Rayan referme son PC, insatisfait de ses phrases, incertain de ses mots, perplexe devant un texte jamais parvenu à son destinataire. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">La nuit est tombée. Le ciel est constellé d’étoiles. Le visage d’ange de son benjamin réapparaît. Un pressentiment le tourmente. Le bonheur continuera à le fuir. Il finira seul, ne mourra pas entouré. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Il entend un bip. Son fils Salim a envoyé un SMS : </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Dad ! C’est terrible ! Des morts partout à Paris ! Mes amis sont en train de mourir !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;">Extrait du roman "Tant que je peux te dire je t'aime"</div><div class="separator" style="clear: both;">Jeudi 18 février 2021</div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;">Image d'après un tableau de Fouzia Jaidi</div></div>Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-35010034210712308082020-05-25T23:38:00.002+00:002020-09-09T17:29:02.478+01:00La photo<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 6pt; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<b><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">28 avril 2020<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La photo surgit subitement de
l’album, telle l’eau d’un geyser éjectée</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">en l’air, libérée des</span> entrailles
volcaniques <span style="letter-spacing: -0.2pt;">de la terre. Rayan la reçoit violemment
au visage.</span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"> Il est pris de spasmes. Les
larmes se</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">bousculent dans ses yeux. Le
regard embué, </span>rivé sur <span style="letter-spacing: -0.1pt;">la photo, </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">il s’éloigne</span> de <span style="letter-spacing: -0.2pt;">son écran d’ordinateur, se sent vaciller sur son</span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"> siège</span>. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dieu qu’il est beau Hicham !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une douleur l’étreint. Le silence
de ses enfants l’écrase. </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Son ventre est contracté à l’idée de ne plus les
revoir. Il </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">éteint </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">les lumières, ferme ses téléphones, désinstalle sa messagerie, désactive
ses</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> comptes sur
les réseaux sociaux, disparaît du radar. Il passe son temps au lit, obnubilé
par ses enfants, pleurant les larmes de son corps. N’a-t-il pas été le père
qu’ils voulaient ? <i>Un enfant n'a jamais les parents dont il </i></span><i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">rêve. Seuls les enfants sans
parents ont des parents de</span></i><i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> rêve.<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftn1" name="_ftnref1" style="mso-footnote-id: ftn1;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""calibri" , sans-serif" style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; line-height: 115%;">[1]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></a></span></i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Cela fait quatre jours qu’il vit reclus.
Sa solitude s’est épaissie. Ses</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">larmes ne cessent de couler</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">. Le cœur </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">serré,</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;"> la poitrine </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">oppressé</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">e</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">, il est assailli par d</span><span style="letter-spacing: -0.1pt;">e sombres pensées. </span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">Il oscille entre</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;"> s’enivrer à </span>l’alcool,
s’assommer à la drogue, mettre fin à ses jours. Après avoir surmonté sa crise du
temps où <span style="letter-spacing: -0.2pt;">ses enfants étaient encore jeunes,
il </span>s’est cru <span style="letter-spacing: -0.3pt;">indestructible, insensible
aux épreuves. Et voilà qu’une photo</span> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">exhumée</span>
<span style="letter-spacing: -0.1pt;">de l’oubli l’a dévasté, rendu impotent, </span>révélé
la <span style="letter-spacing: -0.4pt;">faiblesse confinée sous une carapace qu’il
pensait imprenable.</span> A<span style="letter-spacing: -0.1pt;">ffalé</span>
devant la télévision, <span style="letter-spacing: -0.1pt;">indifférent aux images
qui défilent</span>, il sombre peu à peu dans la dépression, en dépit de ses
efforts à réenfiler l’<span style="letter-spacing: -0.2pt;">armure de l’homme fort.
<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le soir tombe, avec lui toute la détresse
du monde. Il</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.3pt;">se glisse dans son lit, tire la couette sur lui, se
réfugie dans </span><span style="letter-spacing: -0.1pt;">un </span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">univers où, seul avec lui-même, </span><span style="letter-spacing: -0.4pt;">il panse les blessures de la vie. </span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il avance à pas lents dans une brume qui <span style="letter-spacing: -0.1pt;">adoucit l’apparence des formes. Il plane plus qu’il
ne</span> marche. Le silence enveloppe une flore que l’on devine luxuriante<span style="letter-spacing: -0.1pt;">. Le clair-obscur tinte de blanc violet la</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;"> nébulosité ambiante.</span> Oscillant entre rêve et<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> mélancolie,</span> douceur<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> et solitude</span>, <span style="letter-spacing: -0.1pt;">la savoureuse
couleur </span>apporte à l’endroit une distinction naturelle, une touche légère,
un halo suave. Des milliers <span style="letter-spacing: -0.2pt;">de lucioles virevoltent
dans l’air. Les insectes</span> luminescents <span style="letter-spacing: -0.2pt;">éclairent
l’atmosphère vaporeuse, rivalisant avec les</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">étoiles </span>qui scintillent dans le ciel bleu violacé<span style="letter-spacing: -0.1pt;">. </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">Sous
un bonnet rouge vif, l’air malicieux, la mine</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">espiègle,</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">un lutin surgit d’un
buisson, vient à sa rencontre.</span> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Bonjour Tootsie, dit Rayan. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il a affublé la créature onirique de ce nom dès leur <span style="letter-spacing: -0.2pt;">première rencontre. Tootsie sautille autour de
lui, </span>heureux de le revoir. Il <span style="letter-spacing: -0.2pt;">le
prend par la main,</span> l’entraîne à l’intérieur du monde fantasmagorique.<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Il y a un bail que tu n’es pas venu, dit-il. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Tootsie, j’ai besoin de toi. Je suis désemparé. <span style="letter-spacing: -0.1pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Alors apaise-toi, et rappelle-t</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">oi ce qu’a dit le Créateur :</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 6pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 13.25pt 0cm 14.2pt; mso-pagination: none; text-align: justify;">
<i><span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ceux qui ont
cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah. N’est-ce point
par l'évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? </span></i><span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">(28) <a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftn2" name="_ftnref2" style="mso-footnote-id: ftn2;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><i><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""calibri" , sans-serif" style="font-size: 11pt; line-height: 115%;">[2]</span></b></span><!--[endif]--></span></i></span></a><i><o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 6pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les yeux de Rayan s’embuent. Il refrène un sanglot.<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Tu pleures ? demande le lutin.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– La parole révélée me bouleverse. Ça me fait du bien.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Alors, raconte. Je suis tout ouïe.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Je ne sais par quel bout commencer.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il ravale son émoi, évoque la
photo, la détresse qui l’étreint.</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Ils </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">avancent </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">en silence </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">dans</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">une nature en demi-</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">teinte, arrivent à un promontoire qui surplombe une
immense vallée. Celle-ci s’évanouit au loin au pied de hautes montagnes</span>
enneigées. La <span style="letter-spacing: -0.1pt;">forêt s’est clairsemée, les
brumes dissipées, le ciel</span> éclairci. Tootsie attend que Rayan se confie,
comme il le fait quand il vient le voir. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– C’est triste, dit celui-ci d’une voix entrecoupée de
sanglots. À l’âge où l’on profite de s<span style="letter-spacing: -0.1pt;">es
enfants, je pleure </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">les miens. Ils
sont tout ce qui me manque de ma vie</span> passée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Je comprends ta peine. </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">J’étais près de toi à chacun de
tes coups durs. Quand tu as perdu ton</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">argent et n’as pas pu payer <span style="letter-spacing: -0.2pt;">la scolarité
de tes enfants. Quand tu as fait une dépression. Et quand tu as souffert pour
payer</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">leurs études supérieures. À
chaque fois tu t’en es sorti. Avec l’aide de Dieu. Tu t’en sortiras cette fois
aussi. Souviens-toi que rien ne nous</span> appartient ici-bas. Biens, progéniture,
<span style="letter-spacing: -0.1pt;">santé, tout Lui appartient. Rappelle-toi l’intimation
divine :</span> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 6pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 13.25pt 0cm 14.2pt; mso-pagination: none; text-align: justify;">
<i><span style="letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de
diminution de biens, de personnes et de fruits. (155) Et fais la bonne annonce </span></i><i><span style="letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">aux endurants qui disent, quand
un malheur les </span></i><i><span style="letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">atteint, certes
nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous </span></i><i><span style="letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">retournerons. (156) Ceux-là
reçoivent des</span></i><i><span style="letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> bénédictions
de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés. (157)
<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftn3" name="_ftnref3" style="mso-footnote-id: ftn3;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""calibri" , sans-serif" style="font-size: 11pt; letter-spacing: -0.3pt; line-height: 115%;">[3]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></a>.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 6pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Tu as appris ces préceptes à tes enfants ? <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Plus ou moins…, balbutie Rayan.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Plus ? Ou moins ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Je leur donnais l’exemple, leur en parlais, mais ne
leur imposais rien. <span style="letter-spacing: -0.2pt;">J’évite la contrainte,
préfère inculquer des</span> principes, donner l’exemple et les laisser libres
de leurs choix. Je n’aime pas m’afficher. La piété est une affaire personnelle.
C’est ma conduite dans la vie, y<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> compris
avec mes enfants. C’est ma façon de les respecter</span>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Je ne vais pas discuter l’éducation que tu as donnée
à tes enfants. C’est trop tard. Mais s’il y a un verset du Coran qu’ils auraient
dû apprendre c’est bien celui-ci : <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 6pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 13.25pt 0cm 14.2pt; mso-pagination: none; text-align: justify;">
<i><span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Et ton
Seigneur a décrété n’adorez que Lui ; et marquez de la bonté envers les père et
mère, si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi
; alors ne leur dis <span style="letter-spacing: -0.3pt;">point</span> Fi ! et ne
les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. (23) Et par
miséricorde abaisse pour eux l'aile de l'humilité et dis ô mon Seigneur,
fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit. (24) <a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftn4" name="_ftnref4" style="mso-footnote-id: ftn4;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span face=""calibri" , sans-serif" style="font-size: 11pt; line-height: 115%;">[4]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></a></span></i><span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 6pt; margin-bottom: 0cm; mso-line-height-rule: exactly; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Rayan reste silencieux, le
regard perdu dans les montagnes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">– Dieu est en train de t’éprouver. Sois endurant. Si
un être cher disparait<span style="letter-spacing: -0.1pt;">, un </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">ami viendra et te dira <i>« Je voulais avoir de
tes nouvelles »</i></span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"> et</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">,</span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"> par
miracle, tu te sentiras </span>moins seul. Un proche t’écrira des mots
compatissants, et ta peine sera plus légère. Et <span style="letter-spacing: -0.2pt;">lorsque rien n’apaise ta douleur, surviendra </span>un être qui adoucira
ton chagrin en te disant : <i>« Je sais la peine qui t’abat. C’est
nous-mêmes qui mourons en partie. Le vide ne se referme jamais, même si le
quotidien nous fait oublier un peu. Certaines nuits, le sourire de ma mère me
réveille. Il est celui de mes enfants. La vie est dans nos enfants »</i>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Les paroles de Tootsie dégoulinent sur Rayan comme
une pluie bienfaitrice qui tombe sur une terre desséchée. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">– Et si le Ciel, <span style="letter-spacing: -0.3pt;">dans
son impénétrable écriture du destin, décide d’éclairer ton malheur d’une
lumière sublime</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">, </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">il t’enverra
un être qui </span>partagera <span style="letter-spacing: -0.1pt;">avec toi </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">un magnifique poème de la vie. Dans les moments sombres de </span><span style="mso-bookmark: _Hlk40653343;">l’existence, le Ciel envoie des lutins du
bonheur. Avec des torches flamboyantes et des propos ineffables, ils allègent par
miracle les peines et illuminent les chemins de la vie.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rayan ouvre les yeux, retrouve le monde qu’il a fui la
veille. Il a mal aux tempes. Comme si on cognait dessus par intermittence. La
douleur s’estompe peu à peu. Un bruit inhabituel se fait entendre. On frappe à
la porte. Il se lève, inquiet, entrouvre la porte, jette un coup d’œil
circonspect. Sa dame de ménage est debout dans le couloir, essoufflée. Il ne
l’attendait pas. Ce n’est pas son jour de travail.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Aicha vit en famille dans le
village de Oulad</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Amara. De
condition modeste, elle est d’une nature douce, d’<span style="letter-spacing: -0.1pt;">une </span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">grande abnégation. </span><span style="letter-spacing: -0.1pt;">C’est une couturière de métier. Elle a cependant
accepté de faire </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">l’appartement de
Rayan</span><span style="letter-spacing: -0.1pt;"> les </span>samedi <span style="letter-spacing: -0.1pt;">matin</span>. Pendant qu’elle fait le ménage, elle
évoque sa vie de famille, lui raconte les histoires du village ; il lui <span style="letter-spacing: -0.2pt;">confie son vécu, lui parle des choses de la vie. </span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">Par-delà les niveaux social et</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;"> d’éducation qui les séparent, ces échanges </span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">les ont rapprochés, leur permettent de partager en
toute simplicité de profondes valeurs</span> <span style="letter-spacing: -0.3pt;">humanistes.</span>
<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Aicha semble agitée. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– M. Rayan, votre téléphone ne
répond pas. Vos</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> proches </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">à Casablanca ne savent comment vous joindre. Ils sont</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> paniqués</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">. Votre nièce </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Anissa <span style="letter-spacing: -0.2pt;">m’a pressée
de venir voir ce qui se passe. Ma famille est aussi inquiète. En venant ici, j</span>e
<span style="letter-spacing: -0.2pt;">m’attendais au pire. Dieu merci, vous êtes
sain </span>et sauf. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rayan s’efface, l’invite à entrer,
submergé par les</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">larmes. </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">Il
songe à Tootsie, détourne les yeux, contrôle son émotion. </span>Il lui parle
de la photo, du silence des enfants, du réveil des cicatrices<span style="letter-spacing: -0.1pt;">. </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">Aicha
connaît sa peine. Il lui a souvent parlé de son divorce,</span> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">de ses enfants. Pleurant doucement, elle le
console avec les mots des pauvres gens.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– M. Rayan, vos enfants reviendront. Soyez patient. Vous
êtes un homme bon. Dieu ne vous oubliera pas.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– La photo de Hicham m’a bouleversé. Ça m’a fait très
mal, au point de ne pas pouvoir parler. J’entendais sonner le téléphone, mais ne
pouvais pas répondre. Je ne savais quoi dire, et je n’avais rien à dire. Mais j’étais
loin de penser que ça allait déclencher une telle inquiétude.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Ne vous en faites pas. Ça s’arrangera. Les enfants
finissent par revenir à leurs parents.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Je ne pense pas. Je ne reverrai
pas les miens. Je ne</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça. Mais je
dois vivre</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;"> avec. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Votre famille vous aime. Et ça c’est important.<span style="letter-spacing: -0.2pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Bon, rentre chez toi, appelle
Anissa et ces deux numéros,</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">dis-leur que je vais bien, qu’ils ne s’inquiètent pas.
J’ai</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> besoin de</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> rester seul<span style="letter-spacing: -0.1pt;">. C’est
un moment de faiblesse. Ça </span>passera. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Quelque peu soulagé, il </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">se vautre devant sa <span style="letter-spacing: -0.3pt;">télévision,
regarde un vieux film des années</span> cinquante. Le temps passe lentement,
comme sa vie. <span style="letter-spacing: -0.3pt;">Soudain, il entend une
sonnerie nerveuse. Il se</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">dirige</span>
d’un pas mal assuré vers l’entrée, ouvre la porte, distingue deux silhouettes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">met du temps pour reconnaître ses visiteurs<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> inopinés, ne croit pas ses yeux. </span>À <span style="letter-spacing: -0.1pt;">l’heure qu’il est, ils devraient être à</span> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">leurs cabinets de médecins ! Ils ont</span>
abandonné leurs patients et se sont précipités chez lui ! Il réalise le
trouble provoqué par<span style="letter-spacing: -0.2pt;"> son silence</span> chez
sa famille.<span style="letter-spacing: -0.2pt;"> Après un moment de</span> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">flottement, i</span>l recule et, marchant comme un
somnambule, les précède au salon. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– On t’a cru mort ! disent-ils en chœur. Tu vis
seul, tu ne réponds pas au téléphone, que veux-tu qu’on pense ! <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ajoute Fayçal. Alors on est venu vérifier sur
place ! <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Vous avez croisé Aicha en venant ici ? Je lui
ai demandé de vous appeler et vous rassurer.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– On n’a vu personne. Tu crois
que ta nièce peut attendre l’appel de Aicha ! Elle est si angoissée pour
toi qu’elle m’a obligé à tout laisser tomber et venir ici d’urgence. Tu appelais
Fayçal dix fois par jour. D’un coup plus rien. </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Tu imagines son état. Il a tenu à</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">m’accompagner. </span><span style="letter-spacing: -0.2pt;">Tout le monde s’imagine le pire. Bon, tu vas bien,
on peut rentrer</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">, n’est-ce pas
Fayçal ? Mais ne refais plus ce coup !</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Désolé pour ce tracas, dit
Rayan, la mine penaude.</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Mais vous n’allez pas repartir tout</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">de suite !
Vous n’avez pas fait ce trajet pour rentrer</span> aussitôt ! <span style="letter-spacing: -0.2pt;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Avec un regard embué, Rayan voit Fayçal
et</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> <span style="letter-spacing: -0.1pt;">Mohammed
</span>autrement. Leur venue précipitée l’a autant étonné que profondément ému.
Elle les a métamorphosés à ses yeux. Assurément, les êtres prennent une toute autre
allure durant les épreuves. Ils ne sont plus le cousin et le mari de la nièce. Fayçal
n’est plus ce garçon qu’il appelle dix fois par jour pour parler de choses
sérieuses ou raconter des blagues idiotes, qui a grandi devant lui, est devenu
son médecin <span style="letter-spacing: -0.3pt;">de famille, resté l’ami de tous
les jours. Mohammed n’est plus le gendre</span> aimable, <span style="letter-spacing: -0.1pt;">rigoureux, mu par le sens de la famille, à la vie</span>
réglée comme une horloge, avec lequel il prend un malin plaisir à s’étriper à
coups de blagues qu’ils sont les seuls à savourer et décoder.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Au nom de la famille, <span style="letter-spacing: -0.1pt;">ses deux visiteurs </span>ont tout laissé tomber<span style="letter-spacing: -0.2pt;">, foncé sur Bouznika toute</span> affaire cessante<span style="letter-spacing: -0.2pt;">, anxieux de savoir ce qui lui est arrivé</span>. Leur
geste lui fait mesure<span style="letter-spacing: -0.2pt;">r </span><span style="letter-spacing: -0.4pt;">l’affection que sa famille lui porte, sentiment qu’il</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;"> </span><span style="letter-spacing: -0.4pt;">soupçonnait,
démontré aujourd’hui au grand jour. Ému, il pleure en silence.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Bon, dit Fayçal, raconte ce qui
se passe</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, le voyant sérieusement affecté</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">. </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Je te savais plus fort que ça. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il se ressaisit, sèche ses larmes,
surmonte sa réticence </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">à se confier</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">prend une grande inspiration, libère</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> sa douleur</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> :<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Il y a quatre jours, j’écrivais.
Au bout d’un moment, je </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">voulais me reposer. Je me suis amusé à mettre de l’ordre</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> dans mes photos stockées dans le
dossier <i>Mes images</i> de mon ordi. Des photos </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">de ma vie, mon ex, les enfants, nos voyages, nos
anniversaires, nos week-ends, nos<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> séjours à <i>Cap
de l’eau, </i>nos </span>soirées, <span style="letter-spacing: -0.1pt;">nos </span>vacances,
<span style="letter-spacing: -0.1pt;">nos </span>amis…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mohammed et Fayçal écoutent avec attention.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Ça fait un bail que je n’ai pas jeté l’œil sur ces photos<span style="letter-spacing: -0.1pt;">. Une manière de tourner la page, tirer un</span>
trait sur le passé, comme si mon foyer n’a pas existé, comme si je n’ai pas eu
de femme, d’enfants. Mon mariage n’a été qu’une parenthèse, longue de trente
ans, mais fermée comme si elle n’a jamais été ouverte. J’avance dans la vie, <span style="letter-spacing: -0.2pt;">solitaire, inébranlable tel un roc.</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il s’arrête, refrène des larmes
qui montent à nouveau, étonné de s’entendre parler de lui-même.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Ce jour-là, je ne sais pourquoi,
je me suis mis dans la tête de </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">trier et classer mes albums. Je </span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">regardais à peine<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> les</span>
<span style="letter-spacing: -0.1pt;">photos</span>, tout juste pour savoir dans
quel dossier mettre chaque photo. Soudain, celle<span style="letter-spacing: -0.1pt;"> de Hicham a surgi comme mue par un ressort.</span> Je l’ai reçue en
pleine figure<span style="letter-spacing: -0.1pt;">. Elle a déclenché une
déflagration en moi, m’a ravagé. Le roc s’est</span> effondré. Oui, mes enfants
me manquent. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mohammed et Fayçal sont bouleversés, s’efforcent de ne
rien révéler de leur émotion.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Je n’ai hésité devant aucun sacrifice pour eux. Je
me demande qu’est-ce j’aurais dû faire de plus. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– J’ai vu comment tu les as élevés, dit Fayçal. Tu
peux être fier et avoir la conscience tranquille. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Tu te confies peu, dit Mohammed.
Mais on sait ce</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> que <span style="letter-spacing: -0.3pt;">tu éprouves. Tu n’as pas besoin de parler. Tu</span>
surmonteras, tu es fort. Alors secoue-toi, reprends des forces, fais de
l’exercice et redeviens le Rayan que nous connaissons.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Tiens, prends ça, dit Fayçal en lui tendant une
boîte.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– C’est quoi ? demande Rayan.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Des anti-dépresseurs.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Non merci. Je préfère surmonter
ce moment seul.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rassurés, Fayçal et Mohammed s’apprêtent à prendre
congé et retourner à leurs obligations. Rayan cache ses larmes, s’efforce de
paraître plus serein.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Tu pleures toujours, s’exclame Fayçal ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">– Des larmes de bonheur, le bonheur de vous savoir là
pendant les moments difficiles. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ils le serrent contre eux, puis s’en vont. Resté seul,
il rallume ses téléphones, découvre les nombreux appels en absence. Il écoute
les messages vocaux. Deux retiennent sont attention. Anissa est angoissée de ne
plus pouvoir communiquer avec son oncle. Laila est désemparée devant la
disparition de son amant. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Étourdi, Rayan songe à Tootsie. </span><i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Dans
les moments</span></i><i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span></i><i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">sombres </span></i><i><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">de l’existence, le Ciel envoie
des lutins avec des torches flamboyantes et des propos ineffables qui allègent par
miracle les peines et illuminent les chemins de la vie. <o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Ce
matin,</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> le Ciel</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> lui</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> a envoyé Aicha, Mohammed,</span><span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> Fayçal, <span style="letter-spacing: -0.2pt;">Anissa,
Laila, de merveilleux lutins du bonheur. Leur</span> <span style="letter-spacing: -0.2pt;">amour a mis du baume </span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">sur son
cœur</span><span style="letter-spacing: -0.2pt;"> et l’a aidé à panser ses plaies</span><span style="letter-spacing: -0.3pt;">.</span><o:p></o:p></span></div>
<div style="mso-element: footnote-list;">
<!--[if !supportFootnotes]--><br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<br />
<div id="ftn1" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftnref1" name="_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn1;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="letter-spacing: -0.3pt;"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 10pt; letter-spacing: -0.3pt; line-height: 115%;">[1]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></span></a><span style="letter-spacing: -0.3pt;"> Boris Cyrulnik, Médecin, Psychanalyste,
Psychiatre, Scientifique (1937 - )<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn2" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftnref2" name="_ftn2" style="mso-footnote-id: ftn2;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 10pt; letter-spacing: -0.2pt; line-height: 115%;">[2]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></a> Noble Coran, Sourate
Ar-Ra’d : <span style="font-size: 12pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 9.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">الَّذِينَ آمَنُوا وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُمْ بِذِكْرِ
اللَّهِ أَلَا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ [٢٨] <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoFootnoteText">
<br /></div>
</div>
<div id="ftn3" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftnref3" name="_ftn3" style="mso-footnote-id: ftn3;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 10pt; letter-spacing: -0.2pt; line-height: 115%;">[3]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></a> Noble Coran, Sourate Al-Baqara<span style="font-size: 9pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="break-after: avoid; line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ بِشَيْءٍ مِنَ الْخَوْفِ وَالْجُوعِ
وَنَقْصٍ مِنَ الْأَمْوَالِ وَالْأَنْفُسِ وَالثَّمَرَاتِ وَبَشِّرِ الصَّابِرِينَ
[١٥٥]<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُمْ مُصِيبَةٌ قَالُوا إِنَّا
لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ [١٥٦]<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">أُولَٰئِكَ عَلَيْهِمْ صَلَوَاتٌ مِنْ رَبِّهِمْ
وَرَحْمَةٌ وَأُولَٰئِكَ هُمُ الْمُهْتَدُونَ[١٥٧]<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div id="ftn4" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Personal/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Ouvrages/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime/Tant%20que%20je%20peux%20te%20dire%20je%20t%E2%80%99aime.docx#_ftnref4" name="_ftn4" style="mso-footnote-id: ftn4;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 10pt; letter-spacing: -0.2pt; line-height: 115%;">[4]</span></b></span><!--[endif]--></span></span></a> Noble Coran, Sourate Al-Baqara<o:p></o:p></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">وَقَضَىٰ رَبُّكَ أَلَّا تَعْبُدُوا إِلَّا إِيَّاهُ
وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَانًا إِمَّا يَبْلُغَنَّ عِنْدَكَ الْكِبَرَ أَحَدُهُمَا
أَوْ كِلَاهُمَا فَلَا تَقُلْ لَهُمَا أُفٍّ وَلَا تَنْهَرْهُمَا وَقُلْ لَهُمَا
قَوْلًا كَرِيمًا [٢٣]<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">وَاخْفِضْ لَهُمَا جَنَاحَ الذُّلِّ مِنَ الرَّحْمَةِ
وَقُلْ رَبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا [٢٤]</span><o:p></o:p><br />
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><br /></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="background-color: #eeeeee; color: #222222; font-family: calibri; font-size: 15.4px; line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: #eeeeee; color: #222222; font-family: calibri; font-size: 15.4px; line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
Extrait de "Tant que je peux te dire je t'aime"</div>
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><br style="background-color: #eeeeee; color: #222222; font-family: calibri; font-size: 15.4px; text-align: left; text-indent: 0px;" /></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="background-color: #eeeeee; color: #222222; font-family: calibri; font-size: 15.4px; line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
Roman de Rida Lamrini</div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: #eeeeee; color: #222222; font-family: calibri; font-size: 15.4px; line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
</div>
<span style="mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="background-color: #eeeeee; color: #222222; font-family: calibri; font-size: 15.4px; line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
Bouznika, 26 mai 2020</div>
</div>
</div>
</div>
<br /></div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-66972340636229404742019-12-25T17:37:00.002+01:002020-02-08T17:00:19.432+01:00M’as-tu vraiment aimé un jour ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ce soir, le ciel tonne. Un orage
se prépare. C’est rare dans la région en fin d’été. Rayan se réfugie dans sa
chambre, éteint la lumière, s’endort. Au cœur de la nuit, il est
réveillé par les zébrures des éclairs qui déchirent les ténèbres, inondent
brièvement la chambre d’une lumière aveuglante. Des grondements secouent la
maison comme le feraient les spasmes d’un tremblement de terre. Les gouttes
d’une pluie torrentielle crépitent sur les vitres comme le grésillement d’un
fil électrique mal branché.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">Il a perdu le sommeil. Comme entré
dans une résonance avec lui, l’orage fait écho à la tristesse de son âme. L’eau
tombe du ciel comme ses larmes coulent de ses yeux. L’atmosphère vibre sous
l’effet des roulements du tonnerre, au rythme </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">des battements de son cœur
oppressé. L’orage sévit sur <i>Cap de l’eau</i>, comme la tourmente agite son être.
Étrangement, la furie de la nature atténue son chagrin. En lui-même, il se
parle, lui parle, parle à la femme qu’il ne verra plus jamais.</span><br />
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;"><br /></span>
<i><span style="text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt;">Je t’ai aimée comme je n’ai aimé
nulle femme avant toi. Je t’ai aimée comme je ne pense aimer nulle autre après
toi. Je me suis donné à toi. Je t’ai donné mon cœur, mon corps. Je t’ai offert
mon âme, ma vie. J’ai aimé ta joie de vivre, ton rire, ton insouciance. Je t’ai
aimée… parce tu m’as fait sentir </span></span><span style="text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">que j’étais un homme. J’ai voulu garder ce
sentiment à jamais, en te gardant près de moi. Tu en as voulu autrement.</span></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><i>Ce soir, le lit qui a abrité nos amours sert de litière
à mes souffrances. Les questions s’entrechoquent dans ma tête. Es-tu consciente
de ce que tu es devenue ? Ne regrettes-tu pas nos belles années ? Je ne suis
pas l’homme idéal. Es-tu la femme parfaite ? Nous avons nos différends. C’est
normal. Je ne peux pas les assumer seul et te servir d’exutoire. <o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><i>Je garde mon chagrin en moi. Je porte ma
croix la nuit, affiche ma dignité le jour. Je n’ose chercher le réconfort dans
d’autres bras.<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><i>En partant, tu as pris avec toi le plus beau, le
plus divin, le plus merveilleux des </i></span><i style="font-size: 16px; text-indent: 15.1333px;">mots</i><i style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">. Tu as pris avec toi "Je t’aime". Un
mot magique que je ne pourrais plus dire.</i></div>
<i style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">Mais toi, m’as-tu vraiment aimé un jour ?</i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<i><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><br /></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
Extrait de "Tant que je peux te dire je t'aime"</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
Roman de Rida Lamrini</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
Bouznika, 06 février 2020</div>
<br /></div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-30094371777429684962019-12-25T16:16:00.003+01:002020-07-27T21:11:48.508+01:00Coup de foudre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une demi-heure plus tard, Rayan arrive au pied-à-terre
de Naima. Dans ce lieu où il n’est que de passage, il se sent étreint par le
vide et la solitude de l'endroit qui font écho à la fêlure qui a lézardé sa vie. Il entend
un bip.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dina : </span><span style="font-family: cambria, serif; letter-spacing: -0.3pt;">Café One love, à Mohammed Abdou, quartier Palmiers.</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Est-ce le fait de voir cette dernière, ou de ne pas rester
seul, mais il jubile à l’idée d’avoir échappé à ce qui allait être une morne </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">soirée.</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"> </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il arrive à One Love en avance. Des
clients, disséminés ici et là, accentuent la sensation d’endroit désert. Il
s’installe dans un coin où il a une vue</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> panoramique </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">sur la rue. Il la verra venir. En attendant, il se
demande si Dina sera une aventure éphémère ou une future compagne de vie ?
Saura-t-il la courtiser, ou agira-t-il tel un</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> lycéen à sa première
escapade ? Il cesse de s’interroger à la vue d’une silhouette gracile qui
s’approche sous les lampadaires. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elle s’assoit devant lui, gênée d’être observée.
Sobre et élégante, elle porte un pantalon bleu nuit, un chemisier blanc gris sous
un veston doux gris ouvert à motif chevron. Un foulard bleu céleste ponctue
l’ensemble. Fasciné par son allure, rivé sur son visage, prisonnier de son
regard, il est subjugué par son charme. Il s’évade sur ses joues carrées, se
promène sur sa bouche plantureuse, revient à la douceur de ses yeux. Son
tréfonds vibre à son sourire. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Sans qu’ils aient échangé un mot, ils sentent un courant les parcourir,
comme s’ils voulaient jouir en silence de ce moment fugace. Leurs mains posées sur la
table avancent insensiblement l’une vers l’autre, se touchent, se croisent, échangent
une chaleur, cherchent un être à étreindre. Leurs yeux se parlent. Leurs cœurs
battent à l’unisson.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dina songe à ce qui lui arrive. Elle en a rêvé,
l'a imaginé, l’a désiré, ne l'a jamais vécu. Ce soir elle le touche des mains. Elle est heureuse. Cela lui suffit. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Rayan est ivre. Une femme autre que
Amira occupe ses pensées. </span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">Ce soir, ils tutoient les étoiles. </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">Vivent-ils un coup de
foudre ?</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0cm; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><br /></span>
<span style="letter-spacing: -0.266667px;">Extrait de "Tant que je peux te dire je t'aime"</span><br />
<span style="letter-spacing: -0.266667px; text-indent: 11.35pt;">Roman de Rida Lamrini</span><br />
<span style="letter-spacing: -0.266667px; text-indent: 11.35pt;">Bouznika, 25 décembre 2019</span></div>
<br /></div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-85805886243483383952019-12-21T23:35:00.003+01:002021-01-14T23:18:42.868+01:00Réflexion de romancier<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Derrière le côté chimérique de la fiction se cache toujours une part de vérité. Un roman est presque toujours autobiographique, puisque l'auteur raconte son histoire à travers le prisme de ses sentiments et de sa sensibilité.<br />Pour construire des personnages intéressants, l'auteur a besoin d'être en empathie avec eux. Il est tour à tour chacun de ses héros. Comme la lumière blanche qui traverse un prisme de verre, il se diffracte en chacun de ses personnages.<br />Tout compte fait, ce n'est pas ma conception du roman. Je ne vais pas imposer mes états d'âme à mes lecteurs. L'écriture n'est pas une thérapie.<br />
L'écriture c'est d'abord un travail d'imagination. C'est vivre d'autres vies, créer des personnages, des univers, des mondes imaginaires.<br />
C'est travailler sur les mots, polir une phrase, trouver un rythme, une respiration, une musique.<br />
L'écriture n'est pas faite pour guérir. L'écriture ça fait mal, ça ronge, ça obsède.<br />
<br />
Arthur Costello<br />
Personnage de Guillaume Musso<br />
L'instant présent<br />
<br />
Bouznika, le 21 décembre 2019</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-12022300240314886212019-12-19T22:54:00.000+01:002019-12-19T22:54:01.942+01:00Charme de femme<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
Le charme de Dina est souligné par une discrète élégance, émanant d’un raffinement naturel. Cet alliage consommé de la beauté et de la grâce n’impose cependant pas au regard, tant il découle de la coquetterie d’une femme qui a su transcender sa fraîcheur juvénile en une suave féminité et une vibrante sensualité. Son goût délicat se révèle dans le choix des couleurs pastel de ses tenues qui, dans une parfaite concordance, revêtent la blancheur exquise de sa peau et font écho à la teinte flavescente de ses cheveux.</div>
<div style="text-align: justify;">
Aujourd’hui, elle porte un chemisier rose poudré sous une veste spencer et un pantalon bleu marine. Des escarpins bleu-sombre complètent l’harmonie d’ensemble. Une rangée de perles de culture souligne la délicatesse des courbes de son cou. Des boucles d’oreilles bouche trous à dominante fuchsia font écho à son chemisier. Son rose aux lèvres et le fard à paupières estompé posent la signature finale à l’ode que la coquette Dina compose chaque matin à la déesse Élégance.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Extrait de "Tant que je peux te dire je t'aime"</div>
<div style="text-align: justify;">
Roman de Rida Lamrini</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bouznika, 19 novembre 2019</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-40817488567807862492019-11-18T16:39:00.034+01:002020-09-03T00:06:51.252+01:00Marrakech Express<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 16px; text-indent: 15.1333px;">Extrait du roman "Tant que peux te dire je t'aime"</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: 16px; text-indent: 15.1333px;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjanZkK78fUCMvUy_GhAyOFaM_kOH7oeeVwspWDkXX5eRHm1VhyYtllG8SJqPjS7CPqj6Z2LEatNVbFIZJaEb6a0tSjXRZXSFT5nb5-DsWXPwFyADq26hUvLdHjT0RepLDKTRdQAcimH7M/s1600/LG_Marrakech_web_0.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjanZkK78fUCMvUy_GhAyOFaM_kOH7oeeVwspWDkXX5eRHm1VhyYtllG8SJqPjS7CPqj6Z2LEatNVbFIZJaEb6a0tSjXRZXSFT5nb5-DsWXPwFyADq26hUvLdHjT0RepLDKTRdQAcimH7M/w320-h178/LG_Marrakech_web_0.jpg" width="320" /></a></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Du haut des collines traversées par l’autoroute, Rayan aperçoit au loin Marrakech enserrée dans la brume. De leur hauteur, les monts majestueux de l’Atlas veillent sur la quiétude d’une des dernières oasis avant le Sahara. Un sentiment confus le saisit. Il a été partout dans le monde, atterri à bien des endroits, visité moult pays, séjourné dans nombre de villes. Seule Marrakech, sa ville natale, émerge à chaque fois différente de son écrin. Est-ce parce qu’il ne s’y rend plus souvent ? Ou en raison de l’événement de ce soir ?</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Les souvenirs défilent. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Une jeunesse heureuse auprès de sa grand-mère Mahjouba, son oncle maternel Ahmed et sa sœur Zineb. Trois êtres merveilleux qui l’avaient recueilli à la naissance, avaient comblé d’amour en l’absence de parents pressés de divorcer au bout de trois mois de mariage, apporté une tendresse dont il n’arrive pas à retrouver la douceur. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Les matinées d’hiver. Tel un lézard, avec les enfants du quartier Riad Elarous, il cherchait la chaleur du soleil pour jouer aux billes et mener les duels de toupies. Il passait les après-midis à la place Djemaa El Fna, se baladait dans la médina jusque tard le soir, peu soucieux des remontrances de son oncle à son retour à la maison. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Son départ au Lycée Militaire de Kénitra mit fin à cette insouciance, laissant son oncle déchiré par la séparation.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">Devenu hippie,</span><span style="text-indent: 11.35pt;"> </span><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">il vit Marrakech, au même titre que San Francisco, Goa,
Katmandou, ou Ibiza, devenir pour son grand bonheur une Mecque des chantres du <i>Peace and Love</i> :
Brian Jones, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Keith Richards qui fuyaient le puritanisme
<span style="letter-spacing: -0.1pt;">et le consumérisme effréné de leurs
sociétés, et venaient y vivre d’autres expériences.</span></span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">Graham Nash, chanteur du groupe
britannique The Hollies,</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;"> à l’instar des Rolling Stones et Led Zeppelin,
s’envole au Maroc pour une aventure de laquelle il ramène <i>Marrakech Express</i>,
une chanson inspirée par son voyage en train de Casablanca à Marrakech. Devant
l’indifférence des Hollies, il la garde pour lui. En 1969, il les quitte et
fonde avec David Crosby et Stephen Stills, auteurs-compositeurs-interprètes, le
supergroupe américain Crosby, Stills & Nash (CSN). Il </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; text-indent: 11.35pt;">inclut sa
chanson dans leur premier album. Le titre grimpe à la</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;"> 17ème
place de l’US Billboard, devient un hit de Woodstock en 1970, et seul tube de
CSN dans le TOP 20 anglais.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">Au loin, Rayan aperçoit la voie
ferrée. Un train file vers </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">Marrakech. Il imagine Graham Nash, après s’être ennuyé
en</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;"> </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">première classe en compagnie de bourgeoises américaines,</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;"> </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">déménager
à la troisième classe, auprès de gens qui cuisinent</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;"> des
repas sur des poêles parmi les poulets et les chèvres. Il trouve cela fabuleux.
<i>Marrakech Express</i> était née.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">La génération de Rayan et Graham
se sentait libre, avec un avenir devant elle qu'lle voulait saisir. Le Maroc
bouillonnait. Léo Ferré allait en boîte à Casablanca, Brel donnait des
spectacles à Rabat. Les hippies étaient une bouffée d’air frais, les
libérateurs d’une société sclérosée. </span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="text-indent: 11.35pt;">Parvenu à la ville rouge, Rayan songe aux week-ends qu’il y passait avec Amira et ses enfants. De ces jours heureux, il ne reste que vagues réminiscences. Il roule au milieu d’une circulation paisible et anarchique, reflet du caractère joyeux et désinvolte des habitants. Voitures, charrettes, bicyclettes, cyclomoteurs occupent la chaussée, s’agglutinent au feu rouge, se précipitent lorsqu’il passe au vert, se fraient un chemin dans un indescriptible capharnaüm. </span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Marrakech s’est métamorphosée. Elle a poussé comme un champignon. La médina enserrée dans ses remparts et l’élégant quartier Guéliz bâti au début du siècle dernier par les français se sont fondus dans un foisonnement urbain qui, par miracle, a préservé l’âme de la ville, lui a conféré une empreinte en symbiose avec son cachet séculaire.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">*</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">Du magma d’impressions qui fourmille
dans sa mémoire, Rayan retient les images de sa jeunesse, comme s’il ne pouvait
percevoir sa ville natale qu’à travers ses yeux d’enfant. Peu pressé d’arriver
à destination, il appelle sa sœur, lui annonce son arrivée. Meryem lui indique
son adresse. Elle l’attend devant l’immeuble. Elle court à sa rencontre. Il
s’extrait de sa voiture. Elle se jette sur lui, l’entraîne à l’intérieur. Dans
l’ascenseur elle lui annonce :</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="text-indent: 11.35pt;">– Nora est là. Nous sommes heureuses de te revoir !</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Elle m’a invité pour ce soir. De quoi il s’agit-il ? </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">– Elle fête le mariage de sa
fille Sarah et Salim et leur nouveau-né. Allez rentre ! dit-elle en ouvrant
son appartement.</span> </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Mon Dieu ! dit Nora en le voyant. Il y a une éternité qu’on t’a pas vu ! ajoute-elle dans une longue embrassade. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Comment ça se passe à Marseille, demande-t-il.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– J’ai déménagé à Martigues. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Tu vis en France depuis combien de temps ? Vingt ans ?</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Vingt-cinq ans mon cher ! Le temps passe vite.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Vous êtes occupées. Je vous laisse à vos préparatifs. Je vais m’installer à l’hôtel. Je vous rejoindrai plus tard.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">– Pas question ! dit Meryem. Tu dors ici ! Reste avec nous !</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">Il se plie de bon gré à la
volonté de sa sœur. Elle l’installe dans la chambre d’amis et, avec Nora, retourne
aux préparatifs de la soirée. Il prend une douche, s’habille pour la soirée,
s’installe dans un coin du salon, attend le signal de ses sœurs pour se rendre
à la soirée.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center; text-indent: 11.35pt;">*</div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">21 heures. Rayan et ses sœurs s’apprêtent à entrer dans la villa où a lieu la fête. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">– Rassure-toi, dit Nora en le voyant hésitant. J’ai
invité j</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">uste nos frères et sœurs, les
tantes, les cousines, la maman de Salim et ses enfants. Trente personnes environ.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">Ses sœurs Wafa et Laila accourent,
l’étreignent. Said Son frère se joint aux embrassades. Loubna sa nièce l’enserre,
suivie de Najia sa belle-sœur, Maria sa nièce, les enfants, </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; text-indent: 11.35pt;">les
maris, les femmes, les neveux. La nostalgie s’efface devant</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">
l’émotion de revoir les siens. Il réalise combien, marié, ses rapports avec ses
proches s’étaient distendus au fil du temps, alors que sa belle-famille était
omniprésente dans sa </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.4pt; text-indent: 11.35pt;">vie, que ses enfants étaient proches de leurs
oncles maternels</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">Les musiciens entament un air.
La salle s’anime. Les </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">corps se trémoussent. Un couple s’avance, salue de</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;"> la
main les convives qui applaudissent. Les <i>negafates</i>, habilleuses de la
mariée et maîtresses de cérémonie, installent Sarah et Salim dans un canapé au
fond de la salle.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt; text-indent: 11.35pt;">Rayan a une sensation étrange.
Ni mal-être, ni allégresse.</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;"> </span><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">Un vague à l’âme, une lassitude <span style="letter-spacing: -.3pt;">de
s’opposer au destin, le bonheur d’être</span><span style="letter-spacing: -.1pt;">
avec ses proches. Il les embrasse, les serre </span><span style="letter-spacing: -.4pt;">contre lui, jubile de voir leurs enfants, lui qui a perdu les siens.</span></span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">Il s’assied près de Loubna, jette un regard
circulaire, </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">s’arrête sur Sarah. Elle a un
visage d’ange. Elle est belle dans</span><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;"> son caftan blanc nacré, son diadème
en or, ses bijoux scintillants, son charme rayonnant. Elle a embelli depuis
leur rencontre </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt; text-indent: 11.35pt;">dans un café du vieux port à
Marseille.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">Elle est la princesse de la
soirée. Il l’admire. Elle lui fait un signe, appuyé par un sourire. Il se lève,
se dirige vers elle. Parvenu à son niveau, il se penche, l’embrasse. Elle lui
passe son bras autour du cou, le serre contre elle. </span><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">Une émotion le saisit. Né
dans ses tripes, l’émoi noue sa gorge, éjecte des larmes de ses yeux. Il se
relève, s’éloigne vers la sortie. Wafa et Meryem le rejoignent.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">– Ne vous inquiétez pas, leur
dit-il. Ce sont des larmes du bonheur d’être avec vous. Je suis en train de
renaître parmi vous.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;"><span style="text-indent: 11.35pt;">Attendries, elles le cajolent, le réconfortent. Il ne peut leur avouer sa tristesse. Le bonheur retrouvé aiguise la douleur causée par la disparition de ses enfants. En vidant ses larmes, il se libère de la solitude qui l’enserre, qu’il s’évertue à ignorer, se croyant plus fort que le vide laissé par l’absence de ses enfants.</span></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Il se ressaisit, sèche ses larmes, se blottit contre elles. Le bonheur ne peut être total. Il lui faut accepter ce que le destin veut bien lui offrir. Reconnaissant à Nora d’avoir réuni la famille, sublimé par l’éclat de Sarah, réconforté par l’amour de sa famille, il savoure l’enchantement du moment. </div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">Il a retrouvé les siens. Il s’est retrouvé. À Marrakech, sa ville natale.</div><div><br /></div></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt;">Extrait du roman "Tant que peux te dire je t'aime"</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt;">Rida Lamrini</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt;">Bouznika le 18 novembre 2019</span></div>
<div>
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-19905511967030334022019-10-15T08:37:00.000+01:002019-10-18T21:48:33.706+01:00Fantasme d'un soir<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Il fait sombre. </span><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Après des hésitations, elle monte l’escalier. Elle ne s’est
jamais aventurée ainsi avec un homme. <span style="letter-spacing: -.1pt;">L’ascension
est interminable. Là-haut, dans une chambre faiblement éclairée, e</span><span style="letter-spacing: -.2pt;">lle s’offre à celui qui lui a redonné vie, et
envie. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="letter-spacing: -.1pt;">Ses mains l’enflamment. Ses
caresses ravivent ses artères. Ses étreintes, vagues puissantes, l’emportent
dans une enivrante sensualité. Ses baisers font fondre ses dernières
résistances. Tendres et ardents, ils font suinter l’amour de ses pores, porter
ses sens à l’incandescence. Elle est haletante, ne se maîtrise plus. Elle s’est
offerte. Elle est une offrande sur l’autel de l’amour. Elle est entre les mains
de Chedsounéfertoum, grand prêtre de Ptah, procédant au sacrifice final dans le
temple de l’antique Memphis d’Égypte.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une onde irradie de son tréfonds,
affleure sous sa peau, déferle dans ses veines, se propage dans son corps, s’évanouit
dans ses courbures. Elle s’élève dans les volutes éthérées de l’amour, frappe
aux portes de l’empyrée, se fond dans l’élément igné de la sphère céleste.
Brûlée, consumée, elle redescend lentement vers l’insipidité du monde terrestre. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Un corps s’est glissé dans son lit, pelotonné dans son dos. Sa fille s’est
blottie contre elle. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<br />
Extrait de "Tant que je peux te dire je t'aime"<br />
Rida Lamrini<br />
15 octobre 2019</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-74050925025162927872019-08-01T13:32:00.002+01:002019-10-19T11:45:17.859+01:00Un jour - sept ans plus tard<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir été choyé
par la vie, vous vous réveillez sous un firmament débarbouillé de gris. Après
vous être évadé dans l’éther azuré, vous retrouvez une voûte céleste obscurcie.
Après vous être baigné dans la lumière du jour, vous sombrez dans les ténèbres
de la nuit.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, l’être cher que vous
serrais contre vous s’évanouit de votre vue. Les enfants qui éclairaient votre
foyer s’envolent de votre vie. Les proches qui partageaient vos émotions
désertent votre existence.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir bu des
calices de l’existence, vous êtes saisi d’une soif inextinguible. Après avoir
mordu dans une vie trépidante, vous sombrez dans une morne platitude. Après
avoir vécu des nuits enivrantes, vous revenez à une trivialité insipide.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir vogué sur
toutes les mers, vous vous retirez dans une île isolée. Après avoir volé dans
les cieux, vous arpentez les chemins de traverse. Après avoir exploré les
lointaines contrées, vous fondez dans un désert infini.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir poursuivi
vos rêves fous, vous vous figez devant la navrante réalité. Après avoir couru
après le lustre de la gloire, vous vous résignez à une sinistre opacité. Après
vous être élevé vers les horizons lumineux, vous rechutez dans les noirceurs de
l’obscurité. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir goûté au
bonheur, vous le voyez filer entre vos doigts. Après avoir joui des délices de
la félicité, vous regoûtez aux affres de l’adversité. Après avoir plané dans
l’euphorie, vous retombez dans l’infortune. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir dressé les
piliers de votre vie, vous les voyez fondre irrémédiablement. Après avoir
sécurisé votre pitance, vous la voyez se tarir inexorablement. Après avoir
sanctuarisé votre existence, vous la voyez se consumer inexorablement.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir érigé des
édifices, vous doutez de leur solidité. Après avoir construit des monuments,
vous questionnez leur finalité. Après avoir élevé des bâtiments, vous vous
interrogez sur leur utilité.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Un jour, après avoir tant vécu,
vous doutez de la vie.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tant adoré, vous
vous résignez à un monde sans amour.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tout perdu, vous
êtes étonné de ce que vous avez gagné.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tant donné, vous
êtes frappé par l’ampleur de ce que vous avez reçu.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tant conquis, vous
évaluez le peu qui vous est resté.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tant couru, vous
admettez que vous avez poursuivi des chimères. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tant acquis, vous
mesurez la futilité des biens amassés. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Après avoir tant souffert, vous
découvrez l’invincible force que vous êtes devenu.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 14.2pt;">
Ce jour-là, peut-être,
finirez-vous par réaliser ce qui importe le plus dans votre vie.<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br />
<br />
Rida Lamrini</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: right; text-indent: 14.2pt;">
Bouznika, le 18 septembre 2019</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: right; text-indent: 14.2pt;">
Ce texte est une révision<br />
de la version publiée<br />
le 21 novembre 2012</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<br /></div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-60317549233060747432019-07-07T22:32:00.010+01:002022-01-31T18:36:43.466+01:00La Recherche montre en main : Hicham Lamrini<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;">
<i><span style="background: white; color: #333333; font-size: 12pt;"><a href="https://www.franceculture.fr/emissions/la-recherche-montre-en-main/la-recherche-montre-en-main-hicham-lamrini" rel="nofollow" target="_blank">Interview donnée par Hicham Lamrini à France Culture le 11/01/2017 :</a><o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh517REzB2AfoQR1UV4CH6SCoyizOSkZcvFXfkULJMyqgzcyuHDTMNr8NkgJ25pt2SQ3eZ57Xe75GYfwh7MYx8Jwelxbpi2EcxHnZdKhNkr4WdJu9Ay7BBJ7mxkBTk6b64ZUvIPyzCChc5fzwV00s4xxsVk_t5O3prVKqBDAgKZvyQY6QafRQZDP3Uu=s800" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="689" height="257" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh517REzB2AfoQR1UV4CH6SCoyizOSkZcvFXfkULJMyqgzcyuHDTMNr8NkgJ25pt2SQ3eZ57Xe75GYfwh7MYx8Jwelxbpi2EcxHnZdKhNkr4WdJu9Ay7BBJ7mxkBTk6b64ZUvIPyzCChc5fzwV00s4xxsVk_t5O3prVKqBDAgKZvyQY6QafRQZDP3Uu=w222-h257" width="222" /></a></div></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0.0001pt 14.2pt; text-align: justify;"><i><span style="background: white; color: #333333; font-size: 12pt;">En 2017, Hicham Lamrini terminait sa 3ème année de doctorat à l’Institut des maladies génétiques (Imagine) à l’hôpital Necker Enfants Malades.</span></i><br />
<i><span style="background: white; color: #333333; font-size: 12pt;">Son travail a porté sur
l’identification des gènes responsables de déficiences immunitaires
héréditaires, permettant par la même occasion de comprendre le rôle de ces
gènes en situation normale, et</span></i><i><span style="background: white; color: #333333; font-size: 12pt;"> aux médecins une
meilleure compréhension de la maladie rare de leur patient.</span></i><br />
<i><span style="background: white; color: #333333; font-size: 12pt;"><br /></span></i>
<i><span style="background: white; color: #073763; font-size: medium;"><b>L'interview : </b></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Dans mon laboratoire de recherche, nous recevons les prélèvements des enfants qui souffrent de maladies orphelines. Nous essayons de comprendre les causes génétiques de ces maladies rares afin d’aider les médecins au rez-de-chaussée à prescrire le bon remède.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Par ailleurs nous menons des travaux de recherche fondamentale. Ma recherche consiste en l’identification et la caractérisation des gènes mutés responsables des déficits immunitaires héréditaires<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt;">Un petit rappel. Un gène c’est le support de l’information génétique sous forme de code qui aboutit à la </span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.3pt;">synthèse d’une protéine, la protéine étant cette macromolécule biologique qui participera au fonctionnement d’une cellule. Par exemple, une protéine</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.2pt;"> pourrait être importante pour la structure ou à l’aspect d’une cellule qui pourrait être une enzyme nécessaire pour le métabolisme ou l’homéostasie cellulaire. Faut bien qu’une cellule mange, se débarrasse de ses déchets, se multiplie, etc…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Une protéine peut être aussi dans la signalisation cellulaire. Eh oui, les cellules se parlent entre elles, de façon très complexe, mais elles s’entendent bien entre elles fort heureusement. Ainsi, la cellule saura si elle doit se spécialiser, proliférer, bouger, appeler à l’aide. Une mutation délétère affectant la fonction d’une protéine pourrait avoir de lourdes conséquences au niveau de la cellule, éventuellement au niveau du système immunitaire. Quant au déficit immunitaire auquel on s’intéresse chez les patients, ce sont des troubles de la production d’anticorps. Une des manifestations cliniques principales est une chronique infection des voies respiratoires principales, en général plus sensibles aux infections.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Le départ de ma recherche est de me baser sur le détail des descriptions cliniques et de l’arbre généalogique du patient. De là on estime si c’est potentiellement une maladie génétique. Plus les séquences sont sans génome entier, plus on regarde dans ce que nous appelons l’exome, c'est-à-dire la partie codante des protéines, s’il y a un gène suspect. On trouve beaucoup de mutations qui n’affectent pas les protéines. Une fois qu’on a un gène suspect, les expériences de laboratoire consistent à exprimer cette mutation dans un système ectopique, c'est-à-dire de faire exprimer la mutation dans des cellules saines et voir si ces dernières deviennent, à leur tour, dysfonctionnelles. On fait des analyses au niveau moléculaire, cellulaire, physiologique, un peu comme pour savoir quelle pièce ne marche pas dans une machine, on prend la pièce qu’on incrimine, on la met dans une machine qu’on sait qui marche, et on voit si la machine ne marche plus. Facile à penser, le faire est une autre histoire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Durant mes deux premières années de thèse, j’ai étudié et exploré au moins cinq gènes différents portant des mutations que nous avons incriminées d’être responsables des maladies de nos patients. Certains étaient malheureusement des faux positifs, le cauchemar de tout scientifique. Nous avons dû les innocenter, leurs études étaient tout de même passionnantes. Ainsi, il y avait un gène très conservé durant l’évolution primordiale pour la maintenance, l’intégrité et le dynamisme de la molécule ADN. Il y avait aussi ce gène qui était important pour l’expression des gènes, ce qu’on appelle la transcription. Il y avait un gène qui était un pivot central dans la voie de la signalisation cellulaire, langage complexe qui régit la vie et la mort de la cellule et des cellules avoisinantes. Il y avait un autre gène qui était important dans la réponse inflammatoire. Donc une petite victoire a été de détecter une mutation dans une population anormalement élevée de globules blancs d’un patient. Nous n’avons pas pu corréler l’application directe de la mutation avec la surreprésentation de la population de cellules. Mais nous avons pu avertir le médecin traitant de monitorer un éventuel danger.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Maintenant, je suis depuis quelques mois sur une piste très prometteuse. Une famille porte une mutation dans un gène important pour la mort programmée d’une cellule. Eh oui, les cellules se font hara-kiri dans le fonctionnement normal physiologique de l’organisme. Ce gène pourrait être responsable du déficit immunitaire de cette famille. Ainsi nous contribuons à l’enrichissement scientifique fondamental en comprenant le rôle et le fonctionnement d’un gène. En contrepartie ceci permet une meilleure compréhension médicale des maladies génétiques afin de diagnostiquer et de prendre en charge les patients plus rapidement et plus efficacement. C’est un travail pour l’avenir. On ajoute une petite brique dans le monde infini des connaissances scientifiques. Ça rassure de savoir comment ça marche. Et son impact dans les années à venir deviendra un véritable espoir de guérison pour les petits patients.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Alors n’est-elle pas belle la recherche ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: right; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;">Hicham Lamrini</span></div>
<div>
<span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt;"><br /></span></div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-28985541378425287912019-04-18T19:25:00.001+01:002019-04-18T21:31:03.557+01:00L'indéchiffrable rêve<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le néant. Le noir total. Le silence absolu. Rien n’existe.
Juste le vide sidéral. L’abysse infini. L’inertie immuable. Soudain… un éclair
aveuglant. Un trait de lumière jailli de nulle part, vite fondu dans l’obscurité.
Un hurlement déchire l’atmosphère. Un cri strident crève le calme : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">lève-toi !</i> Puis le retour au néant.
Le plongeon dans l’abîme cosmique. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Saisi d’une fray</span><span style="font-size: 16px; text-indent: 15.1333px;">eur </span><span style="font-size: 12pt; text-indent: 11.35pt;">intense, il ouvre brusquement les
yeux, émerge du vide astral, découvre la terreur… la mort ! Allongé dans
un lit suspendu au milieu d'une ténébreuse immensité, il aperçoit au-dessus de lui la silhouette
d’un homme vêtu d’un élégant costume noir, porté sur une chemise d’un blanc
immaculé, nouée avec une cravate noire. Il le regarde avec des yeux perçants,
les mains croisées devant lui sur un poignard. Il va le tuer. Il ne peut se
dérober à son sort, n’a aucune échappatoire. Le tueur accomplira fatalement sa
macabre besogne. Combien lui reste-il à vivre ? Quelques minutes ? Il
n’a jamais pensé qu’il mourrait sous les mains d’un assassin. Une mort annoncée,
inéluctable, sans possibilité de lui échapper. Nulle part où s’enfuir. Nul endroit
où se cacher. Il ne peut qu’attendre… que la vie lui soit ôtée. Sa fin est
arrivée. Il a toujours pensé que son terme viendrait très tard, qu’il mourrait dans
son lit, entouré d’êtres bien-aimés, après leur avoir fait ses adieux. Avec ce
tueur au-dessus de sa tête, il n’a pas le temps d’arranger ses affaires pour un
départ ordonné. Paralysé par une peur violente, il respire difficilement, suffoque.
Dans sa terreur, il cherche comment échapper au tueur. Il n’a pas le temps de
réfléchir, de planifier, d’exécuter un plan quelconque.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Soudain, comme poussé par un puissant ressort, Rayan se redresse violemment, pousse un cri d’épouvante, se retrouve
assis dans son lit d’hôtel, hors d’haleine, les yeux effarés, la respiration saccadée.
Il allume la lampe de chevet, peine à passer de la frayeur du cauchemar à la quiétude
de sa chambre. Aurait-on entendu son cri ? Assis, il s'efforce de
retrouver son souffle, reprendre contrôle de ses sens. Revenant peu à peu à lui, il essaie de comprendre le sens du </span><span style="font-size: 16px; letter-spacing: -0.133333px; text-indent: 15.1333px;">cauchemar</span><span style="font-size: 12pt; letter-spacing: -0.1pt; text-indent: 11.35pt;">. Las, agacé par une légère
migraine, il renonce à lui trouver une quelconque signification.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Un pâle rai de lumière s’est
faufilé entre les rideaux, sans réussir à dissiper l’obscurité de la pièce. Perturbé, il décide
de se prélasser dans le lit, se laisser bercer par la radio et son flot
d’informations matinales. Il a besoin de décompresser, profiter
de son bref séjour à Paris, prendre du temps avec ses enfants, se libérer de l’angoisse
qui le taraude lorsqu’il pense au mal insidieux qui mine son foyer, distend ses
membres et pousse ses enfants à s’éloigner du nid familial, et lui à leur courir
derrière. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<br />
<div style="background-color: #fefdfa; color: #333333; font-family: Calibri; font-size: 14px; text-align: right;">
Rida Lamrini</div>
<div style="background-color: #fefdfa; color: #333333; font-family: Calibri; font-size: 14px; text-align: right;">
<br /></div>
<div style="background-color: #fefdfa; color: #333333; font-family: Calibri; font-size: 14px; text-align: right;">
Extrait de "Tant que je peux te dire... je t'aime"</div>
<br style="background-color: #fefdfa; color: #333333; font-family: Calibri; font-size: 14px;" />
<div style="background-color: #fefdfa; color: #333333; font-family: Calibri; font-size: 14px; text-align: right;">
Bouznika 18 avril 2019</div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-73647852276752888512019-04-09T23:26:00.002+01:002019-04-15T22:20:58.268+01:00Les flammes de l'amour<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; mso-pagination: none; mso-prop-change: "Utilisateur Windows" 20190408T1839; text-align: justify; text-indent: 11.35pt;">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Elle a hésité longtemps avant de se décider à monter
cet escalier qui semble sans fin. Il l’a saisie par la taille et l’entraîne avec
lui. Elle ne se rappelle pas s’être aventurée ainsi avec un homme auparavant.
Peut-être parce qu’aucun autre avant lui ne lui avait donné envie de le suivre,
de s’abandonner au point de l’accompagner chez lui. A-t-il su comment lui
parler ? A-t-elle été séduite par ses avances ? Serait-il l’homme
qu’elle cherche ? Elle n’en sait rien, ne se rappelle pas où ils se sont rencontrés,
ni quand. Dans la pénombre de l’escalier, elle ne voit pas son visage, ne se souvient
plus de ses traits. Tout juste sait-elle qu’il lui plaît, qu’elle veut se
donner à lui. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; letter-spacing: -.1pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La longue montée ne semble pas
près de se terminer. Tout est devenu sombre. Elle s’enfonce peu à peu dans un
univers noir. Elle finit par ouvrir les yeux. La chambre est légèrement
éclairée. Elle est étendue dans son lit, serrée contre lui. Comment a-t-elle
fini dans cette situation ? Elle ne cherche pas à comprendre. Elle attendait
depuis longtemps d’être dans les bras d’un homme. Pas n’importe quel homme. Son
homme. Celui qui lui a redonné le goût d’avoir envie. Elle est heureuse d’être
avec cet homme.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ses mains enflamment son corps. Ses caresses insufflent
la vie dans ses artères. Ses étreintes, vagues puissantes, l’emportent dans les
remous d’une enivrante sensualité. Ses baisers la brûlent et font fondre ses
dernières résistances. Tendres et ardents, ils font suinter l’amour de chacune
de ses pores. Ses sens sont portés à incandescence. Elle ne se maîtrise plus,
ne veut plus rien contrôler. Elle est haletante. Elle s’est offerte. Elle est à
lui. Elle l’attend. Rien n’existe plus. Rien n’a d’importance. Elle est une
offrande sur l’autel de l’amour. Elle est entre les mains de Chedsounéfertoum, grand
prêtre de Ptah, accomplissant le rite sacré du temple de l’antique Memphis d’Égypte.
Elle est prête pour le sacrifice final.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Une onde irradie de son tréfonds, affleure sous sa
peau, déferle dans ses veines, se propage le long de ses membres, s’évanouit dans
les courbures de son corps. Son être s’élève dans les volutes éthérées de
l’amour, frappe aux portes de l’empyrée, se fond dans l’élément igné de la
sphère céleste.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-indent: 11.35pt;">
<span style="text-indent: 11.35pt;">Brûlée</span><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">, consumée, heureuse, elle redescend lentement vers
l’ennuyeuse banalité du monde terrestre, lorsque… un corps se glisse dans son
lit, se pelotonne dans son dos et se blottit contre elle. Elle reconnaît les
mains de sa fille, se retourne et la serre contre elle. Elle jette un coup
d’œil à son téléphone portable, il est six heures du matin.<o:p></o:p></span></div>
</div>
</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: right;">
Rida Lamrini</div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
Extrait de "Tant que je peux te dire... je t'aime"</div>
<br />
<div style="text-align: right;">
Bouznika 9 avril 2019</div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-41231195268762659742018-01-18T16:51:00.001+00:002018-01-18T21:13:14.339+00:00Au creux de la nuit… les silences coupables<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
5 octobre 2017. Les remous de l’affaire Bill Cosby sont encore dans les esprits. Voilà que Hollywood est de nouveau ébranlé par un puissant séisme. Harvey Weinstein, puissant magnat de l’industrie cinématographique, est accusé de harcèlement sexuel par des dizaines et des dizaines de femmes dont Angelina Jolie, actrice, Ashley Judd, actrice (Star Trek, Sisters), Liza Campbell, écrivaine écossaise, Ambre Battilana Gutierrez, mannequin italienne et ancienne finaliste de Miss Italie, Rosanna Arquette, actrice (Pulp Fiction), Gwyneth Paltrow, actrice (Iron Man, Spider Man), Heather Graham, actrice (The Hangover), Claire Forlani, actrice (NCIS), Eva Green, actrice (Casino Royale, Miss Peregrine), Lena Headey, actrice (Game of Thrones). La liste n’est pas prête d’être close.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
4 novembre 2017. Kevin Spacey se fait évincer de la série « House of Cards ». Cinq jours après, Ridley Scott décide de l'éliminer des scènes de « Tout l'argent du monde », son film sorti en salle à Noël 2017. Dans la foulée, James Toback, producteur, est accusé d’agressions sexuelles par plus de 300 femmes de l’industrie du cinéma, dont les actrices Rachel McAdams et Selma Blair.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Les grands media emboîtent le pas. Charlie Rose, présentateur-vedette de la télévision américaine, est suspendu de CBS et PBS suite aux accusations de huit femmes. L’onde de choc s’amplifie et s’étend loin de son lieu de naissance, sous l’effet de centaines de déclarations publiées sous les hashtags #BalanceTonPorc ou #MeToo, pour atteindre l'entreprise, les médias et la politique. Les noms les plus inattendus sont éclaboussés : Woody Allen, Ben Affleck, Dustin Hoffman, Tariq Ramadan. La liste s’allonge chaque jour partout dans le monde, sous différents cieux, par-delà les océans. Sauf chez nous, dans notre belle contrée du nord-ouest de l’Afrique. Rien à mentionner. Le sujet nous est étranger.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Vraiment ? Pourtant…<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Au creux de la nuit, lorsqu’en hiver le tonnerre déchire les ténèbres du ciel, qu’en été l’orage fait vibrer les murs des chaumières, qu’en automne les trombes de pluie dégoulinent le long des vitres, qu’au printemps la lune peine à éclairer la noirceur de la nuit.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Lui et son frère dorment dans une chambre au fond de la maison. Le reste des âmes se repose des peines du jour dans les torpeurs nocturnes. Lui n’arrive pas à dormir, les yeux désertés par le sommeil. Le silence fait écho à la tristesse de son âme. Ses larmes coulent comme l’eau qui tombe du ciel. Son cœur bat au rythme du roulement du tonnerre. Dehors, l’orage sévit pendant qu’une tourmente agite son être chétif. Près de lui, les ronflements de son frère couvrent les bruits de la nature déchaînée, l’empêchent de dormir. Comment s’assoupir quand chaque soir il endure la bestialité effrénée d’un proche dans sa chair ? Comment trouver le repos quand chaque soir son aîné viole son intimité d’adolescent ? Comment connaître la paix quand, nuit après nuit, un parent fragilise son être, martyrise son corps juvénile. À qui parler ? A qui s’en ouvrir ? Évoquer son drame au grand jour ? Qui le croirait ? Désemparé, il ravale sa souffrance et attend le lever du jour, les yeux grands ouverts.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Demain il se composera un personnage éloigné de la victime du cauchemar nocturne. En attendant, que faire ? S’ouvrir à ses parents ? Aborder avec eux son malheur, eux si dévots, toujours muets au sujet de la sexualité avec leurs enfants ? À qui confier son terrible secret ? Qui le comprendrait, le déchargerait de son lourd fardeau. Ses amis ? Il a trop de fierté pour avouer que son frère le violente. Recourir à la justice ? Quelle idée saugrenue ! Par où commencerait-il une procédure judiciaire ? Quand bien même il saurait, pour rien au monde il n’étalerait son drame sur la place publique. Et puis, comment être sûr d’obtenir gain de cause et que la justice l’aiderait à panser ses blessures ? Ne dit-on pas qu’un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès. Et le bon arrangement pour lui, pour le moment, c’est se taire sur son malheur et sur son adolescence brisée ; continuer à porter sa croix la nuit, et afficher sa dignité le jour ; sacrifier le garçon assoiffé de justice en lui, et afficher l’enfant qu’il doit être pour sa famille ; renoncer à son droit au bonheur, et préserver le cocon familial, même en apparence ; ne pas chercher l’apaisement hors du cercle familial, pour pouvoir regarder les siens dans les yeux.<o:p></o:p></div>
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Elle est seule à la maison. Sa mère est partie voir sa famille. Ses frères sont au lycée et ne rentreront pas de sitôt. Elle fait ses devoirs dans sa chambre. Soudain, elle entend la clé tourner dans la serrure de la porte d’entrée. Le son des pas approche, s’amplifie. Arrivé devant de la porte, il hésite à rentrer. Saisie par une sourde angoisse, elle tremble comme une feuille dans le vent. Il pénètre dans la chambre, pose sa main sur son épaule. Une vague de dégoût monte de ses entrailles et la submerge. Il la prend avec ses mains caleuses, caresse sa poitrine naissante. Elle ferme les yeux, pour échapper à l’horreur du moment. Il la renverse sur le lit, la dénude, écorche son doux visage avec sa barbe de trois jours, insère son corps lourd entre ses jambes soyeuses d’adolescente. Elle voudrait crier. Aucun son ne sort de sa bouche. Des spasmes parcourent son ventre. Saisie de nausée, elle réprime son envie de vomir. Son intimité est saccagée par son père. Elle s’évanouit, part au loin de la répulsion qui inonde son corps prisonnier de l’étreinte incestueuse.<o:p></o:p></div>
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Repu de la dépouille de sa proie, le prédateur s’affale près d’elle dans la litière de ses tourments. Un terrible silence enveloppe la chambre. Elle panse ses blessures et s’interroge. Jusqu’à quand son père la martyrisera-t-il ? N’a-t-il aucune honte à violer le fruit de ses entrailles, assouvir son désir bestial, faire de son corps l’exutoire à ses pulsions ? Comment mettre fin au calvaire, aux violences infligées par son géniteur ? Son père, l’a-t-il aimée un jour ? Écrasée par les interrogations, déroutée par tant de bestialité, atterrée par le malheur, elle évolue tel un fantôme, dans le tombeau qui enveloppe le malheur des enfants violentés dans les nids parentaux ?<o:p></o:p></div>
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Combien d’êtres, tels ces deux adolescents, subissent les assauts ignobles de leurs proches, endurent le viol de leur intimité, étouffent la terrible adversité qui frappent leur innocence ? Avons-nous besoin de statistiques ? Un seul cas n’est-il pas déjà un cas de trop ?<o:p></o:p></div>
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7 janvier 2018. Hôtel Beverly Hilton. Hollywood lance la saison des récompenses du cinéma. Elle se clôturera quelques mois plus tard par les Oscars. La soirée de gala a une teinte particulière, plombée par l’ombre d’Harvey Weinstein, accusé par plus de 100 actrices et collaboratrices d’harcèlement sexuel et de viol, hantée par une litanie de grands noms de l’industrie (Kevin Spacey, Brett Ratner, Dustin Hoffman, John Lasseter, Jeffrey Tambor, Michael Douglas…), tous tombés de leur piédestal en raison des mêmes accusations. Dans cette 75e remise des prix de l’association des journalistes étrangers, les gagnantes auront été les femmes. Des militantes féministes étaient invitées, donnant lieu à des prises de parole fortes. La vague n’était pas près de retomber. Le dress code noir, observé par la quasi intégralité des invités symbolisait la protestation montante contre la culture machiste hollywoodienne. Le maître de cérémonie Seth Meyers déclara en ouverture : « Nous sommes en 2018, la marijuana est enfin autorisée, et le harcèlement sexuel, enfin, ne l’est plus. »<o:p></o:p></div>
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Moment fort, la productrice et actrice noire Oprah Winfrey, primée par le prix Cecil B. DeMille pour sa carrière eut ces paroles fortes : "Depuis longtemps, les femmes n'ont pas été entendues ou crues si elles osaient dire la vérité face au pouvoir de ces hommes. Mais c'est fini pour eux !", recevant une standing ovation et arrachant des larmes des actrices présentes.<o:p></o:p></div>
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Cela c’est Hollywood. Dans la lointaine Californie, les victimes du harcèlement sexuel prirent la parole et dénoncèrent les pratiques longtemps couvertes par des silences coupables.<o:p></o:p></div>
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En apprenant ce qui agite l’Amérique du Nord, comment ne pas songer à ce qui se passe chez nous. Cela, me semble-t-il, ne manque pas de gravité. Malheureusement, on n’entend guère parler du sujet, ou si peu. Le harcèlement sexuel ne fait pas partie de nos préoccupations immédiates. Les propos insistants, sms salaces, ou mains qui se baladent sur les parties intimes de personnes non consentantes, sont déjà des actes répugnants. Que des enfants subissent des sévices infligés par des personnes loin de tout reproche, au-dessus de tout soupçon… leurs proches, cela est révoltant. Que leur tendre jeunesse soit violée dans l’endroit même supposé leur servir de refuge des agressions du monde extérieur, d’abri des turpitudes de la vie, cela est intolérable.<o:p></o:p></div>
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Piégés dans l’intimité du cocon familial, ils ne peuvent parler, n’osent se confier, encore moins se plaindre. Vivant leur malheur en silence, enfouissant leur épreuve en eux-mêmes, ils arborent le jour des mines qui cachent l’indicible épreuve qu’ils vivent la nuit. Jusqu’à quand ces victimes resteront elles emmurées dans un monde de silence ? Devront-ils attendre un Hollywood marocain, pour qu’enfin se réveillent les consciences, et qu’elles clament tout haut leur droit à la justice ? Jusqu’à quand garderons-nous les yeux fermés sur les cruautés qui se déroulent sous nos toits, sur des actes abjects perpétrés au creux de la nuit ? Refusons-nous de voir, ou répugnons-nous à admettre ?<o:p></o:p></div>
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Peut-être serions-nous tentés de dire cela ne me concerne pas. Cela se passe chez les autres, dans des milieux auxquels je n’appartiens pas. J’ai d’autres chats à fouetter ! Que chacun s’occupe de ses problèmes !<o:p></o:p></div>
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Erreur ! Les relations incestueuses n’épargnent aucune sphère humaine. Tôt ou tard, ce mal diffus frappe sournoisement, brise des vies, fracasse des enfances, stigmatise des personnes. Alors… laisser faire…. ou se départir de nos silences coupables ? Garder les yeux fermés sur les viols qui ont lieu dans l’intimité de nos chaumières… ou faire face à la triste réalité ? Rester insensible au mal qui ronge notre société et dévore nos foyers… ou quitter notre confort personnel et nous engager dans cette noble cause ? Peut-être avons-nous besoin de savoir comment et par quels moyens agir. Si tel est votre cas, comme c’est le mien d’ailleurs, n’attendez pas de cette réflexion qu’elle vous apporte des réponses toutes faites, encore moins vous recommander des remèdes magiques. Il n’y a pas de recette miracle. Cet aspect de la misère humaine est vieux comme le monde. Il faut une réflexion d’ensemble, une mobilisation des bonnes volontés pour une action concertée. Peut-être que nous rejoindrions des initiatives déjà engagées qui nous feront bénéficier de leur expérience et auxquelles nous apporterions nos énergies. Les pistes sont nombreuses : éducation, sensibilisation, écoute, suivi, accompagnement, justice… autant de facettes de solutions à apporter aux victimes et de traitement des prédateurs.<o:p></o:p></div>
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Alors, n’attendons pas l’émergence d’un éventuel Hollywood national. Apportons dès aujourd’hui notre contribution, partageons nos propositions, faisons part de nos suggestions et, pour les plus courageux d’entre nous, agissons. Mettons tout cela dans un espace de partage commun …. Il en sortira quelque chose. Ensemble, il sera plus facile de, sinon venir à bout du mal, du moins à en atténuer les effets.<o:p></o:p></div>
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Espérant vous avoir convaincu(e)s, je vous invite à rejoindre le groupe de discussion :<o:p></o:p></div>
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<a href="https://groups.google.com/forum/#!forum/stopincest">https://groups.google.com/forum/#!forum/stopincest</a><o:p></o:p></div>
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Contribuez à soulager la détresse humaine.<o:p></o:p></div>
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Par Rida Lamrini<o:p></o:p></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 2pt; text-align: right; text-indent: 14.2pt;">
À Bouznika, jeudi 18 janvier 2018<o:p></o:p></div>
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Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-89414816730126282152017-11-04T11:35:00.000+00:002017-11-04T11:35:28.384+00:00Hamdi, conversation post-mortem<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjrwoehS6MOWBTZpZg1PP-ans2ZZQD1fYw1_QLtLq-CqbrnKKKm1bQK5zvbqUMexm0Wb9fxUg3zvwf9Ue5SuY-5pkLFxHEUO4kdySvZQnlVqFmcJcbumzgzywelL1mnFpSCnYygba-h8c/s1600/Hamdi+%25282%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="539" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjrwoehS6MOWBTZpZg1PP-ans2ZZQD1fYw1_QLtLq-CqbrnKKKm1bQK5zvbqUMexm0Wb9fxUg3zvwf9Ue5SuY-5pkLFxHEUO4kdySvZQnlVqFmcJcbumzgzywelL1mnFpSCnYygba-h8c/s320/Hamdi+%25282%2529.jpg" width="179" /></a>Hamdi, mon enfant. Les jours, les semaines, les mois passent. Et la douleur est toujours vive. Lorsque ce 30 août 2017 j’appris la triste nouvelle de ton funeste accident survenu en terre étrangère, je m’étais aussitôt réfugié dans l’écriture et avais confié ma douleur à des mots, espérant trouver l’apaisement, une catharsis, le soulagement dans un impossible deuil. Des milliers ont lu et partagé ce texte<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Chroniques%20%C3%A0%20partir%20de%20D%C3%A9cembre%202015/125%20-%202017%20-%2009%20-%2003%20-%20Hamdi,%20conversation%20post-mortem.docx#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 11pt; line-height: 16.8667px;">[1]</span></span></span></a>, tant tu es connu, aimé. Ton départ inattendu<v:shapetype coordsize="21600,21600" filled="f" id="_x0000_t75" o:preferrelative="t" o:spt="75" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"><v:f eqn="sum @0 1 0"><v:f eqn="sum 0 0 @1"><v:f eqn="prod @2 1 2"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"><v:f eqn="sum @0 0 1"><v:f eqn="prod @6 1 2"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"><v:f eqn="sum @8 21600 0"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas><v:path gradientshapeok="t" o:connecttype="rect" o:extrusionok="f"><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:path></v:stroke></v:shapetype><v:shape id="Image_x0020_2" o:spid="_x0000_s1026" style="height: 208.65pt; left: 0px; margin-left: 341.6pt; margin-top: 3.25pt; position: absolute; text-align: left; visibility: visible; width: 117.1pt; z-index: -251658240;" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:title="" src="file:///C:/Users/RL/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg"><w:wrap type="square"></w:wrap></v:imagedata></v:shape>a été dévastateur, nous a laissé désemparés, aux prises avec la terrible réalité. Dans ma retraite loin de l’agitation des hommes, tu hantes mes pensées, occupes ma mémoire. Tu n’es tout simplement pas mort.</div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Hamdi, mon enfant. La disparition d'un être, intime ou simple relation, nous touche, nous affecte. La mort nous dépasse, nous fascine, nous accable. Un proche qui disparaît crée non seulement un vide dans notre vie, mais nous laisse avec un tas de questions sur nous-mêmes, sur le sens de notre existence. N’arrivant pas à réaliser que tu n’es plus de ce monde, je continue cette conversation avec toi.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Lundi 4 septembre 2017, nuit de tes funérailles. De là-haut tu nous regardais, tu avais tout suivi. Ton retour de Rome dans un cercueil scellé, ton émouvante entrée chez toi, ton départ le lendemain pour ta dernière demeure. Tu avais entendu nos sanglots, vu nos larmes, observé comme nos mines décomposées. Nous étions assommés, abasourdis, écrasés par ta cruelle disparition, hagards dans une surréelle veillée funèbre. Tu nous invitais à cesser nos pleurs, nous réjouir de la féérie de ton nouvel univers céleste. Tu voulais que nos plaintes se transforment en rires, notre peine en joie. Tout à notre souffrance, nous ne t’entendions pas, ne voyions pas tes signes.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tu avais perçu ce qui échappe à l’œil, ce qui nécessite de se départir de ses sentiments pour saisir les menus détails qui révèlent la subtilité des rapports humains, les petits riens qui trahissent la fugacité des liens fugaces, indicateurs indicibles de la rémanence de ton action dans le monde que tu as soudainement quitté.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
De tout cela je voudrais t’entretenir aujourd’hui, Hamdi, mon neveu, mon enfant.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tes funérailles m’ont sorti de mon antre d’ermite, permis de revoir des proches et des amis. Il y avait foule. J’avais perdu l’habitude de voir tant de monde, ou même de voir du monde tout court. Tu étais connu, entouré, aimé, et tu donnais de l’amour. Même soucieux, tu avais un sourire pour l’autre. Normal qu’ils aient tous accouru dès que la triste nouvelle s’était répandue.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Celles et ceux que tu avais réunis autour de toi ce jour-là, avaient oublié pour quelques moments les projets, les appétences, la concupiscence qui les font courir d’habitude dans ce bas-monde. Tu avais rassemblé ceux qui s’aiment tendrement, ceux qui se jalousent secrètement, ceux qui se détestent ouvertement, ceux qui s’ignorent superbement, ceux qui affichent rarement leurs sentiments, ceux dont on ignore les sentiments, ceux qui aiment tout le monde, ceux qui n’aiment qu’eux-mêmes, ceux qui s’oublient dans l’amour des autres. Il faut de tout pour faire un monde. Ce jour-là, des miracles eurent lieu : ceux qui étaient en froid s’étaient rabibochés, ceux qui se détestaient s’étaient parlé, ceux qui s’ignoraient avaient conversé sur la mort, ceux qui s’étaient perdus de vue s’étaient retrouvés.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tous te pleuraient, ne se faisaient pas à l’idée que tu sois parti à jamais.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tout à la fois, ils s’embrassaient, partageaient leur peine, évoquaient ton parcours prodigieux, devisaient sur la futilité de la vie, avouaient leur faiblesse devant la mort, s’émerveillaient devant ta nature prodigieuse, reconnaissaient ta bonté, louaient tes accomplissements.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Par un miracle dont tu détenais le secret, tu les avais accordés dans leur affection pour toi autour d’une réalité qu’ils reconnurent plus ou moins ouvertement : dans ce monde les différends entre humains sont puérils, leurs antagonismes insignifiants, leurs projets éphémères, leurs vies un mirage qui dure ce que dure un clin d’œil. J’ai cru déceler dans les yeux de quelques-uns comme un regret du temps perdu à s’entredéchirer… à ne pas s’aimer… <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Hélas, des vérités évidentes ce jour-là, vite oubliées le lendemain !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tout compte fait, le monde est toujours le même, il continue à tourner de la même manière, ses habitants ne sont pas prêts de changer ! Je peux retourner à ma retraite dans mon coin reculé.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
L’atmosphère du salon devenait pesante. Avide de retrouver ma solitude, je me dirigeai vers la sortie. Près de la porte, j’aperçus D. Un proche que la vie n’a pas trop gâté. Discret, on remarque à peine sa présence. Timide, il a toujours vécu dans l’ombre des siens. Il se hasarde rarement sous les lumières des salons et fraye peu avec le « beau monde ». Fidèle à son habitude, il était resté à l’écart, près de la sortie. Il en va ainsi des gens de condition modeste.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Les yeux rouges, la mine défaite, il se jeta dans mes bras dès qu’il me reconnut et donna libre cours à ses larmes. Nous nous réconfortâmes comme nous pûmes puis, pour se soulager, il me fit part des bienfaits dont tu le couvrais, la pension mensuelle que tu lui envoyais, l’appui que tu lui apportais pour élever ses enfants. Hamdi était ma famille, mon frère, mon confident, m’avait-il dit. Lui disparu, j’ai tout perdu. Je ne m’en remettrai jamais.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Aux larmes que je versais pour toi, s’étaient ajoutées celles provoquées par le récit de D. Je le quittai, le cœur brisé, ému par ta bonté discrète envers les autres.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Je passai devant une des chambres loin du salon. L’endroit était calme et semblait désert. J’entrai, cherchant un peu de repos. C’est là qu’elle m’apparut… une silhouette menue, discrète, presque imperceptible. La tête penchée, elle pleurait, en silence. Elle releva la tête. Je la reconnus. C’était K., ta nounou. Elle fait partie de la famille. Nous avions grandi ensemble. Nous pleurâmes dans les bras l’un de l’autre. Inconsolable, elle me raconta tes attentions pour elle. Ce n’était pas pour m’étonner. Ce qui m’a étonné par contre c’est ta générosité assidue, régulière, profondément humaine.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Submergé par l’émotion, je continuai à déambuler dans les couloirs de la maison. Je tombai nez à nez sur R. Elle aussi avait besoin d’une épaule bienveillante pour se confier. Elle se jeta dans mes bras, pleura à chaudes larmes et partagea avec moi toute la sollicitude dont tu l’entourais, les sommes que tu lui envoyais, les bienfaits dont tu la comblais. R. était la domestique de cousins éloignés. Rien ne laissait deviner que tu puisses avoir avec elle des rapports de cette nature. Ton bon cœur te faisait chercher les petites gens, les êtres démunis, quels qu’ils soient, où qu’ils soient, pour veiller sur eux, soulager leurs peines, leur apporter du réconfort.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Le soir, à l’heure du dîner, ils étaient venus. De loin. De l’autre bout du continent. De la mythique corne de l’Afrique. Le fils du Président de Djibouti, l’Ambassadeur et une demi-douzaine d’officiels de ce pays que tu avais conquis par ton travail, discrètement, mais résolument. Sur ordre du Président, ils étaient venus présenter les condoléances de tout un pays. Ils étaient venus pour leur appréciation de ta créativité, leur admiration de tes compétences, leur amitié, leur affection. Ils t’avaient confié une ville à construire, avec ses artères de circulation, ses quartiers d’habitation, ses bâtiments sociaux, ses édifices publics, ses zones commerciales, ses parcs, ses jardins, son réseau d’éclairage, son assainissement, ses aires de loisirs, son aéroport… !<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tu m’avais parlé de tes projets à Djibouti. Tu m’avais montré le film où, comme survolant dans un hélicoptère la ville que tu avais conçue, on découvre ta création magique. Je pensais que c’était un projet de plus parmi tes nombreuses réalisations à l’étranger. Ta discrétion, ta modestie et ta réserve ne m’ont pas permis de mesurer à quel point du comptais dans le cœur et l’esprit des djiboutiens.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Ce soir-là, ils étaient effondrés. Comme si la foudre leur était tombée sur la tête. Ému, le ministre de transports m’avait affirmé : « Hamdi Lamrini est un être que l’on rencontre une fois dans la vie, et qui vous marque à jamais ».<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Au dîner, j’étais assis en face du fils du Président. Il était visiblement affecté. Je le surprenais de temps à autre, pris de sanglots discrets. Il portait aussitôt sa main au-dessus de ses yeux pour cacher ses larmes, dissimuler son désarroi.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Bien au-delà de nos frontières, tu étais reconnu pour ce que tu étais, un créateur, un bâtisseur, un homme d’engagement, un homme de cœur. Un seul pays ne pouvait suffire à ta créativité. Le monde était ton pays.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Avec le temps qui passe inexorablement, la douleur s’atténue, la peine s’apaise, la vie continue. Vendredi dernier, j’ai été me recueillir sur ta tombe, dans ce cimetière où reposent bien des proches disparus, ce cimetière où, chaque vendredi, tu allais fleurir la tombe de ton père et lire du Coran en sa mémoire. Une piété filiale que tu observais avec constance depuis son décès, un rituel assuré en ton absence par le fquih du cimetière, lorsque tu partais à l’étranger pour tes nombreuses affaires. Ce dernier n’avait pas tari de mots sur ta bonté et ta générosité, ni de prières à ta mémoire.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Son témoignage n’est pas unique. Les domestiques, tes employés, tes collaborateurs, les petites gens, de simples connaissances, tous louent unanimement tes bienfaits. Aujourd’hui, nombreux se sentent orphelins….<a href="https://www.blogger.com/null" name="_Hlk496554707"><o:p></o:p></a></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Hamdi mon enfant. Tu as laissé derrière toi une famille éplorée, des proches dévastés. Tous, ta famille, tes proches, ceux qui t’ont aimé, ceux qui ont travaillé avec toi, ceux qui t’ont côtoyé, ceux qui t’ont connu, ceux que tu as comblés de tes attentions, ceux auxquels tu as souri, ceux pour qui tu as eu une bonne parole, ceux que tu as aidés lors des moments durs, ceux que tu soutenais en silence… tous n’arrivent pas à t’oublier… tous continuent à prier pour le repos de ton âme…. à chaque instant de la journée… au creux de la nuit.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Mais la vie continue, et tous essaient d’apprendre à vivre sans toi.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tous…. sauf une personne… Une personne n’arrive pas à se relever du coup du sort qui t’a arraché à son amour. Une personne se consume dans une douleur infinie. Une personne pour qui la vie ne vaut plus la peine d’être vécue. Comme si elle voulait te rejoindre. Là où tu es. Une personne pour qui tu as compté plus que tout, et qui a compté plus que tout pour toi. Ta mère. Elle n’arrive plus à vivre sans toi, sans la relation fusionnelle qui vous liait. Puisse le Tout-Puissant lui donner la force de surmonter cette terrible épreuve, s’apaiser et retrouver la sérénité.<a href="https://www.blogger.com/null" name="_Hlk496817231"><o:p></o:p></a></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Le dernier soir que nous avions passé ensemble, chez toi près de l’océan à Bouznika, la température avait subitement fraîchi. Tu m’avais vu frissonner sous mon tee-shirt au moment où je m’apprêtais à partir. Tu étais vite retourné à la maison et m’avais ramené un pull-over. Tiens Tonton, tu m’avais dit, Papa le portait quand il venait chez moi. <a href="https://www.blogger.com/null" name="_Hlk497558355">Garde-le </a>Tonton et surtout ne prends pas froid. Dieu que tu étais prévenant mon cher enfant, la main toujours sur le cœur. Tu m’avais offert un bien qui appartenait à mon frère, un être que tu vénérais intensément, que j’aimais profondément. Depuis, comme un objet fétiche, il est le lien invisible qui me relie à ta mémoire, qui m’apaise, qui me donne le sentiment que tu n’as jamais quitté ce monde.<o:p></o:p></div>
<div align="center" class="MsoListParagraph" style="line-height: normal; margin: 6pt 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
* * *<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Hamdi, mon neveu, mon enfant. Dans cette bourgade de Bouznika où je me suis retiré, et où, quelques jours avant que tu nous quittes, nous avions passé deux week-ends de rêve, je te vois partout, je marche dans tes pas, je reconnais tes traces, j’hume l’air que tu respirais, je nage dans les eaux de la mer qui t’accueillait, je déambule dans les lieux que tu as fréquentés. Tu es avec moi, chaque minute, chaque jour, tout le temps. Je ne peux t’oublier.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Voilà mon cher enfant ce que je voulais partager avec toi depuis ton départ.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Cette conversation post-mortem est l’attache qui continue à nous lier. Un lien invisible, impérissable… jusqu’à nos retrouvailles dans l’au-delà.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Je t’aime Hamdi. Je t’aime mon enfant.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<o:p><br /></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Rida Lamrini - 04 novembre 2017<o:p></o:p></div>
<br />
<div>
<br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<div class="MsoFootnoteText">
<a href="file:///D:/Mes%20Documents/Non%20Business/Activit%C3%A9%20litt%C3%A9raire/Chroniques%20%C3%A0%20partir%20de%20D%C3%A9cembre%202015/125%20-%202017%20-%2009%20-%2003%20-%20Hamdi,%20conversation%20post-mortem.docx#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 10pt; line-height: 15.3333px;">[1]</span></span></span></a> <a href="http://ridalamrini.blogspot.com/2017/09/ta-venue-au-monde-avait-eclaire-le.html">Hamdi, lumière des cœurs</a></div>
</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div>
<div id="ftn1">
</div>
</div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4079737990987465316.post-54094176983711886142017-09-03T22:58:00.001+01:002017-09-07T23:31:56.558+01:00Hamdi, lumière des cœurs<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div align="right" class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: right; text-indent: 14.2pt;">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
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<v:imagedata cropbottom="35357f" cropleft="20989f" cropright="38268f" croptop="18702f" o:title="Hamdi et ses enfants" src="file:///C:/Users/RL/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg">
<w:wrap type="square">
</w:wrap></v:imagedata></v:shape><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifbEurfuVVKofgqnFiLM1NCdM621IHeubPV3GMy_XISgYIF9NQzqDme8HTR-RUP5VJqv6qjOnhfE0UerT1KmTpxAHOTcJ5EYOEEzWsbJmER3lezSoVZ42q_2Zsk7PAXnMRVOyj5B26D9A/s1600/Hamdi+%25282%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="539" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifbEurfuVVKofgqnFiLM1NCdM621IHeubPV3GMy_XISgYIF9NQzqDme8HTR-RUP5VJqv6qjOnhfE0UerT1KmTpxAHOTcJ5EYOEEzWsbJmER3lezSoVZ42q_2Zsk7PAXnMRVOyj5B26D9A/s200/Hamdi+%25282%2529.jpg" width="112" /></a></div>
<span style="text-indent: 18.9333px;">Ta venue au monde avait éclairé le foyer parental d’une lumière qui ne s’était plus éteinte. </span><br />
<span style="text-indent: 18.9333px;">Tu avais égayé le cocon familial, rayonné sur ton entourage, illuminé les cœurs. </span><br />
<span style="text-indent: 14.2pt;">Toute ta vie, tu avais répandu le bonheur autour de toi,
n’avais de cesse de voir le rire et la joie sur le visage des autres.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3pt; text-indent: 14.2pt;">
Tu aimais, et on t’aimait. Tu aimais ton épouse, ta
compagne de vie, l’âme de ton foyer. Elle
t’a donné de beaux enfants que tu vénérais par-dessus tout, au-delà de ce qui
est attendu d’un père. Tu aimais tes frères, comme si tu étais leur père. Tu
aimais tes parents, ils étaient le souffle de ta vie.<br />
<span style="text-indent: 14.2pt;">Tu vivais pour les tiens, et pour ceux qui avaient eu
la chance de croiser ton chemin.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Par ta gentillesse, ton humilité, ton amabilité, tu gagnais
les cœurs. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tu aimais la bonne histoire, celle qui déride, qui
touche l’âme, qui enchante l’esprit. Tu aimais le bon mot, le mot fin, le mot
intelligent, le mot esthétique.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Pour toi, rien n’était impossible. Avec ton
incroyable énergie et ton inusable persévérance, dans ta terre natale et bien
au-delà, tu avais remué des montagnes, bâti des monuments, créé des œuvres,
érigé des villes. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Pour ton imagination fertile, pour ton goût
audacieux, pour tes réalisations prodigieuses, les puissants de ce monde
avaient recherché ta compagnie, couru après ta présence. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tu servais de modèle, de guide à ceux qui te côtoyaient,
œuvraient avec toi, cheminaient avec toi.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Indéboulonnable comme un bulldozer, résolu tel un
combattant, rien ne te déviait des objectifs que tu t’étais fixés, rendant du
coup inappropriés l’entêtement et l’obstination que l’on te prêtait, laissant
place à l’admiration et l’appréciation aussi bien chez tes proches que chez tes
détracteurs. Quand bien d’autres avaient fini par s’épuiser à la tâche, tu
continuais à abattre un incommensurable travail, comme mû par d’intenses
charges électriques, à l’inépuisable potentiel.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Cela ne te valait pas forcément des amitiés ou des
sympathies. La réussite et une forte personnalité ne garantissent pas d’être
accepté par tous. Tes succès, fruits de tes convictions, mais également de tes
antagonismes, contrastaient souvent chez d’autres avec l’irrésolution ou l’incapacité
à entreprendre avec la même audace.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Fougueux, tu t’enflammais vite. Conciliant, tes
éruptions s’éteignaient aussitôt. Fier, tu ne voulais devoir rien à personne,
n’attendais rien de personne. Cela te valait moult inimités, mais tu n’en avais
cure. Tu étais « WYSIWYG », sur ton visage on pouvait lire tes
sentiments, de façon transparente.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Avec ton bouillonnante énergie, ton enthousiaste opiniâtreté, tu
étais plein de vie. Tu étais la vie. Tu étais tellement vivant, que l’on ne
pouvait t’imaginer autrement. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Pourtant, lors de ce fatidique 30 août 2017, il avait
fallu se résoudre à l’impensable, à l’inimaginable, à l’inconcevable, à l’invraisemblable.
Il avait fallu admettre que tu ne serais plus là pour répandre le bonheur. Tu
ne serais plus là pour continuer ton œuvre de bâtisseur sans frontières. Tu ne
serais plus là pour tes enfants, pour les tiens, pour ceux qui t’ont aimé.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Ce jour-là, dans une rue de Rome, par un matin
calme, alors qu’enfin tu avais mis temporairement ta vie trépidante en pause,
pour passer un moment avec tes deux enfants que tu adorais par-dessus tout, la
Providence a décidé de t’enlever aux tiens et t’emmener vers Elle. Qu’elle ait
ton âme en sa sainte miséricorde.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Deux semaines auparavant, au bord du sublime océan
Atlantique, j’avais passé un week-end de rêve avec toi. Je ne pouvais imaginer que c’étaient des
adieux. Les chemins du Seigneur sont impénétrables.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Mais pourquoi utiliser le passé pour parler de toi
Hamdi. Tu n’es pas parti. Tu ne peux pas partir. Tu es de la trempe de ceux qui
marquent leurs contemporains, impactent leur temps, inscrivent leur nom en
lettres indélébiles dans le panthéon de l’Histoire. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tu es toujours vivant. Ta lumière continue à
illuminer ceux qui t’ont aimé, à réchauffer les âmes qu’elle a pénétrées.</div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
Tu continues à vivre dans nos cœurs. Tu resteras une
lumière pour nos âmes.<o:p></o:p><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span style="text-indent: 14.2pt;">Rida Lamrini - 03 septembre 2017</span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin-bottom: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">
<br /></div>
</div>
Rida Lamrinihttp://www.blogger.com/profile/08939932598424050309noreply@blogger.com